Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 12

Votre recherche : *

Le soin, un mouvement en quête de sens

Article de Rémy Puyuelo, Louis Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 80-92.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pluridisciplinarité, Adolescent, Soin, Psychopathologie, Prise en charge, Jeune en difficulté, Rencontre, Reconnaissance, Relation soignant-soigné, Narcissisme, Psychisme

Comment définir et approcher ces populations d’ados au comportement difficile et aux situations environnementales complexes, ces sdf psychiques, petits Pinocchio de la vie ? Parfois inclassables psychopathologiquement, inadaptés scolairement et incasables socialement, mettant en échec toute proposition de soin. Ils se définissent négativement : ni psychotiques, ni névrotiques, ni pervers, ils présentent en fait des inorganisations identitaires narcissiques précoces. Appelés abusés narcissiques, ils méritent une approche psychopathologique fine et posent la question du soin.

Accès à la version en ligne

Petit récit : difficultés de la prise en charge avec des pédophiles

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 130-133.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Prison, Prise en charge, Psychothérapie, Pédophilie, Psychologie, Pulsion, Sexualité, Passage à l'acte, Relation soignant-soigné, Mineur

Le travail en prison confronte le psychologue- thérapeute à une clinique du déchaînement pulsionnel. Le terme « pédophilies » ne peut être énoncé au singulier. Certains passent à l’acte suite à une dimension traumatique qui a été sexualisée, d’autres à cause d’une problématique incestueuse majeure non résolue ; pour d’autres, la jouissance destructive est tout simplement recherchée. Face à cette clinique multiple qui peut nous donner parfois le sentiment d’être impuissant, il nous faut être capable de dépasser des affects qui viendront se loger dans la prise en charge : rejet, dégoût et colère.

Accès à la version en ligne

Un cheval pour cheminer vers l’existence : l’émergence de la présence par la rencontre thérapeutique en médiation avec le cheval dans la douleur chronique

Article de Amandine Dugas, Corinne Gal

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 60-68.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Équitation, Équithérapie, Sens, Corps, Souffrance, Phénoménologie, Prise en charge, Maladie chronique, Médiation animale

Ce travail se focalise sur la problématique d’une patiente douloureuse chronique. Cette maladie implique chez le patient une déchirure dans l’existence, une perte de sens et de repère. Au travers d’un dispositif travaillant sur la rencontre avec le cheval, grâce à un retour aux processus originaires par des techniques de sens (contact, relaxation, mise en mouvement du corps, visualisation), la patiente retrouve une modalité de contact à son corps sentant et s’ouvre à de nouvelles potentialités existentielles.

Accès à la version en ligne

Lorsque vieillissent les schizophrènes

Article de Georges Jovelet, Nadine Bazin, Cheve Elfie, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 232, novembre 2018, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Vieillissement, Psychose, Handicap psychique, Approche clinique, Classification, Prise en charge, EHPAD, Cohabitation, Dépendance, Maladie chronique, Personne âgée, Délire, Ergothérapie, Psychotrope

Dans la psychose, l'âge amène des modifications de l'expression clinique, tout en conservant le "noyau dur" des pathologies. Alors que, dès 60 ans, la plupart des psychotiques vieillissants sont orientés en Ehpad, quels sont leurs besoins spécifiques ? Comment faire cohabiter ces "jeunes" patients avec des résidents de plus de 85 ans, très dépendants physiquement et psychiquement ? Quels partenariats les équipes de psychiatrie peuvent-elles mettre en place avec les Ehpad ? Souvent oubliés des politiques publiques, ces patients bénéficient encore trop rarement de prises en charge cohérentes et adaptées.

Schizophrénie : habiter un logement ?

Article de Fabien Agneray, Martine Barrès, Jeanne Marie Richard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 228, mai 2018, pp. 27-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychiatrie, Logement, Habitat, Accompagnement social, Équipe soignante, Soins à domicile, Sectorisation psychiatrique, Handicap psychique, Prestation sociale, Autonomie, Évaluation, Méthode, Cognition, Psychose, Insertion sociale, Équipe pluridisciplinaire, Logement social, SAMSAH, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Remediation cognitive

Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.

Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 18-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Accompagnement social, Éthique, Corps, Vulnérabilité, Corporatisme, Professionnalisation, Prise en charge

Le travail social, par sa création et son évolution, a prouvé son professionnalisme. L’élargissement de ce groupe professionnel s’est développé pour répondre à la « métamorphose » de la question sociale, articulant les réalités aux publics à prendre en charge. En questionnant le sens éthique de ces diverses prises en charge, des plus traditionnelles aux plus novatrices, on peut revenir aux fondamentaux des actions de tous ces métiers, en évitant alors le corporatisme et le repli identitaire. Au final, entre assistance et contrôle, tous vont s’employer de façon complémentaire à accompagner l’autre en situation vulnérable, en privilégiant la relation humaine et la prise en charge du corps fragile dans toutes ses dimensions.

Accès à la version en ligne

Le dispositif « Parenthèse », répondant à une logique d’inclusion scolaire

Article de Yolaine Coussot, Stéphanie Cussot Charpentier

Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 63-69.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Scolarité, Soin, Psychiatrie infantile, Enfant en difficulté, Réussite scolaire, Partenariat, Prise en charge, Prévention, Déscolarisation, Équipe pluridisciplinaire, Expérimentation, Toulouse

L’école est le « théâtre » d’un grand nombre de difficultés de l’enfant et de l’adolescent et constitue l’opportunité de repérer certaines de leurs difficultés (bio)psychosociales. « Parenthèse » est un dispositif mixte associant l’expertise d’intervenants scolaires aux fonctions soignantes d’intervenants issus de la psychiatrie infanto-juvénile à destination des enfants de 6 à 16 ans scolarisés à Toulouse.
La reprise de l’historique de la formation de ce dispositif nous permet de comprendre le fonctionnement actuel et de discuter les enjeux et les limites de ce dispositif original.

Accès à la version en ligne

Devenir à long terme de très jeunes enfants placés à l'Aide sociale à l'enfance

Article de Daniel Rousseau, Elise Riquin, Mireille Rozé, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2016, pp. 345-374.

Mots clés : ASE, Placement, Handicap psychique, Adulte, Prise en charge, Évolution, Jeune enfant, Inadaptation sociale, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Protection de l'enfance, Enfant maltraité, Recherche, Diagnostic, Famille en difficulté

La recherche Saint-Exupéry, 2011-2014 décrit le devenir sur 20 ans de 129 enfants ayant bénéficié, avant l'âge de 4 ans, d'un placement dans un établissement de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) du département de Maine-et-Loire (49). Les biographies exhaustives de ces enfants ont été reconstituées depuis leur naissance jusqu'à leur majorité.
La morbidité personnelle à l'admission est très forte (mauvais état général, souffrance psychique) dans un climat familial souvent très perturbé (nombreux enfants placés dans la fratrie, troubles psychiatriques parentaux). Tous les enfants progressent ensuite, mais en ordre dispersé. Les enfants dont la gravité de l'état à l'admission est importante et pour lesquels les décisions de placement ont été prises après un long délai, progressent le moins bien.
La recherche met en évidence plusieurs déterminants péjoratifs du devenir, notamment la gravité et la durée de l'exposition au risque. A l'âge adulte, un quart des enfants conservent un handicap psychique et une inadaptation sociale et sont dépendants des prestations sociales. A l'opposé, un autre quart évolue favorablement : il s'agit d'enfants pris en charge suffisamment tôt, avec des troubles somatiques et psychologiques encore réversibles. La recherche met aussi en évidence des facteurs protecteurs, notamment une prise en charge précoce. Les évolutions péjoratives paraissent donc pouvoir être réduites en améliorant le dépistage et en développant cette prise en charge précoce.

Accès à la version en ligne

Troubles du sommeil en psychiatrie

Article de Agnès Brion, Thierry Faivre, Roger Godbout, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 205, février 2016, pp. 22-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du sommeil, Psychopathologie, Psychiatrie, Sommeil, Schizophrénie, Rêve, Psychose, État dépressif, Médicament, Prise en charge, Psychologie clinique, Suicide, Risque, Relation soignant-soigné, THERAPIE COMPORTEMENTALE

En psychiatrie, les troubles du sommeil s'accompagnent souvent d'une aggravation des symptômes de la maladie mentale. Compte tenu des enjeux pronostiques, ces troubles sont à rechercher systématiquement. Aujourd'hui, des prises en charge adaptées, en particulier non médicamenteuses, peuvent avoir des effets positifs sur le cours de la maladie. État des lieux des connaissances.

L'intervention de crise

Paru dans la revue Santé mentale, n° 204, janvier 2016, pp. 15-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Psychiatrie, Approche clinique, Approche systémique, Urgence, Psychothérapie, Équipe soignante, Formation, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Acculturation, Prise en charge, Accueil, Fin de vie, Suicide, Histoire familiale, Entretien, Écoute, Soins à domicile, Québec

La crise fait tout éclater : les liens avec autrui et la manière d'être avec soi-même. Pourtant, elle est aussi un moment extrêmement fécond où un changement profond peut avoir lieu, à condition que les soignants acceptent de la travailler en la situant du côté de la psychothérapie plutôt que de recourir d'emblée à une médication ou une hospitalisation. L'intervention de crise est peut-être une invitation à réinventer la clinique psychiatrique.