PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Julia de Ternay, Maud Lemercier Dugarin, Servane Mouton, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 295, mars 2025, pp. 19-71.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Écran, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Santé mentale, Souffrance psychique, Réseau social, Internet, Psychopathologie, Pathologie, Norme, Enfant, Adolescent, État limite, Intelligence artificielle, Jeu vidéo, Jeu, Réel, Psychiatrie, Prise en charge, Thérapie, Thérapie comportementale et cognitive, Risque
Lorsque l’homme entre en interaction avec des technologies numériques, et aujourd’hui l’intelligence artificielle, quels sont les processus psychiques et cognitifs à l’œuvre, en particulier chez les plus jeunes ? La distinction entre usage courant, problématique et conduite addictive repose sur la perte de contrôle, les conséquences négatives et la détresse de l’individu. Repères pour comprendre, accompagner les usagers en difficultés et développer son « intelligence numérique »…
Ce dossier contient les articles suivants :
- Addictions numériques : quelle réalité clinique ? / Julia de Ternay ;
- Écrans : usage courant ou conduite addictive… / Maud Lemercier-Dugarin ;
- « Quand je joue en ligne, j’oublie tout » / Maud Lemercier-Dugarin ;
- Enfants et écrans : la jeunesse n’est pas à vendre ! / Servane Mouton, Amine Benyamina ;
- Comment les technologies numériques nous transforment / Serge Tisseron ;
- La psyché sous l’emprise des réseaux sociaux / Frédéric Tordo ;
- Léon et Eliott : l’amour numérique ? / Frédéric Tordo ;
- Repérer les pièges du numérique… / Marie-Pierre Fourquet-Courbet, Didier Courbet ;
- Grandir dans une société hyperconnectée / Jocelyn Lachance ;
- Pour en savoir plus.
Le présent travail sur les souffrances des pères vise à mettre à jour la psychopathologie périnatale de la paternité et surtout à envisager la spécificité des états névrotiques, limites et psychotiques du père. La paternité renvoie aux traumatismes infantiles précoces. La dépression paternelle peut constituer pour la psyché vulnérabilisée un moyen de se protéger d’un débordement pulsionnel et d’une forte blessure narcissique, menaçant le Moi d’effondrements sévères. À partir d’un cas clinique, l’autrice souligne l’importance des vécus primaires, des deuils inachevés, des motions pulsionnelles agressives et haineuses et de la dimension autodestructrice que comportent les états dépressifs du père dans la périnatalité.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 63, n° 3-4, juillet-décembre 2024, pp. 274-282.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Abus sexuel, Enfant maltraité, Famille, Prise en charge, Traumatisme, Thérapie, Équipe pluridisciplinaire
Nos sociétés éprouvent toujours des difficultés à entendre que le lieu où un enfant est potentiellement le plus à risque de violences psychologiques, physiques ou sexuelles est sa famille. Les maltraitances infanto-juvéniles interrogent fondamentalement les aspects de lien, de relation et de limites.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2024, pp. 193-213.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Violence, Immigré, Thérapie, Prise en charge, Stress, Précarité, Santé mentale, Souffrance psychique
Les centres régionaux de psychotraumatisme (CRP), créés suite à l’instruction du 19 juin 2018, s’adressent à tous types de victimes d’évènements traumatiques, notamment les personnes migrantes. Si le psychotraumatisme des migrants est aujourd’hui reconnu comme un problème public à part entière nécessitant d’être pris en compte par les services de l’État et les institutions sanitaires, cet article analyse les difficultés que posent l’accueil et la prise en charge des migrants dans les centres régionaux de psychotraumatisme. L’autrice démontre que, si la question de leur prise en charge est moins un enjeu de controverses théoriques qu’elle a pu l’être par le passé, elle reste un sujet de perplexité pratique à l’origine d’un trouble pour les professionnels, dans un contexte de saturation de la psychiatrie. Dans les faits, cet article relève que ce public est accueilli à la marge dans les CRP : en effet les thérapies proposées apparaissent peu adaptées aux personnes en situation de précarité sociale. Si des tentatives d’y remédier se développent, proposant une réponse clinique différenciée pour les personnes migrantes, celles-ci ne sont pas sans poser question : il s’agira ici d’en souligner les logiques, mais aussi les limites.
Il existe des particularités du trouble de stress post-traumatique chez les personnes âgées, y compris lorsqu’elles ont des troubles cognitifs. Il est nécessaire d’insister sur l’importance de son repérage précoce pour mieux comprendre les signes spécifiques de ce trouble chez le sujet âgé. Les psychothérapies de type thérapies cognitivo-comportementales et Eye Movement Desensitization and Reprocessing sont explorées pour leur efficacité et adaptabilité auprès des personnes âgées. Le repérage du trouble de stress post-traumatique devrait être une responsabilité partagée pour leur santé mentale.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 167, mai-juin 2024, pp. 19-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Émotion, Dispositif, Thérapie, Projet thérapeutique, Approche clinique, Approche cognitive, Prise en charge, Psychologie, Rythme, Adaptation, Compétence, Éducation thérapeutique du patient, Trouble du comportement, Psychopathologie, Méthodologie, Relation soignant-soigné, Participation, Empowerment, Besoin, Confiance, Empathie
L’approche cognitivo-comportementale est particulièrement adaptée aux seniors en quête d’une solution thérapeutique à court terme pour faire face à de nombreux troubles émotionnels, sans forcément recourir à des médicaments psychotropes.L’un des avantages majeurs de ce type de prise en charge psychologique est qu’il aide les personnes âgées à développer des compétences d’adaptation qui peuvent être bénéfiques sur le court et sur le long terme. Toutefois, quelques ajustements sont parfois nécessaires pour atteindre cet objectif.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 118, janvier-mars 2024, pp. 34-38.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Thérapie, Postcure, Lien social, Réinsertion sociale, Groupe de parole, Toxicomanie, Communauté thérapeutique, Groupe de travail, Ellipse, Belgique
À contre-courant de la tendance à la prise en charge thérapeutique individuelle, la structure Ellipse accueille dans sa communauté thérapeutique des personnes concernées par un problème d’assuétude. Dans son centre postcure, un programme de revalidation psychologique de neuf mois aide les résidents à retisser du lien social et à préparer un projet de réinsertion à travers des activités quotidiennes, des ateliers thérapeutiques et des groupes de parole. Mais la vie en groupe représente aussi un défi pour ces résidents marqués physiquement et psychologiquement par la pratique toxicomaniaque.
Article de Véronique Guichardet, Louise André, Eugénie Biehler, François Maréchal
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 10-12.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, EHPAD, Lecture, Voix, Écoute, Approche historique, Bien-être, Mémoire, Thérapie, Stimulation, Comportement, Lien social, Suivi médical, Prise en charge
Le nombre de patients âgés hospitalisés dans les services et institutions de gériatrie de façon transitoire ou permanente augmente. Nous pouvons constater chez ces patients que les manifestations thymiques, comme la dépression, ou encore les troubles du comportement, ou l’ennui réactionnel à l’hospitalisation sont fréquents. Nous savons également que les thérapeutiques médicamenteuses mises en place pour ces symptômes sont parfois source d’iatrogénie et peuvent manquer d’efficacité. C’est pourquoi le recours aux thérapies “non médicamenteuses” est intéressant. Et si la lecture à voix haute pouvait faire partie de la prise en charge de nos patients âgés ?
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 150-154.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Partenariat, Violence conjugale, Thérapie, Réseau, Accompagnement, Législation, Féminicide, Prise en charge, Victime, Famille
La Fédération nationale des associations et des centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales et familiales rassemble des associations spécialisées dédiées à cette population que tout porte à éviter : les hommes violents à l’égard des femmes. Elle assure une confrontation raisonnée des diverses expériences pour que chacun tire profit des meilleurs acquis des uns et des autres. L’auteur est responsable de ses actes aux termes de la loi, mais il ne peut se réduire à ses actes, ce qui permet l’ouverture d’une démarche thérapeutique et de soin.
Article de France Mourey, Célia Ruffino, Patrick Manckoundia
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 35-38.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Sport, Thérapie, Rééducation, Motricité, Recherche, Observation, Prise en charge, Dépistage, Innovation, Technologie numérique, Savoir
Une meilleure connaissance des troubles neurocognitifs majeurs et de l’apprentissage moteur permet de proposer une rééducation motrice (RM) adaptée aux sujets souffrant d’une maladie d’Alzheimer. Des données neuroscientifiques récentes sur les fonctions et la cognition motrices permettent d’envisager la construction de programmes d’activité physique et de RM, dont la relation dose-réponse, le contenu et les consignes sont des facteurs déterminants. D’autres études sont nécessaires pour conforter l’efficacité des méthodes utilisées.