Article de Sylvain Guédo
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 520-521, 522-523, septembre-décembre 2019, pp. 297-326.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeune en difficulté, Rupture, Recherche en sciences sociales, Entretien, Jeune, Parcours institutionnel, Relation familiale, Décrochage scolaire, Lien social, ASE, Errance, Fugue, Précarité, Addiction, Marginalité, Prévention spécialisée, Accompagnement, Protection de l'enfance, Travailleur social, Formation
La Sauvegarde de l'enfant à l'adulte 35 (SEA35), quel que soit son lieu d'exercice, est confrontée au phénomène de la rupture, dans le parcours des jeunes accompagnés au sein des différents dispositifs de prise en charge de l'aide sociale à l'enfance. Ces jeunes, qu'ils soient en fugue de leurs familles d'accueil, de leurs familles naturelles, ou qu'ils soient de jeunes adultes en errance dans l'espace public sont des jeunes bien repérés par la Prévention spécialisée. Cette dernière a pour première mission d'observer, d'analyser les besoins et les demandes des jeunes, en tenant compte de leurs espaces de vie pour élaborer une intervention éducative et les soutenir dans leur émancipation de leur pleine citoyenneté...
Article de Hélène Romano
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 28-34.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Maltraitance, Enfance en danger, Enfant maltraité, Trouble du comportement, Mémoire, Trouble du sommeil, Addiction
Si les conséquences des violences subies sont dues à des mécanismes à la fois psychologiques et neurobiologiques, de façon plus ou moins consciente, l’enfant développe des stratégies d’évitement pour limiter les risques de réactivation de ce qui s’est construit comme une mémoire traumatique. Néanmoins cette mémoire rejaillit souvent dans la manifestation de troubles du comportement, du sommeil, ou dans des conduites dangereuses, des addictions.
Mais, dans un monde adulte où ces troubles sont tellement méconnus, l’enfant traumatisé se trouve le plus souvent étiqueté « d’hyperactif », « d’ingérable », « de déstructuré et déstructurant », voire de « psychotique » ou de « caractériel » Pour éviter cette réaction qui ne peut apporter de solutions à ces troubles), il faut sortir du déni et reconnaître l’incidence de la mémoire traumatique. Il reste à ce niveau beaucoup à faire pour que tous ces enfants aux vies fracassées puissent reprendre confiance en eux, en nous et surtout… en la vie.
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