PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Régis Guyon, Olivier Maulini, Michael Young, Anne Marie Chartieret al.
Paru dans la revue Diversité, n° 204, janvier-juin 2024, 427 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Université, Politique de formation, Programme d'enseignement, Savoir, Compétence, Élève, Inégalité
Éditorial
Régis Guyon : Penser les savoirs pour panser l’école ?
Entretien avec Olivier Maulini : La formation des enseignants : en tension entre PISA et Shanghai
Entretien avec Michael Young : « Ma définition du curriculum a toujours été de commencer par poser la question suivante : qu’est-ce qui compte en tant que connaissance ? »
1. Le choix et la justification des savoirs
2. Les curricula en acte
3. Des savoirs et des éducations
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 290, septembre 2023, pp. 36-43.
Mots clés : Travail social : Métiers, Formation, Assistant de service social, Université, Diplôme, Approche historique, Organisme de formation, Coopération, Cadre de l'intervention sociale, Professionnalisation
Cet article met la focale sur les années 1970 qui initient le débat public, toujours actuel, autour de la question de la reconnaissance des diplômes du travail social par l'université sur fond d'ouverture de l'offre de formation de celle-ci au secteur social. Obtention de la licence par équivalence, à dispositif de formation quasiment inchangé, ou bien fabrication d'un nouveau cursus intégré hybridant formation universitaire et formation professionnalisante ? Quels chemins emprunter ?
Article de Ana Paula Garcia, Jacqueline Marques, Stéphane Rullac
Paru dans la revue Écrire le social, n° 5, août 2023, pp. 13-28.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation professionnelle, Travailleur social, Enseignement à distance, Université, Relation pédagogique, Épidémie, Portugal
Cette étude descriptive vise à comprendre la perception qu’ont les enseignants des conséquences de la crise sanitaire sur le type d’enseignement-apprentissage et les méthodologies d’évaluation, quel est leur impact sur le processus d’apprentissage, la réalisation des objectifs et des compétences, et quels sont les principales limites et les principaux avantages au cours des stages. L’instrument de collecte des données a été l’enquête menée auprès des enseignants de premier cycle en travail social. En ce qui concerne le processus d’apprentissage, les étudiants ont trouvé qu’il était plus difficile de se concentrer et qu’il y avait constamment des problèmes techniques et d’accès à Internet. La distance a été le principal impact sur les relations étudiants-enseignants. Les objectifs et les compétences ont été partiellement atteints pour la majorité des étudiants, soulignant la distinction, pour leur réalisation, entre les cours théoriques, théorico-pratiques et pratiques. L’acquisition de compétences relationnelles, argumentatives et orales a été la plus affectée, mais, d’un autre côté, d’autres compétences ont été approfondies. Il y a eu une transposition des méthodologies de l’enseignement en face à face à l’enseignement en ligne, avec des conséquences pour les enseignants et les étudiants.
Entretien avec Agnès van Zanten : « Il faut éviter de confondre des actions destinées à renouveler le profil des élites et celles visant à réduire les inégalités d’éducation »
Entretien avec Emmanuelle Picard et Julien Barrier : « Le système universitaire français bénéficie d’une autonomie très encadrée »
1. L'enseignement supérieur à l'heure de la grande compétition
2. L'accès à l'enseignement supérieur
3. La carte etles formations
Paru dans la revue Cahiers français, n° 427, mai-juin 2022, pp. 15-85.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Approche historique, Science, Chercheur, Financement, Université, Recherche universitaire, Union européenne, Sciences humaines et sociales, Entreprise, Innovation, CNRS
La recherche française marque le pas depuis déjà une vingtaine d'années. Or ce recul porte atteinte à nôtre capacité d'innovation comme à notre dynamisme économique. Comment expliquer cette moindre performance ? Que faire pour regagner le terrain perdu ? Cahiers français consacre un dossier complet à cet enjeu essentiel pour l'avenir du pays, sans éluder les points sensibles ni tomber dans le déclinisme
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 9-21.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Approche historique, Professionnalisation, Savoir, Université
L’étonnante permanence des grands traits du système de formation des travailleurs sociaux, malgré ses transformations régulières, est au cœur de cette contribution. L’auteur montre que ce système est en réalité l’expression du croisement de deux matrices épistémiques qui ont engendré ce modèle français singulier d’écoles professionnelles de métier, notamment sous l’angle du statut des savoirs enseignés. La nouvelle « ère géologique » dans les champs du social et de la formation rend cependant désormais possibles des reconfigurations institutionnelles et curriculaires comme le manifestent les deux exemples retenus : l’approche du territoire par des outils scientifico-pragmatiques ; l’approche ethnographique de l’activité d’enquête des professionnels.
Article de David Pichonnaz, Kevin Toffel, Lilian Mathieu, et al.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 240, décembre 2021, pp. 4-77.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie du travail, Profession, Socialisation, Enseignant, Militantisme, VAE, Expérience, Aide soignant, Qualification professionnelle, Diplôme, Organisation du travail, Université, Création d'entreprise, Taylor (Frederick Winslow)
- Pour une sociologie structurale du travail
- L’engagement enseignant des soixante-huitards
- L’expérience comme ressource alternative pour des femmes des classes populaires ? : passer le diplôme d’État d’aide-soignante par VAE
- Note de lecture : Taylor, la division du travail et les « espèces humaines »
- Les passeurs de l’entrepreneuriat à l’université
Article de Lama Kabbanji, Antonina Levatino, Sorana Toma, et al.
Paru dans la revue Plein droit, n° 130, novembre 2021, pp. 3-25.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Étudiant, Université, Droit des étrangers, Mobilité géographique, Discrimination, Accueil, Sélection, Statut, Union européenne
Sixième pays d’accueil des étudiantes et étudiants étrangers à l’échelle internationale, la France semble en perte de vitesse, concurrencée sur le marché mondial de l’enseignement supérieur. De nouvelles destinations émergent, à l’exemple de la Turquie, reconfigurant les dynamiques de la migration internationale pour études. Sans rien renier de leur obsession du « risque migratoire », les pouvoirs publics ont, avec l’élaboration du plan « Bienvenue en France » en 2018, érigé la marchandisation de l’enseignement et de la recherche en nouveau paradigme de la politique universitaire. Faire payer plus cher pour attirer davantage est, en somme, la nouvelle stratégie d’attraction, aussi paradoxale qu’inégalitaire, appliquée à celles et ceux souhaitant étudier en France. La sélection tant géographique que financière des demandes d’admission au séjour pour études va de pair avec la promotion d’une délocalisation des formations payantes à l’étranger, et en particulier dans les pays d’Afrique francophone. Et, si l’histoire révèle la dimension structurelle des logiques sélectives et utilitaristes des politiques universitaires à l’égard des personnes étrangères, le mal nommé plan « Bienvenue en France » laisse présager une restructuration sans précédent de l’espace universitaire français.
Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 49-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Savoir, Recherche, Cadre, Management, CAFERUIS, Projet, Compétence professionnelle, Démarche qualité
Un retour d’expérience sur un double cursus CAFERUIS‐Master permet de rendre compte de l’impact que peut avoir l’inclusion des savoirs académiques et de la pratique de la recherche dans le socle de compétences des cadres du secteur social et médico‐social. Un des enjeux des enseignements universitaires est de les confronter à la complexité de leur environnement professionnel et de les accompagner d’une posture de praticien à celle de praticien‐chercheur, en capacité de livrer une analyse réflexive et critique des missions et tâches qu’ils sont (ou seront) amenés à assurer, comme la conduite de projet, la mise en place d’une démarche qualité ou d’un groupe d’analyse de pratiques. Si l’implication des professionnels dans la réalisation d’un travail de recherche à partir d’une problématique « de terrain » participe à l’intériorisation de dispositions réflexives, leurs transpositions (en dehors de l’espace de la formation) et leur pérennité s’avèrent conditionnées à la capacité des établissements à s’institutionnaliser en organisations réflexives.
Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 40-48.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Éducation spécialisée, Université, Savoir, Approche clinique, Réforme, Approche historique, Référentiel, Professionnalisation, Compétence professionnelle, Certification, Bureaucratie
L’article soutient la nécessité des références à la clinique et aux savoirs dans la formation des travailleurs sociaux. Partant d’une approche historique du diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé, l’auteur
dénonce les risques de technocratisation des formations et des pratiques induits par les réformes 2007 et 2018. L’article s’ouvre sur un pari : celui de la formation des éducateurs à l’université, comme possibilité de relance de la dialectique clinique‐savoirs et mode de subversion des logiques de compétences à l’œuvre dans les référentiels DE.