PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 195-213.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enquête, Assurance maladie, Prescription médicale, Dépense, Contrôle, Santé, Travail, Risques psychosociaux, Médecine du travail, Conditions de travail
L’Assurance maladie à l’instar d’autres services publics a développé une série de dispositifs pour maîtriser les dépenses de santé en général et la prescription d’arrêts de travail en particulier. À partir d’une enquête sociologique menée pour le compte d’une Caisse primaire d’assurance maladie, nous revenons sur ces enjeux de régulation des pratiques médicales par l’institution. Si celle-ci cherche à normaliser la prescription aux moyens d’instruments tant coercitifs qu’incitatifs, ceux-ci trouvent leurs limites face aux situations incertaines (difficultés de diagnostic, de traitement et de suivi médical). Dans l’application de ces règles floues, les médecins recourent alors à leur pouvoir discrétionnaire. Ces décisions s’inscrivent dans un travail collectif de prise en charge des patients structuré par des relations hiérarchiques entre les différentes spécialités médicales.
L'isolement, et surtout la contention, font émerger de réelles questions éthiques, organisationnelles et cliniques. Ces mesures compromettent en effet souvent l'alliance thérapeutique et retardent le rétablissement. Mais, dans un contexte hospitalier "tendu", elles restent parfois nécessaires. Comment certaines équipes parviennent-elles à orienter leurs pratiques vers des alternatives plus humaines, pour les patients et les soignants ? Partage d'expériences.
La question de la prescription d’antidépresseurs dans les tableaux dépressifs de l’enfant demeure délicate par les appréhensions qu’elle suscite tant dans le chef des professionnels que dans l’entourage de l’enfant quand ce n’est pas chez le jeune sujet lui-même. S’étayant sur leur expérience clinique, les auteurs réfléchissent aux modalités qui permettent de dépasser les positions idéologiques en proposant un canevas de prise en charge se basant sur la co-intervention. En respectant le cadre des entretiens anamnestiques avec l’enfant et sa famille, trois plans d’analyse devraient nourrir la réflexion du clinicien. Ils concernent la symptomatologie regroupant les éléments du Réel de l’enfant, la souffrance et la dimension psycho-affective, le champ symbolique, ouvrant sur la sphère des significations, représentations et fonctions de la dépression. À la lumière cette investigation, on envisagerait le traitement médicamenteux lorsque le diagnostic de dépression est posé, que la souffrance du sujet est intense, que l’élaboration est rendue impossible, qu’il est fermé à toutes perspectives de rencontre d’ordre psychothérapeutique et qu’un risque de passage à l’acte existe.
Selon la HAS, la conciliation médicamenteuse est un processus formalisé qui prend en compte, lors d'une nouvelle prescription, tous les médicaments pris ou à prendre par le patient. Il s'agit de prévenir les erreurs médicamenteuses, en particulier aux moments stratégiques de l'entrée et de la sortie d'une hospitalisation. Les auteurs font le point sur la mise en place de cette conciliation, qui doit associer les différents acteurs du soin.
Article de Dominique FRIARD, Marie Jeanne GUEDJ BOURDIAU, Jean Claude MONFORT, et al.
Paru dans la revue Santé mentale (le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie), n° 187, avril 2014, pp. 19-88.
Mots clés : Psychiatrie, Sémiologie, Violence, Trouble du comportement, Pathologie, Soin, Prévention, Prise en charge, Prescription médicale, Psychotrope, Écoute, Hyperactivité, Agressivité, Analyse de la pratique, Relation soignant-soigné, Affirmation de soi, Crise, Travail d'équipe
Article de Pierre Jean LANCRY, Nathalie GRANDFILS, Dominique POLTON, Daniel DENAMOUZIGet al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3-4, juin-décembre 2007, pp. 7-341.
Mots clés : Médicament, Évaluation, Prix, Rôle, Association, Malade, Consommation médicale, Dépense, Santé, Prise en charge, Prescription médicale, Maladie rare, Psychotrope, Habitus, Religion, Pharmacie, Assurance maladie, USAGE, FRANCE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, ALLEMAGNE, POLOGNE