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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Un cheval pour cheminer vers l’existence : l’émergence de la présence par la rencontre thérapeutique en médiation avec le cheval dans la douleur chronique

Article de Amandine Dugas, Corinne Gal

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 60-68.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Équitation, Équithérapie, Sens, Corps, Souffrance, Phénoménologie, Prise en charge, Maladie chronique, Médiation animale

Ce travail se focalise sur la problématique d’une patiente douloureuse chronique. Cette maladie implique chez le patient une déchirure dans l’existence, une perte de sens et de repère. Au travers d’un dispositif travaillant sur la rencontre avec le cheval, grâce à un retour aux processus originaires par des techniques de sens (contact, relaxation, mise en mouvement du corps, visualisation), la patiente retrouve une modalité de contact à son corps sentant et s’ouvre à de nouvelles potentialités existentielles.

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Le syndrome de Munchausen partagé chez l'enfant

Article de E. Taupinard, P Torres, D. Cohen

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 4, juin 2023, pp. 209-220.

Mots clés : Adolescent, Prise en charge, Participation, Séparation, Maladie chronique, Victime, Syndrome de Munchausen

Les soeurs et frères de jeunes malades chroniques : supports rapprochés, supports par effacement et rivalités

Article de Virginie Vinel

Paru dans la revue Agora, n° 93, vol. 2023/1, 2023, pp. 37-51.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Fratrie, Relation familiale, Maladie chronique, Jeune, Adolescent, Diabète, Asthme

La place des frères et sœurs dans les soins prodigués à des adolescent·e·s ou des jeunes adultes malades chroniques reste peu connue. À partir d’une enquête qualitative auprès de 91 jeunes âgés de 11 à 22 ans, atteints de diabète de type 1 ou d’asthme, l’article met au jour trois modalités de relations entre frères et sœurs en mobilisant la notion de « support ». Des sœurs peuvent être des supports rapprochés, alors que des germain·e·s, surtout des cadet·te·s, peuvent être disqualifié·e·s en tant que soutiens. En définitive, la majorité des frères et sœurs sont peu visibles, mais ils se révèlent être des supports par effacement. Ces variations sont analysées du point de vue du genre, du rang dans la fratrie et des normes contradictoires qui gouvernent les relations adelphiques contemporaines.

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Douleur et retentissement psychologique en période Covid-19 : deux enquêtes sur un an de pandémie Covid-19 en France

Article de Véronique Barfety Servignat, Anne Bera Louville, Céline Taylor, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 73-83.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Souffrance, Maladie chronique, Enfermement

Nous avons étudié le retentissement psychologique des confinements à partir des réponses d’une étude réalisée en deux phases sur une année dans une population de patients douloureux chroniques. Ce travail montre l’impact en termes de majoration importante des douleurs, des troubles de l’humeur et des conduites instinctuelles dans les populations de patients douloureux chroniques. Pour la moitié des répondants, l’expérience de confinement a produit angoisse, troubles de l’humeur et du sommeil, fatigue. Les liens entre durée prolongée du confinement et risque accru de troubles anxio-dépressifs témoignent également de la nécessité d’être vigilant à cette symptomatologie dans les cas de re-confinement, même lorsqu’ils sont partiels. Dans ces espaces de restriction, les psychologues auront sans doute à mettre en travail le rapport au corps, à mobiliser la résistance vitale individuelle chez les patients et dans les équipes de soins – puisque nous partageons cette même expérience – et chercher à mobiliser les capacités d’imagination et de rêverie individuelle et collective.

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Parcours de soins en psychogériatrie

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas, Anne Sophie Seigneurie, Christèle Nerbardet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 9-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Soin, Suivi médical, Pluridisciplinarité, Maintien à domicile, Suicide, Diagnostic, Traitement médical, Maladie d'Alzheimer, Maladie chronique, Aidant familial, Qualité de la vie, Lien social, Sport, Motricité

Surcharge, répit et guidance

Article de Sophie Boursange, Marcela Gargiulo, Evelyne Bouteyre, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 56, 2ème semestre 2022, pp. 7-346.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Parentalité, Enfant handicapé, Aidant familial, Burn out, Usure professionnelle, Maladie chronique, Accompagnement, Souffrance psychique, Épidémie, Autisme, Immigré, Soutien à la parentalité, Polyhandicap, Témoignage, CAMSP, Fratrie, Groupe de parole, Répit, Seine Saint Denis, Normandie, La Roche Guyon

Le mot surcharge prend de plus en plus d’essor dans le langage courant et sert à designer le sentiment de devoir porter en soi une charge plus lourde que celle qui est tolérable, un sentiment d’être accablé par un cumul d’émotions difficiles à traiter psychiquement et/ou un nombre conséquent d’obligations et d'informations à traiter parfois de manière concomitante.
Dans le champ du handicap de l’enfant, la surcharge parentale pourrait être due à la conjonction des nombreuses difficultés que les parents rencontrent depuis l’annonce du diagnostic et tout au long du parcours de soin de leur enfant. Ils vont devoir affronter conjointement ce qui vient de leur monde interne et ce qui provient du nombre des actions physiques concrètes et bien réelles qu’ils vont devoir assumer.
Ce numéro explore le sentiment de surcharge, en donnant la parole aux parents. Une place importante est donnée à ce que nous considérons comme la prévention de la surcharge parentale en sollicitant des auteurs qui nous partageront leurs expériences : groupes de paroles, séjours de répit, guidance parentale. Nous n’oublions pas la surcharge des professionnels, notamment pendant la période de crise sanitaire et tout au long du suivi des enfants.
Avec la participation de Vanessa ABRAHAM, Joanne ANDRE, Julie BALI, Sophie BOURSANGE Évelyne BOUTEYRE, Marion CANAUX, Emilie CAPPE, Elise CHAUVIN, Léa CHAWKI, Laura CYR, Emmanuel DEVOUCHE, Elizabeth DUSOL, François DUSOL, Martine FRISCHMANN, Marcela GARGIULO, Valérie GARRAUD, Isabelle GERNET, Zina GHELAB, Elsa GUILLIER, Lorraine JOLY, Anna LANGLOIS, Jennifer LECOURTOIS, Jessica LETOT, Kim MAINCENT, Jeanne MALATERRE, Malika MANSOURI, Stéphane MARRET, Michèle MAYER, Agnès MILLE, Maria Livia MORETTO, Didier PETIT, Anne PILOTTI, Christine RENAUDOT, Antoine ROSIER, Marie-Odile SERGEANT, Anne SEUVRE, Sophie THEURIAU, Aurélie UNTAS, Françoise VUILLEMIN, Louise ZANNI

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Douleur chronique : de la pédiatrie à la pédopsychiatrie (2)

Article de Nicolas Girardon, Lisa Ouss, Alexandra Loisel, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 212-254.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie psychosomatique, Enfant malade, Adolescent, Souffrance, Maladie chronique, Autisme, Attachement

Dossier composé de 5 articles :
- Douleur chronique chez l'enfant et l'adolescent : la place de l'attachement dans une lecture de codage prédictif
- Dispositif hospitalier en direction des adolescents douloureux chroniques : L'unité de double prise en charge Médecine Physique et de Réadaptation-Pédopsychiatrie (MPR-Psy) : aspects techniques-résultats-perspectives
- Pourquoi le clinicien est-il en difficulté devant l'adolescent présentant une douleur musculo-squelettique chronique fonctionnelle ? Une étude qualitative
- Les troubles du comportement dans l'autisme : moyen d'expression de la douleur ?
- Prise en charge de l'algoneurodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe chez l'enfant et l'adolescent : la nécessité d'une approche en équipes

Alcoolodépendance et rechute

Article de Alexandre Baguet

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Alcoolisme, Alcool, Dépendance, Maladie chronique, Suivi médical, Soin, Déni, Prise en charge

L'alcoolodépendance est par essence une maladie chronique hautement récidivante, et la rechute en est un des symptômes, qui devrait donc être considérée non pas comme un échec mais un épisode attendu, au cours duquel le premier objectif est d"éviter la rupture des soins. Cet article appelle ce qu'est l'addiction, les étapes très progressives de son installation (en particulier dans l'alcool), permettant de mieux comprendre comment situer cette rechute dans le parcours du patient et de la prendre en charge fans un dispositif spécialisé aujourd'hui structuré.

Arrangements autour des stigmates de la maladie chronique chez les adolescent·e·s

Article de Séverine Dessajan

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 87-106.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Adolescent, Stigmatisation, Sociologie, Différence, Image du corps, Alimentation, Intimité, Adaptation

À partir d’une recherche en sociologie compréhensive, menée en partenariat avec le service de gastro-entérologie de l’Hôpital Necker–Enfants malades, nous avons rencontré vingt-quatre adolescent·e·s atteint·e·s de maladie chronique digestive, recueilli leur expérience de la maladie, leur quotidien. Le statut de malade donne une étiquette à l’adolescent·e, qui n’en veut pas forcément, qui ne veut pas être stigmatisé·e, d’autant plus qu’il ou elle se trouve dans ce cycle de vie, synonyme de construction individuelle. Nous avons cherché à comprendre les variations de comportements de ces adolescent·e·s. Or ces variations peuvent être de trois types : selon que l’expérience de la maladie remonte à la naissance ou qu’elle se soit déclarée au moment de l’entrée au collège, selon que la maladie est visible que ce soit par les symptômes ou par le traitement, enfin selon qu’on soit fille ou garçon, le rapport au corps, à la maladie et au traitement est différencié. Quels arrangements mettent-ils ou elles en place pour accepter les stigmates associés à ces pathologies ?

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