Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 37

Votre recherche : *

En quoi " la théorie de la résonnance " peut-elle enrichir le cadre conceptuel du travail social à l’encontre de l’écologie ?

Article de Mohammed Mechkar

Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 40-44.

Mots clés : Travail social : Métiers, Écologie, Travail social, Sciences humaines et sociales, Sociologie, Pratique professionnelle, Intervention sociale

Le propos de cette contribution est une réflexion sur les apports de la théorie de la résonnance susceptible d’enrichir le cadre conceptuel comme les pratiques professionnelles dans les interrelations travail social/écologie. Hartmut Rosa, qui se présente lui-même dans la ligné de l’École de Francfort, opère un renouvellement sans précédent dans la pensée sociologique. Son plaidoyer pour une sociologie de la relation au monde, met au centre de ses préoccupations et des sciences humaines et sociales en général la question de l’urgence écologique.

Accès à la version en ligne

Quel effet le cannabis a-t-il sur les travailleurs sociaux ?

Article de Benoît Pinto

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 58-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Cannabis, Intervention sociale, Relation travailleur social-usager, Jeune, Confiance, Pratique professionnelle, Belgique

Les institutions installées à Bayemont inaugurent en 2009 un projet commun destiné aux 12-25 ans. Une coexistence pas toujours évidente se développe entre regroupements juvéniles, et elle se caractérise notamment par l’apparition de nouveaux usages au sein du dispositif. Nous porterons le regard plus spécifiquement sur l’un d’entre eux : la consommation de cannabis. Par l’intermédiaire de cette pratique singulière, il sera question de montrer que la fabrication de l’intervention sociale débouche sur une coconstruction de l’action au quotidien, impliquant non seulement les agents de terrain mais aussi les jeunes, voire le quartier. Le travail social fabriqué quotidiennement passe par l’élaboration de compromis, le maintien du dialogue, ou engage une réflexion sur ce qui édifie l’échange entre professionnels et usagers.

Accès à la version en ligne

Aider ceux qui ne l’ont pas (vraiment) demandé : le travail d’un SASE

Article de Fadoua Messaoudi

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 47-57.

Mots clés : Travail social : Métiers, Intervention sociale, Travailleur social, Éducateur spécialisé, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Accompagnement social, Bruxelles

À partir de la situation de la famille Demol, tirée des résultats d’une recherche doctorale en cours, je propose dans cet article de montrer comment les intervenants sociaux d’un service d’accompagnement socioéducatif (SASE) de Bruxelles s’emploient à intervenir auprès d’un public qui ne l’a pas (vraiment) demandé. Je confronte la thèse d’une « autonomie-condition » (Ehrenberg, 2012) à la façon dont elle est pratiquée en situation. Pour cela, je montre d’abord comment les pratiques des intervenants sociaux sont affectées par la nature de la relation qui les lie à leur public ; j’expose ensuite comment ils cherchent à intervenir pour induire un changement chez les bénéficiaires, en (ré)interprétant en permanence à qui ils ont affaire ; je présente enfin, à l’aide de la métaphore d’un match de football mobilisé par Norbert Elias, comment par ce travail de repérage ils se repèrent en fait au sein d’une « configuration ».

Accès à la version en ligne

Le management médico-social sous influences contradictoires ?

Article de Jean Luc Joing, Vincent Joing

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 225-237.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intégration, Prévention, Handicap, État, Politique sociale, Audit, Qualité, Pratique professionnelle, Éducation spécialisée, Compétence sociale, TED, Innovation, Démarche qualité, Système, Intervention sociale, Management, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

Peut-on parler d'innovations managériales quand les pratiques, dans le domaine des services humains à financements publics, restent si dépendantes des idéologies, des modes sociétales, des contraintes et des bureaucraties, mais aussi de la culture majoritaire des administrations françaises ?
L'auteur dresse ici un bref rappel des tendances ayant déjà traversé les paradigmes médico-sociaux. Il montre comment ces éléments culturels pénalisent les initiatives et réelles innovations au nom d'un "hymne à la singularité" qui peut parfois marginaliser et finalement coûter très cher à la collectivité.

La conférence familiale : une autre éthique de l’intervention ?

Article de Marie Pierre Auger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 237-251.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Pratique professionnelle, Travail éducatif, Famille, Réunion, Décision, Échec, Souffrance, Éthique, Intervention sociale

Les conférences familiales se sont construites il y a trente ans en Nouvelle-Zélande où les Maoris, peuple autochtone, revendiquaient le droit à agir de façon autonome des institutions qui les accompagnaient dans le respect des pratiques sociales communautaires. Cet outil, aujourd’hui innovant en protection de l’enfance en France, vise à confier à une famille et son réseau les décisions pouvant réduire le danger vécu par l’enfant.
Dans le cadre d’une recherche doctorale réalisée au sein du Centre de recherche en éducation familiale de l’université Paris Nanterre, un recueil de données mené auprès de professionnels de la protection de l’enfance formés aux conférences familiales met en lumière que leur émergence vient répondre à un sentiment d’échec de leur mission. Celui-ci engendre une souffrance éthique définie par M. Jean-Philippe comme « un malaise des salariés pour qui les contraintes imposées par le système sont contradictoires avec leur mission ».

Accès à la version en ligne

Les institutions réinterrogées par l’impératif démocratique de participation en protection de l’enfance

Article de Elodie Faisca

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 177-192.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Famille, Participation, Projet pour l'enfant, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Autorité parentale, Acteur social, Relation équipe éducative-famille, Loi 2016-297 du 14 mars 2016, Loi 2007-293 du 5 mars 2007

L’article présenté propose de prolonger les réflexions et connaissances déjà existantes à propos de la participation des parents et des enfants accueillis ou accompagnés en protection de l’enfance. Les constats issus de récents travaux de recherche ou de rapports publics relatifs à la protection de l’enfance continuent de souligner la faible participation des enfants aux décisions qui affectent leur vie. À partir d’une recherche doctorale en cours, les quelques réflexions qui suivent visent à montrer que la participation constitue un processus dynamique rarement accessible à travers les seuls outils formels instaurés par les récentes évolutions légales, comme le projet pour l’enfant. La participation se déploie dans une mise en scène complexe, celle inhérente aux « prestations » ou « mesures » dans lesquelles des interventions socio-éducatives se déploient. Par ailleurs, les jeux d’acteurs que la participation convoque méritent d’être éclairés afin que la participation ne demeure pas un support de la bureaucratie et du pouvoir.

La maltraitance des aînées. Tension dans l’agir professionnel entre la protection et le respect des droits

Article de Josée Grenier, Anna Fico, Cindy Thériault

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 117-128.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Maltraitance, Santé mentale, Politique sanitaire, Législation, Recours, Honte, Relation soignant-soigné, Intervention sociale, Pratique professionnelle, Québec

L’article traite de la maltraitance envers les personnes aînées et des mesures officielles mises en place pour contrer ce phénomène social ayant des répercussions sur la santé mentale et physique des personnes aînées. Face à la complexité, les professionnelles du travail social doivent souvent recourir à un travail concerté et de collaboration avec d’autres acteurs pour la protection des personnes aînées, tel que le processus d’intervention concerté (PIC). Les PIC(s) permettent des actions rapides, concertés et complémentaires venant d’intervenants des ministères et organismes gouvernementaux dans le domaine de la santé et des services sociaux, de la justice et de la sécurité publique. 4 cas de figure sont illustrés en proposant des orientations et des informations sur le type de maltraitance exercé.

Accès à la version en ligne

La distance relationnelle en travail social : du principe à la réalité

Article de Benoît Roche, Denis Decourchelle, Eric Jacquot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 97, décembre 2020, pp. 3-128.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, Distance, Accompagnement, Travail social, Étude de cas, Intervention sociale, Intervention à domicile, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Assistant de service social, Écrit professionnel, Mobilité professionnelle, Interaction, Compétence professionnelle, Pratique professionnelle, Relation d'aide, Urgence sociale

S'il est un art qui devrait être défini à propos du travailleur social, c'est bien celui de l'accompagnement. Ce dernier puise son socle dans un argumentaire juridique qu'il serait possible de qualifier de rationnel. Mais si l'on se réfère au Dictionnaire Critique de l'Action Sociale, l'accompagnement « est complexe, car (...) se situe à la fois en interface sociale et dans un espace subjectif » (Bouquet, p. 22, 2010), [...] De plus, les relations entre les professionnels du travail social et les personnes qu'ils accompagnent n'ont rien d'ordinaire dans la mesure où elles s'imposent à chacune des parties, qu'elles soient ou non contractualisées. [...] Aussi, les problèmes des personnes accompagnées, et il s'agit d'une des particularités du travail social, sont de l'ordre du sensible. Il est donc question d'interroger les notions de « distance » et de « proximité » qui vont participer de cet accompagnement. Si elles sont régulièrement convoquées dans le champ de l'intervention sociale, elles ne sont finalement que rarement définies : à quelles distance ou proximité est-il fait référence : spatiale, physique, sociale ou encore psychique ? La « juste distance » ou la « bonne distance » comme principe conseillé aux impétrants du travail social comme à ceux en exercice pour tenter d'établir et de construire une relation n'est jamais qu'un point de vue moral, une « mise à distance » justement, d'autant qu' « aucune relation d'accompagnement ne se peut dans la distance ». [...] Pour tenter de cerner au mieux cette problématique, ce numéro présente des articles qui viennent en quelque sorte remettre en question le précepte de la « bonne distance » utile et nécessaire pour être un « bon professionnel ». Ils se fondent sur l'expérience de terrain (professionnel ou de recherche) et montrent, au contraire, malgré une technicisation des pratiques liées à l'exercice du travail social qui participent pleinement à une rationalisation de la prise en charge, combien la distance ou la mise à distance est davantage un frein à l'accompagnement, si tant est que les métiers du travail social soient toujours définis comme des métiers du lien social qui participent, par ce biais, à donner une place à ce que Robert Castel nommait les « surnuméraires ». [...]

L'artisanat de l'analyse de la pratique face aux mutations actuelles du travail social. De l'emprise transférentielle au risque de la fétichisation

Article de Julien Payet, Sarah Gomez

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 251-263.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Aliénation, Analyse de la pratique, Approche clinique, Changement, Désinstitutionnalisation, Emprise, Expérience, Institution, Intervention sociale, Organisation sociale, Pratique professionnelle, SESSAD, Témoignage, Vie institutionnelle

Les fantasmes de toute-puissance et d’impuissance traversent les métiers de l’aide. Face à ces risques d’emprise du professionnel sur l’usager et ses dérives potentiellement fétichisées, le dispositif « analyse de la pratique » peut répéter ces mouvements aliénants et favoriser un dessaisissement créatif. Cet article présente une figuration possible de ces enjeux au travers de trois représentations ; partisan, artison et artisan, et les articule aux effets désinstitutionnalisants actuels du champ social. Ceux-ci entraînent des distorsions qui instituent une forme d’emprise transférentielle, isolant le professionnel dans un rôle d’expert, illusoirement savant, inféodé aux « bonnes pratiques professionnelles ». Cet article soutient l’idée que le bricolage artisanal en analyse de la pratique offre un réarrimage au collectif, favorise le travail de culture ainsi qu’une maîtrise suffisante d’un art professionnel réflexif.

Accès à la version en ligne

Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

Accès à la version en ligne