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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 687

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Le bel au bois dormant

Article de Florence Bécar

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 71-87.

Mots clés : Enfance-Famille, Rencontre, Couple, Séparation, Amour, Internet, Différence, Thérapie de couple, Représentation sociale, Naissance, Technologie numérique, Père

Dans cet article clinique, l’auteure rend compte de l’écoute d’un couple qui s’est rencontré par le biais d’un site de rencontres sans prendre la mesure du temps nécessaire afin que la rencontre se transforme en ce qu’on appelle communément un couple. Elle montre les effets sur la relation des temps vécus différemment par l’un et l’autre : temps court de la rencontre, manque de temps de préparation à la vie conjugale et familiale, temps figé à l’adolescence pour l’un des membres du couple. Ces contretemps entravent une rêverie de groupe propice au cheminement de la pensée et à l’élaboration verbale dans le temps de la thérapie.

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Les épreuves du vieillissement

Article de Jean Marc Talpin, Christophe de Jaeger, Pierre Charazac, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 283, décembre 2023, pp. 19-67.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Attachement, Corps, Deuil, EHPAD, État dépressif, Maladie génétique, Projet de vie, Psychothérapie, Représentation sociale, Vieillissement

Sommaire du dossier :
- TALPIN Jean-Marc. Les âges du vieillir.
- JAEGER Christophe de. Physiologie du vieillissement.
- CHARAZAC Pierre. Pertes et dépression au grand âge.
- BILLE Michel. Vieillir, une autre façon de vivre le temps.
- DELAGE Michel, MARTEL Laurence. Que devient l'attachement quand nous vieillissons ?
- RACIN Céline. La chute "à corps défendant".
- FORESTIER Julie, REBAUD-HILAIRE Elise, CODRON Frédérique, SIMEON DE BUOCHBERG Félicia. Les jours sans fin.

Comment les parents perçoivent la langue des signes

Article de Stéphanie Gobet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 135-149.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parents, Milieu ordinaire, Enfant, Surdité, Apprentissage, Langue des signes, Communauté, Groupe de référence, Bilinguisme, Représentation sociale

L’annonce de la surdité est un évènement majeur pour les parents car ils se retrouvent face à un enfant qui n’entend pas, situation linguistique inédite. La préconisation, suite au diagnostic, est, pour la plupart du temps, l’appareillage afin que l’enfant devienne entendant. La non (ou mé-) connaissance de la langue des signes et de la culture sourde fait que la modalité visuo-gestuelle est regardée au travers d’a priori liés aux conflits linguistiques. Les parents étant entendants, l’enfant doit l’être afin d’assurer un équilibre comunicationnel au sein de la famille et de la société. À partir de données recueillies lors d’entretiens semi-guidés avec des parents de Canada et de France, nous souhaitons explorer les rapports que les parents peuvent avoir avec l’apprentissage de la langue des signes, voire l’immersion dans la communauté sourde et par conséquent dans le bilinguisme sourd, et définir s’ils établissent des liens antinomiques entre l’oralisation et la langue des signes.

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De la loi au choix : l’information aux parents, point nodal pour un développement équilibré des parcours de scolarisation des élèves sourds français

Article de Marie Perini

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 95-116.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Surdité, Scolarisation, Bilinguisme, Intégration scolaire, Inclusion, Écrit, Accessibilité, Représentation sociale, Langue des signes

En France, depuis la loi du 11 février 2005, les parents peuvent choisir pour leur enfant sourd entre une scolarisation bilingue LSF-français écrit et une scolarisation monolingue, français oral-français écrit. Cette loi s’est vue accompagnée ces 15 dernières années de la création progressive des dispositifs permettant la mise en place concrète d’une scolarisation bilingue. Comment expliquer alors la part toujours aussi faible de ce mode de scolarisation sur le territoire (5 % des élèves sourds environ à la rentrée 2019 selon la Dgesco) ? Il semble que, malgré l’avènement du modèle inclusif dans les textes, le regard défectologique sur la surdité reste très prégnant, empêchant les professionnels de la surdité comme les parents d’enfants sourds d’envisager l’enseignement en LSF comme une option éducative sérieuse. Pour en rendre compte, nous analyserons tour à tour les discours professionnels adressés aux parents d’enfants sourds, les discours scientifiques et les discours institutionnels. Nous exposerons ensuite certains des préjugés les plus fréquents à l’encontre de l’enseignement en LSF et tenterons d’y répondre à l’aide des données issues de la littérature scientifique récente, espérant ainsi contribuer à poser les jalons d’un choix éclairé entre deux options éducatives légitimes.

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Des projets alternatifs pour promouvoir le pouvoir d’agir des adultes en situation de handicap

Article de Richard Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 85-96.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Identité, Représentation sociale, Participation, Usager, Émancipation, Autonomie, Empowerment, Adulte, Accompagnement, Projet, Accompagnant éducatif et social

À quoi faisons-nous référence lorsque nous parlons de « comportements problèmes » et plus globalement de « handicap », de « déficients intellectuels », parfois encore de « troubles du comportement » ? Il est rare que ces façons de nommer les personnes accompagnées dans les ESMS soient remises en question ou fassent l’objet d’une réflexion in situ. Seules les personnes concernées manifestent de fortes réticences à être nommées en lien avec un aspect, une particularité de naissance.
Un certain nombre de clichés que nous véhiculons au travers des mots que nous employons procèdent encore fréquemment de réductions identitaires des personnes et peuvent favoriser des pratiques d’accompagnement stéréotypées. Ces stigmates peuvent révéler des pratiques qui font référence à des pédagogies orthodisciplinaires, centrées sur l’aspect lésionnel du handicap et font peu de place à l’intelligence des sujets concernés et à leur pouvoir d’agir.

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Quel avenir pour la vieillesse ?

Article de Marc Ferrero

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 405, juillet-août 2023, pp. 67-75.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Représentation sociale, Prise en charge

Quel avenir pour la vieillesse ? Voilà comment Marc Ferrero aborde cette question du vieillissement en s’intéressant à ses conséquences psychologiques, au regard que la société porte sur ses « vieux », à la prise en charge des personnes âgées par leurs proches et les institutions… Si les progrès de la médecine nous feront vivre plus longtemps, les caractéristiques physiques et psychologiques qui ponctuent le grand âge doivent être abordées sans tabou et sans jugement pour que l’attitude des soignants et des aidants soit propice à la rencontre, dans le respect du parcours de nos aînés et de leur dignité.

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La création des "espaces de bienveillance" auprès des mères noires pour une guérison collective : l'exemple du projet pilote par "Hoodstop les violences sexuelles" et les "Super Voisines"

Article de Julie Quynh Nhi Tran, Fatima Gabriela Salazar Gomez

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 289, juin 2023, pp. 52-73.

Mots clés : Travail social : Métiers, Intervention sociale, Femme, Mère, Migration, Racisme, Discrimination, Représentation sociale, Périnatalité, Bientraitance, Québec (province du)

La revendication pour une société plus juste a été omniprésente suite aux mouvements sociaux au Québec, comme après Black Lives Matter et la mort de Joyce Echaquan. Dans le milieu féministe, l'émergence des espaces de réflexion sur les services en soins de santé en tenant compte de l'imbrication des diverses oppressions envers les communautés marginalisées a permis de mettre en place des initiatives pour investiguer sur ces enjeux. Cependant, les stéréotypes raciaux demeurent présents dans l'offre des services psychosociaux, ce qui fut le cas dans la conceptualisation d'une offre d'emploi dans le milieu périnatal au Québec qui continue à profiler les mères noires. Pour remédier à cette situation, une collaboration pour la création d'un projet pilote entre Hoodstock et le Regroupement naissances respectées a eu lieu afin d'accompagner les mères noires, notamment en situation de vulnérabilité, dans les soins périnataux, à l'aide des espaces de bientraitance-bienveillance, également nommés « cercles de guérison », ce que l'article propose comme une nouvelle pratique d'intervention sociale. Dans un premier temps, les auteures contextualisent la problématique du profilage racial et social des mères noires par des intervenantes sociales québécoises. Dans un deuxième temps, elles posent le cadre théorique de la théorie critique de la race (critical race theory) en travail social (Daftary, 2020) - s'inscrivant dans le courant de la décolonisation des savoirs —, qui leur permet d'analyser et de discuter les pratiques mises en place pour créer des espaces favorisant la collectivisation des vécus à titre de femmes, noires, mères et demandeuses d'asile. Dans un troisième temps, elles présentent les apprentissages durant ce projet pilote, ainsi que des recommandations des actions à entreprendre en cas de volonté de créer des espaces de bientraitance-bienveillance auprès des mères noires avec un statut d'immigration précaire.

Faire famille par don d’enfant ou par don d’ovocytes en situation transculturelle

Article de Isam Idris

Paru dans la revue Dialogue, n° 240, juin 2023, pp. 127-138.

Mots clés : Enfance-Famille, Don, Don d'ovule, Culture, Enfant, Parentalité, Migration, Adoption, Procréation médicalement assistée, Représentation sociale

À partir du cadre de consultation d’évaluation préalable à la prise en charge dans la consultation transculturelle, l’auteur aborde deux situations d’accompagnement culturellement éclairé à la parentalité par don traditionnel d’enfant et par adoption dans la première situation et par don à la fois légal et légitime d’ovocytes dans la seconde. Les représentations culturelles de la parentalité chez les deux familles migrantes se trouvent dynamisées par la loi du pays d’accueil et les techniques de procréation médicalement assistée pour donner lieu à des métissages et à de nouvelles manières de faire famille en situation migratoire. L’étrangeté des représentations et des pratiques culturelles de la parentalité implique un décentrage clinique évitant leur interprétation par des troubles psychiques ou leur réduction à des croyances n’ayant pas ou peu de poids face à la science.

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De quoi la vieillesse est-elle le nom ? Vieillir dans la société contemporaine

Article de Patrice Desmare, Rabie Fares, Laurence Hardy

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 103, mai 2023, 118 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Concept, Psychosociologie, Norme sociale, Représentation sociale, Dépendance, Rôle social, Violence institutionnelle, Lieu de vie, Café, Médiation, Relation travailleur social-usager, Famille, Assistance, Sociologie

« Ca craint de vieillir ». Cela craint d'autant plus que selon INSEE, la part des personnes âgées de soixante-cinq et plus représentera d’ici 2070 près de 30% de la population (20% à heure actuelle) Pour alarmante qu'elle puisse être, cette « recrudescence » de personnes vieillissantes ne présume cependant pas de ce que sera ou pourra être un « vieux » d’ici cinquante ans ni quel(s) problème(s) cela posera au regard des choix politiques et économiques, des progrès médicaaux et des transformations sociétales.

Néanmoins, le monde moderne a porté un regard nouveau sur la question relative à l’âge. Le développement des sciences (médecine, psychologie, pédagogie, etc.) et des institutions (scolaires, judiciaires, etc.) y ont largement participé. Ainsi tout pourrait paraitre au mieux dans le meilleur des mondes. Cependant, depuis quelques mois, les personnes âgées sont bien malgré elles, au cœur de l'actualité. En effet, dans son livre Les fossoyeurs, Victor Castanet n'hésite pas à dénoncer la maltraitance d'un système qui génère des pratiques que l'on pensait, à tort, appartenir au passé.

[…] Si l’on ne peut remettre en cause la légitimité de la prise en charge de la dépendance, certains auteurs s'inquiètent toutefois d'une vision avant tout techniciste et rationnalisées de l’accompagnement proposé, laissant finalement peu de place aux désirs et à l'avis des personnes concernées. Cette volonté de ne considérer le vieillissement qu'à partir et essentiellement de ses incapacités, de ses empêchements, appelle à se poser la question suivante : la vieillesse ferait-elle peur ? […] Il semble donc plus que jamais nécessaire de réfléchir aux conditions sociales de production de la vieillesse et de porter le regard sur les représentations sociales qu'elles engendrent. De la même manière que Pierre Bourdieu écrivait « la jeunesse n’existe pas » (1984), par analogie, la vieillesse n'est qu'un mot, car l’âge n'est jamais qu'une donnée biologique socialement manipulée et manipulable. La jeunesse et la vieillesse se définissent à travers un rapport de force et d'une certaine façon dans la lutte. Ainsi, il n'y a pas une vieillesse, mais plusieurs, qui se côtoient, s’évitent, se supportent. Il existe dont plusieurs manières d'être vieux et tous les vieux ne se ressemblent pas. Et à chaque époque correspond une certaine vision de la vieillesse […] Comment devient-on vieux aujourd’hui et quels sont les éléments qui participent à la modification des représentations sociales de la vieillesse ? Et à partir de quels indicateurs subjectifs la vieillesse apparaît : le regard, le comportement (verbal et non verbal) des autres, la mise à l’écart social ? Ce sont à toutes ces questions, et bien d'autres encore, que les contributeurs-trices de ce numéro vont tenter de répondre.

" Debout les Aîné·e·s ". Un plaidoyer pour développer ou restaurer le pouvoir d’agir

Article de Vincent Verbeeck

Paru dans la revue Vie sociale, n° 40, mai 2023, pp. 35-47.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Vieillissement, Invisibilité sociale, Citoyenneté, Empowerment, Sociologie, Représentation sociale

L’auteur tente ici de partager à la fois son ressenti et ses constats, éclairés des analyses des spécialistes de la vieillesse, pour interroger la place et le rôle dévolus aux Aîné·e·s dans notre société.
La réponse semble être dans l’initiative des Aîné·e·s, les premièr·e·s « sachant·e·s » sur la vieillesse par leur expertise d’usage, de se mobiliser eux(elles)-mêmes et, dans leur autoreprésentation, de prendre la parole pour « faire bouger les lignes ».

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