PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 1, 2023, pp. 5-30.
Mots clés : Enfance-Famille, Attachement, Théorie, Prise en charge, Culture, Relation enfant-mère
À partir de vignettes cliniques relatant des « ratés » du processus d’attachement ou de sa diversification nous montrons comment la connaissance et la prise en compte par les thérapeutes de la diversité des modèles d’organisation familiale sont utiles aux tentatives de réparation, voire de création d’un lien d’attachement lorsque celui-ci ne s’est pas construit de manière adéquate ou a disparu.
Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2020, pp. 193-216.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Relation familiale, Théorie, Attachement, Psychologie du développement, Adaptation, Outil, Société, Culture, Liban
Cet article s’interroge sur la validité et les limites de l’utilisation des théories et des outils d’évaluation des liens d’attachement développés dans des contextes américains et européens pour l’évaluation de la qualité de l’attachement dans d’autres cultures comme celle du Moyen-Orient. Il présente une étude exploratoire d’un outil de mesure de l’attachement, les Cartes de modèles individuels de relations (CaMir) sur un échantillon d’enfants libanais (N = 410) parlant la langue arabe. L’analyse factorielle en composante principale sur une version simplifiée (37 items) du CaMir a permis de trouver des catégories d’attachement proches de celles développées par la théorie de l’attachement mais leur expression se trouve être nuancée en fonction de la culture examinée. Cet article discute de la relation entre l’attachement et le mode d’interaction sociale caractérisé par la connectivité relationnelle.
Article de Henri LEHALLE, Michael THOMAS, Frank BAUGHMAN, et al.
Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2014, 396 p..
Mots clés : Psychologie cognitive, Développement cognitif, Psychologie du développement, Théorie, Culture, Modèle, Enfant, Nourrisson
Le développement est la grande affaire des psychologues. Pourtant rien n'est plus difficile que de déconstruire des liaisons étroites entre phénomènes [...]. Le développement des fonctions et des comportements est engendré par le développement cérébral mais l'influence à son tour. [...] Comment se représenter et prendre en compte une telle complexité ?
En 1891, le sociologue finlandais Edward Westermarck publie The history of human marriage, considéré comme l'un des textes fondateurs des études modernes sur la famille dans la mesure où il rompt nettement avec certains présupposés évolutionnistes. Dans cet ouvrage, Westermarck affirme que la prohibition de l'inceste provient d'une aversion innée pour les rapports sexuels entre les personnes ayant vécu ensemble depuis leur prime jeunesse. Très vite, cette affirmation a été contestée, notamment par Emile Durkheim et Sigmund Freud. Il en a résulté une importante discussion, constituant l'une des matrices des débats sociologie/psychanalyse. Nous restituons ici le déroulement et la configuration de cette controverse, pour en dégager ensuite les principaux enjeux : la signification inconsciente de la crainte de l'inceste, la dimension culturelle de la prohibition, le statut social de la transgression. Ceci conduit à souligner les différences dans le traitement de la thématique de l'inceste, non seulement entre les sciences sociales et la psychanalyse, mais aussi à l'intérieur des sciences sociales, entre la sociologie et l'anthropologie. L'aspect nécessairement transférentiel d'une telle problématique est mis en relief.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 299, juillet-août 2012, pp. 54-59.
Mots clés : Discrimination, Identité, Représentation sociale, Opinion publique, Théorie, Psychanalyse, Psychosociologie, Groupe d'appartenance, Identité sociale, Droits de l'homme, Différence, Culture, Marxisme
Est-il légitime d'associer dans une même problématique "discrimination" et "identité" ? Diverses études montrent que les comportements discriminatoires (sexisme, xénophobie, racisme...) ne sont pas sans rapports avec des revendications identitaires, et avec des représentations et attitudes relatives aux hiérachies sociales et aux relations intergroupes.