PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° Hors-série août 2021, août 2021, pp. 47-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Carence familiale, Homicide, Prise en charge, Thérapie, Psychomotricité, Hôpital, Femme
L'exercice de la psychomotricité auprès de personnes détenues présentant un trouble psychiatrique invite à la rencontre de femmes victimes de violences conjugales étant passées à l'acte sur leur conjoint. Leur parole faisant défaut, leur corps se fait témoin de leurs souffrances. La psychomotricité, par son attention au langage corporel, s'engage dans la restauration des liens corps-psyché nécessaires à l'ancrage identitaire et au mieux-être.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 89-111.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abus sexuel, Inceste, Pédophilie, Répétition, Thérapie, Approche systémique, Prise en charge, Honte, Culpabilité, Victime, Identité sexuelle, Enfant maltraité, Thérapie familiale, Traumatisme, Image de soi
La pratique clinique avec les auteurs d’abus sexuels se révèle riche d’enseignements utiles à l’accompagnement thérapeutique des victimes. Je voudrais ici nuancer certaines idées reçues et m’affranchir d’une vision manichéenne auteurs-victimes qui s’avère contre-productive sur le plan clinique. Diaboliser l’agresseur, présenté comme entièrement mauvais, n’aide pas la victime à élaborer ses pénibles sentiments de honte et de culpabilité, aussi infondés soient-ils, en partie liés à la relation complexe et ambivalente qui a pu se nouer entre eux. Des pistes cliniques intégrant cette complexité seront suggérées.
Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 141-157.
Mots clés : Enfance-Famille, Grands-parents, Famille, Maltraitance, Enfant maltraité, Abus sexuel, Réseau, Responsabilité, Prise en charge, Thérapie
La prévalence des situations de maltraitance sur enfants demeure importante, celles-ci intervenant habituellement dans le cadre familier de la jeune victime. Si de nombreux aspects théoriques et cliniques des formes de maltraitance sont aujourd’hui étudiés, peu de travaux se centrent sur les questions spécifiques des transgressions commises par les grands-parents. À partir d’une vignette clinique, l’auteur montre l’utilité d’une prise en charge s’appuyant sur les temps successifs que constituent l’évaluation et le traitement. Tenir un cadre et évaluer, c’est-à-dire faire émerger d’un côté les ressources, de l’autre les défaillances, représente par essence un temps constructif. Quatre catégories principales de fonctionnement psychique des grands-parents maltraitants sont retrouvées. Comme la plupart de ceux-ci relèvent de soins individuels et familiaux, on gagne en efficacité par une diffraction des tâches via un travail en réseau.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 175-184.
Mots clés : Addiction, Drogue, Cannabis, Prise en charge, Adolescent, Jeune majeur, Hospitalisation, Soin, Thérapie, Émotion, Traitement ambulatoire
La clinique Dupré a mis en place un service d’addictologie et de consultation ambulatoire qui opère un travail de liaison au sein des unités d’hospitalisation en soins/études. Dans cet article, nous décrivons cette activité en soulignant d’abord les influences théoriques et pratiques sur lesquelles reposent nos interventions. Puis nous montrons comment les troubles de la régulation émotionnelle associés à la consommation de cannabis nous ont conduits à développer une modalité d’intervention psychothérapeutique centrée à la fois sur la réduction et/ou l’arrêt de la consommation et sur la régulation des émotions.
Article de Eric Fombonne, Julianne Myers, Alison Chavez, et al.et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 1, janvier-mars 2019, 151 p..
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Diagnostic, Épidémiologie, Technologie de l'information et de la communication, Dépistage, Thérapie, Parents, Prise en charge, Psychologie du développement
Il y a dix ans exactement paraissait un numéro d'Enfance intitulé : Le diagnostic d'autisme, quoi de neuf ? Fruit de deux jours de colloque international subventionné par la Fondation de France, il offrait un ensemble très complet de contributions multidisciplinaires réalisées par des spécialistes renommés. Ce numéro n'a pas vieilli, car il représentait une avancée anticipant la centration actuelle sur le diagnostic et l'intervention précoces. Dix ans plus tard, le présent numéro intitulé : Diagnostic d'autisme et intervention précoces : quoi de neuf ? fait écho au premier tout en se concentrant sur la double préoccupation majeure d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge adaptée au jeune âge et à sa plasticité. La coordinatrice du numéro, Pr. Bernadette Rogé, est particulièrement bien placée pour traiter ces questions, au vu de son expertise dans les outils diagnostics (ADOS, CHAT, etc.) et dans les programmes d'intervention précoces (ESDM, télésanté). La reconnaissance internationale dont elle jouit lui permet de nous offrir un numéro de haut niveau par la qualité de ses participants et l'actualité des questions abordées. Qu'il s'agisse des avancées offertes par les nouvelles technologies en matière de diagnostic et de thérapies, ou des ouvertures vers une conception dynamique des troubles neurodéveloppementaux via le concept d'"essence" et ses conséquences sur l'épidémiologie, le numéro ne pose pas seulement les bonnes questions, il propose aussi des réponses éprouvées.
Article de Bernard Pachoud, Alain Cochet, Aurélie Véhier, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 202, novembre 2015, pp. 21-75.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Prise en charge, Handicap psychique, Thérapie, Déficience cognitive, Approche clinique, Examen psychiatrique, Neuroleptique, Psychotrope, Psychothérapie institutionnelle, Ergothérapie, Groupe thérapeutique
Dans la schizophrénie, les troubles cognitifs et les troubles du fonctionnement social ont longtemps été considérés comme secondaires. Aujourd'hui, ils sont davantage pris en compte par les soignants et les chercheurs, et les stratégies de soins en sont modifiées. Il ne s'agit plus seulement de viser la rémission des symptômes et la prévention des rechutes mais de permettre aux patients d'améliorer leur fonctionnement social (autonomie, vie relationnelle, professionnelle, loisirs). Différentes approches peuvent être mobilisées pour atteindre cet objectif. Les GEM (Groupes d'entraide mutuelle) permettent à leurs membres de se mobiliser et d'enrichir leur vie sociale.
Article de Henri Jean AUBIN, Amandine LUQUIENS, Danielle CASANOVA
Paru dans la revue Santé mentale (le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie), n° 192, novembre 2014, pp. 21-86.
Mots clés : Alcoolisme, Addiction, Abstinence, Réduction des risques, Prise en charge, Dépendance, Projet thérapeutique, Accompagnement, Médicament, Traitement médical, Relation soignant-soigné, Éducation à la santé, Centre de santé, Psychanalyse, Oralité, Pulsion, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Thérapie, Approche cognitive