Article de Céline Barrier
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 135-143.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Jeunesse-Adolescence, ITEP, Dynamique de groupe, Animal, Médiation, Expérimentation, Enseignant
La problématique de l’apaisement des tensions au sein des classes d’ITEP est un enjeu pour les enseignants. Certaines pratiques innovantes tendent à montrer les effets apaisants de l’animal et suscitent auprès des enseignants de l’engouement.
En référence aux travaux sur la dynamique de groupe issus de la psychologie sociale, nous avons émis l’hypothèse que l’introduction d’un chien a un effet bénéfique sur le climat social de la classe d’ITEP en faisant diminuer le nombre de comportements perturbant le fonctionnement du groupe, et nous l’avons testée à l’aide d’un plan quasi expérimental. Des données quantitatives et qualitatives viennent conforter notre hypothèse.
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Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas
Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.