PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 1, janvier 2024, pp. 24-25.
Mots clés : Trouble du comportement, Hyperactivité, Tic nerveux, Médicament, Syndrome Gilles de la Tourette
Les tics chroniques/le syndrome Gilles de la Tourette (SGT) font partie des troubles du neurodéveloppement, dont le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), les troubles des apprentissages, et les troubles du spectre autistique. Parmi ceux-ci, le TDAH est de loin le plus fréquemment associé, présent chez plus de 50 % des personnes atteintes du SGT. Ainsi, il semblerait utile, si le TDAH est jugé suffisamment invalidant, de proposer un traitement par méthylphénidate aux patients souffrant de SGT. Malheureusement, cette prescription se fait de manière bien trop rare, de peur que le méthylphénidate puisse augmenter la sévérité des tics. Or, même si cette possibilité existe, il s’agit d’un effet indésirable rare et facile à corriger si besoin. La formule galénique du méthylphénidate peut jouer un rôle déterminant dans sa tolérance par rapport aux tics et plusieurs tentatives de traitement sont parfois nécessaires.
Article de Tristan Cudennec, Véronique Guichardet, Laura Lantermino, Bérengère Maeker Poquetet al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 9-35.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Médicament, Traitement médical, Lecture, Stimulation, Mémoire, Trouble du comportement, Prise en charge, Approche cognitive, Recherche, Évaluation, Analyse comparative, Art-thérapie, Aidant, Suivi médical
Souvent légitime, le médicament est avant tout une chance, y compris pour la personne âgée. Son premier déterminant dans cette population est la polypathologie. Mais la polymédication va favoriser le risque d’iatrogénie et renforcer la possibilité de survenue d’effets indésirables et de mauvaise observance thérapeutique. En gériatrie, la prescription médicamenteuse doit respecter certaines règles : le médicament utilisé doit avoir démontré son efficacité, et il convient de ne pas utiliser de médicaments dont les risques sont plus importants que les bénéfices attendus. Cependant, il existe de très nombreuses alternatives non médicamenteuses permettant d’optimiser le soin auprès de personnes âgées, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs.
En 2011, la Haute Autorité de santé a proposé un rapport traitant du développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées. Ce dernier abordait plusieurs problématiques limitant le développement de telles pratiques : un mode de financement des soins peu incitatif, des médecins et des patients mal informés sur ces thérapeutiques et sur leurs modalités de recours, ainsi qu’un manque d’adhésion à leurs recommandations ou encore un impact des inégalités socio-économiques sur le suivi de ces thérapeutiques.
Aujourd’hui, les interventions non médicamenteuses, qu’il s’agisse de prévention ou de stratégies non pharmacologiques d’optimisation du soin, sont devenues des modalités reconnues dans la prise en charge des patients, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs et des troubles du comportement associés. Ils seront adaptés aux capacités de communication de la personne, ainsi qu’à son état émotionnel. Ils font désormais partie intégrante du parcours de soins !
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 119, septembre 2022, pp. 14-53.
Mots clés : Santé-Santé publique, Médicament, Rupture, Statistiques, Économie, Politique sanitaire, Pharmacie, Production, Cancer, Santé publique, Parkinson (Maladie de)
La fréquence des pénuries de médicaments, la gravité de leurs conséquences, leur impact au niveau du système de santé et de la santé des individus en fait un problème important de santé publique. Ce dossier tente de mesurer l’ampleur du phénomène, de présenter les systèmes de contrôle, dont la réglementation et la mise en place de stratégies sanitaires de stocks.
Dans l'alcoolodépendance, les interventions psychosociales sont la base du traitement. Cependant, les médicaments peuvent constituer une aide intéressante. Différentes molécules sont indiquées suivant que le patient s'inscrit dans le choix d'une abstinence ou d'une réduction de sa consommation, qui diminue déjà les dommages liés à la consommation. Les résultats obtenus avec les traitement existants montrent l'importance de poursuivre la recherche sur la personnalisation des traitements et sur des molécules plus actives.
Article de Béatrice Madeline, Nicolas Da Silva, Jean Paul Domin, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 408, janvier-février 2019, pp. 16-95.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Financement, Conditions de travail, Hôpital, Dépendance, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Relation soignant-soigné, Médicament, Santé publique
1. Des Français plutôt en bonne santé
2. L’évolution du financement de la dépense de santé en France
3. Conditions de travail à l’hôpital : un problème de santé publique
4. Quelle politique pour la dépendance ?
5. Promotion et prévention de la santé
6. La redéfinition de la relation médecin-patient
7. Le dispositif français de veille sanitaire
8. Médicament : combien vaut une vie ?