Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 448

Votre recherche : *

Etre animateur auprès des tout-petits

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 244, mars-avril 2024, pp. 38-43.

Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune enfant, Séparation, Émotion, Posture professionnelle, Animation, Relation éducative, Nourrisson, Relation équipe éducative-famille, Management, Équipe

Animer, c'est s'engager dans un ensemble souvent complexe de relations : avec les collègues, les partenaires, les familles... et le public. Chaque public exige de l'animateur une "réflexion d'avant action". Quand le public est composé d'enfants de 2 à 6 ans, quels sont les points de vigilance à observer ?

De l'expérience personnelle à une catégorie de l'action publique : les endeuillés dans les débats parlementaires

Article de Camille Collin

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 150, 2024-1, pp. 31-46.

Mots clés : Santé-Santé publique, Deuil, Politique sociale, Émotion, Société, Mort, Santé publique

Les politiques sociales, de santé et du funéraire se montrent de plus en plus soucieuses de l’impact de leurs mesures sur les personnes en deuil. Cette nouvelle visibilité publique des endeuillés pose toutefois la question de la reconnaissance et de l’unification d’un ensemble de personnes que ne rassemble, a priori, que la seule expérience de la perte. À partir de l’étude d’un corpus de travaux parlementaires, cet article propose d’analyser les ressorts de la catégorisation des endeuillés comme destinataires de l’action publique. En dépit des arguments qui s’opposent à la politisation du deuil et à la reconnaissance des endeuillés comme un sujet collectif, l’analyse de la parole parlementaire témoigne de la construction des endeuillés comme un public vulnérable, tant du fait des responsabilités qui lui incombent (prendre en charge et organiser le départ du mort) que de la nécessité de réorganiser matériellement sa vie à la suite d’un décès. Toutefois, cette reconnaissance ne permet pas d’inscrire durablement le deuil dans les rapports sociaux et contribue, en cela, à sa dépolitisation.

Accès à la version en ligne

La conjugaison des temps et ses aléas confusionnels en périnatalité

Article de Elisabeth Darchis

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 19-35.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Thérapie familiale, Temps, Répétition, Psychanalyse, Génération, Histoire familiale, Psychisme, Émotion, Périnatalité, Symptôme

La période périnatale suscite un bouleversement psychique de la famille où le passé, le présent et le futur s’entremêlent. Quand des traumatismes ont affecté des générations en amont, il est possible qu’un passé non élaboré resurgisse à la naissance d’un enfant. Des organisations défensives délétères se transmettent sans transformation. Une confusion des temps peut s’installer, entre passé et présent, obturant le futur, plongeant la nouvelle famille dans de la désorganisation, faisant apparaître des symptômes. Les autrices proposent un éclairage théorique, puis des vignettes cliniques dont un accompagnement de thérapie familiale psychanalytique périnatale pour permettre à la nouvelle famille de se différencier et de construire un avenir détoxifié et « déconfusionné ». Le développement favorable de l’enfant et une parentalité plus harmonieuse peuvent en découler au bénéfice de tous.

Accès à la version en ligne

Décrypter le modèle managérial

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 91-97.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Organisation du travail, Émotion, Socialisation, Conditions de travail, Concurrence, Individu, Rentabilité, Risques psychosociaux, Souffrance psychique

La modernisation managériale se caractérise par une focalisation sur l’humain, sur la personne au détriment du respect de la professionnalité. Elle crée une atomisation du monde du travail où la mobilisation d’un certain type d’émotions vise à conformer la subjectivité des salariés aux objectifs des directions et à leur rationalité économique. Les collectifs informels de salariés ont été déstabilisés et ont fait place à une compétition effrénée où chacun cherche à tirer du travail le maximum de récompenses personnelles et de satisfaction narcissique.

Accès à la version en ligne

Des ateliers re-créatifs en formation d’éducateurs de jeunes enfants : ou comment ces espaces de rencontre en soi relient à plus grand

Article de Sandrine Lucas

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 40-46.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Créativité, Corps, Jeune enfant, Émotion, Affectivité, Formation professionnelle, Atelier, Éveil, Culture, Rencontre

La broyeuse économique voudrait nous faire accroire que la vie c’est froid comme un écran tactile. Que nos missions de travailleur·ses du médico-social seraient comptables. Foin de nos émotions, ça nous ferait perdre de l’argent. Nos émotions sont vivantes et partageables. Elles nourrissent nos pratiques des liens si on se donne la peine de leur redonner du temps conté (et pas compté) et de l’espace. Pousser les murs, c’est comme faire pousser des graines d’utopie.

Accès à la version en ligne

« Qu’ils souffrent plus jamais, les charognes ! » : comment le goût de la médecine vint à Louis-Ferdinand Céline

Article de Jean Charles Basson

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 22-30.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Médecine, Littérature, Corps, Socialisation, Guerre, Vocation, Émotion

La publication récente de deux « inédits » de Céline permet de soutenir que le goût de la médecine lui vint selon le précipité suivant provoqué par sa participation à la Grande Guerre et à ses suites : rompre avec ses dispositions premières ; se gaver des humeurs des corps suppliciés, à commencer par le sien ; se voir inculquer la médecine sur le tas, au sens premier du terme.

Accès à la version en ligne

"Je vous écoute..."

Article de Louis Hector, Nathalie Micou, Eric Lotterie, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 284, Janvier 2024, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Psychiatrie, Posture professionnelle, Implication personnelle, Parole, Entretien, Rencontre, Accompagnement, Cadre thérapeutique, Soin, Relation soignant-soigné, Émotion, Distance, Délire, Pair aidant, Thérapie, Psychothérapie, Transfert, Contre-transfert, Communication, Communication verbale, Communication informelle, Sexualité

Peut-on soigner sans prendre le temps d’évoquer avec le patient ce qui le préoccupe, l’angoisse, l’agite, sans se poser avec lui pour découvrir ce qu’il a à nous raconter de son vécu, de son ressenti ? Mais sait-on vraiment ce que signifie écouter ? Comment recevoir cette parole sans timbre, balbutiante, désincarnée, délirante, agressive voire violente ? Que faire de l’innommable ? Il ne s’agit pas seulement d’être le destinataire et le réceptacle de cette parole, comme un contenant passif prêt à tout accueillir. Il faut détoxiquer, reformuler, élaborer, trouver un fil, quelque chose d’un sens possible et partageable.
Ce dossier constitue les actes des 9es Rencontres soignantes en psychiatrie organisées par la revue Santé mentale le 17 octobre 2023 à Paris sur le thème : « “Je vous écoute… ” : comment recevoir la parole du patient ? »
Il contient les articles suivants :
- « Je vous écoute… » Comment recevoir la parole du patient ? ;
- « Être écouté de façon entière » ;
- L’entretien à l’épreuve du délire ;
- Écouter, c’est permettre à l’autre de s’écouter ;
- Parfois, écouter ne suffit pas ;
- Un fil d’Ariane pour l’entretien clinique ;
- « Donc, si je comprends bien… » ;
- Travail émotionnel de l’écoute ;
- « J’ai plus d’érection ! C’est vos cachetons… » ;
- Quand la parole de l’autre nous saisit ;
- L’Open Dialogue : un miroir de l’écoute ? ;
- Une écoute de l’inclassable.

La compréhension des émotions par les enfants sourds porteurs d’implants cochléaires

Article de Agnès Lacroix, Gaïd Le Maner Idrissi, Audrey Noel, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 4, 2023, pp. 285-309.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Émotion, Enfant handicapé, Surdité, Appareillage, Recherche, Orthophonie

L’objectif de cette étude est de déterminer quels indices (prosodie, expressions faciales ou contexte) sont privilégiés par les enfants équipés d’implants cochléaires (IC) lorsqu’ils interprètent les états émotionnels des personnes. Vingt-et-un enfants porteurs d’IC et 110 enfants normo-entendants ont visionné une série de 24 vidéos dans lesquelles nous avons manipulé la valence émotionnelle (positive ou négative) de trois indices. Les enfants devaient identifier l’état émotionnel du protagoniste et justifier leur réponse. Les résultats ont montré que les utilisateurs d’IC donnaient la priorité au contexte plutôt qu’aux expressions faciales ou à la prosodie. Pour les utilisateurs d’IC, l’âge chronologique est corrélé à une plus grande prise en compte des expressions faciales, tandis que la durée d’utilisation de l’IC n’a pas influencé la reconnaissance des émotions. Nos résultats fournissent des informations précieuses qui devraient participer à améliorer le contenu de la prise en charge orthophonique pour les enfants utilisateurs d’IC. La présentation multimodale a semblé perturber les enfants utilisateurs d’IC. Nous devons les encourager à tenir compte de tous les indices, tant linguistiques que paralinguistiques.

Accès à la version en ligne

Désobéir pour des raisons déontologiques : jusqu'où peut-on aller ?

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 242, novembre-décembre 2023, pp. 36-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Déontologie, Hiérarchie, Management, Équipe, Émotion, Éthique, Formation, Travail

Travailler, c'est en partie se conformer (à une pratique, à un cadre de référence), et c'est aussi initier, s'engager, inventer. La question de l'obéissance est assez délicate, mais qu'en est-il de la désobéissance ? Existe-t-elle au travail, et si oui, comment se manifeste-t-elle, et jusqu'où est-elle envisageable ?

L'intolérance à la frustration...

Article de Pierre Oswald, Ariane Bilheran, Catherine Zittoun, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 281, octobre 2023, pp. 25-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Autorité, Émotion, Enfant, Frustration, Psychopathologie, Tolérance, Trouble du comportement, Violence

"L’être humain grandit en dépassant la frustration. En psychiatrie, la mention « intolérance à la frustration » est parfois brandie pour qualifier un comportement impulsif et violent. Trop souvent, cette « sentence » est assenée hors contexte, alors qu’elle masque de réelles privations et une utilisation rigide du cadre de soin. Cette lecture place alors l’usager et les soignants dans une impasse. La réflexion clinique permet de sortir des réponses en miroir (isolement, contention, pacification) et de se réancrer dans la psychopathologie."
Sommaire du dossier :
- OSWALD Pierre. L’intolérance à la frustration n’est pas un trouble
- BILHERAN Ariane. Canaliser la frustration : du rôle de l’autorité…
- ZITTOUN Catherine. Clinique de la frustration chez l’enfant
- MIGNOT Lisa. Évaluer l’intolérance à la frustration
- RAOULT Patrick Ange. Ados intolérants à la frustration ? Vraiment ?
- DOUVILLE Olivier. Frustration, manque et séparation
- FRIARD Dominique, TERRENOIR Vincent. Frustration et violences à l'hôpital
- ROHR Loïc, LANQUETIN Jean-Paul. "Ici, on travaille la frustration !"
- COMBRET Michel. Accompagner la tolérance à la frustration