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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Art, créativité et thérapeutique : le prisme IMPP (Image, Mouvement, Physique, Philosophie)

Article de Jean Christophe Guerri, Frédéric Guerri

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 75-80.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Art, Philosophie, Approche historique, Créativité, Geste, Cinéma, Image, Art-thérapie, Individualisation, IMP

Définir l'art et l'artiste relève d'un exercice compliqué; ce n'est pas le propos de ce texte. Nous ne chercherons pas davantage à définir la beauté, ni de savoir si le beau existe.
Nous posons simplement comme prémisse l'énoncé que le sens commun reconnaît comme une évidence. L'artiste dans ses œuvres mobilise une capacité peu répandue parmi les Hommes : « la créativité ».
Nous tenterons d'introduire ici un début de réponse aux questions suivantes :
- Pourquoi peu d'hommes naissent-ils artistes ?
- En quoi consiste la créativité ?
- Existe-t-il des stratégies de créativité ?

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De la difficulté de transformer l’essai du changement

Article de Philippe Jourdy

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 9-18.

Mots clés : Travail social : Établissements, Changement, Institution, Organisation sociale, Organisation administrative, Évolution, Pensée, Image, Société, Législation, Intégration, Dispositif d'insertion, Inclusion, TED, Déficience cognitive, Accès aux droits, Loi 2018-1021 du 23 novembre 2018

En préambule, il me paraît intéressant et nécessaire de rappeler la différence qu’il y a entre le changement et la transformation qui ne répondent pas aux mêmes process et n’aboutissent pas aux mêmes résultats. Le secteur médico-social du handicap a traversé différentes périodes de changements radicaux notamment en 1975, avec la loi 75-535 du 30 juin, puis les lois 2002-2 du 2 janvier 2002 et 2005-102 du 11 février 2005. Portées par une volonté politique forte du Président Jacques Chirac et par un mouvement sociétal important tant de la part des parents et familles que des associations militantes gestionnaires en faveur de ces personnes, elles ont produit un changement important de structuration de l’offre et de reconnaissance des droits de la personne handicapée. Il n’en fut pas de même pour la transformation des institutions et de l’acceptation inclusive du handicap par la société.

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Objets connectés, espoirs et limites

Article de Caroline Immesoete, Céline Benoit, Boris Chaumette, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 57, 1er semestre 2023, pp. 7-297.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Technologie de l'information et de la communication, Enfant handicapé, Jeu, Formation professionnelle, Médecin, Polyhandicap, Émotion, Évaluation, Objet, Autisme, TSA, Robot, Aide technique, Psychologie du développement, Sens, Jeu vidéo, Image, Jeune enfant, Diagnostic, Innovation

Les objets connectés ont colonisé notre vie. Que ce soit dans la santé, la domotique, la gestion de notre porte-monnaie, et même dans nos relations sociales, ils concourent à faciliter notre quotidien.
Le secteur du handicap a très tôt été concerné par ces évolutions technologiques. La crise de la Covid-19 n’a finalement été qu’un accélérateur d’un processus déjà bien engagé.
Faciliter le développement de la communication, libérer autant que possible les entraves physiques, se projeter dans la réalité virtuelle, être assisté par des robots… tels sont certains enjeux des thérapeutiques de demain.
Avec les différentes aides à la communication, la robotique et la domotique, les objets connectés ont tout d’abord proposé des solutions de compensation du handicap. Des outils ludo-éducatifs ont permis d’envisager les apprentissages sous un nouveau jour. Des solutions d’aide au diagnostic et même de remédiation sont également désormais proposées.
On comprend bien que l’objet connecté devient un outil complémentaire de l’expertise clinique des praticiens.
Au travers de ce numéro, nous présenterons un panel de ces pratiques novatrices et nous nous interrogerons sur leur intérêt dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap, sur leurs limites mais également sur les éventuels risques qu’elles peuvent présenter pour les usagers, particulièrement chez les plus jeunes.
Avec la participation de Karen ABOU ASSI, Valentin BAUER, Céline BENOIT, Laurent BONNOTTE Charles BOUIS, Thalia CAVADINI, Boris CHAUMETTE, Orane CHAUVIN, Remi CLAIRE, Cora CRAVERO, Thierry DANIGO, Sandrine DAUGY, Vincent DES PORTES, Emmanuel DEVOUCHE, Jérôme DINET, Olivier DURIS, Lauréline FALEMPIN, Cécile FRABOULET, Thomas GARGOT, Edouard GENTAZ, Patrice GILLET, Corentin J. GOSLING, Antonine GOUMI, Célia GUIMBERTEAU, Caroline IMMESOETE, Charlotte LABOSSIERE, Denise LAPORTE, Maëlle LEBOUC, Yann LEROUX, Aurore MEGNY, Sylvain MISSONNIER, Françoise MORANGE-MAJOUX, Françoise NEHAUS, Sylviane PEUDENIER, Charlotte PINABIAUX, Samuel POUPLIN, Jean-Claude RIOU, Sebastien SERLET, Heide SOLVEIG, Xanthie VLACHOPOULOU, Olivia ZELLER

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Fonction de liaison des images et parole transformatrice dans les groupes Photolangage®

Article de Giuseppe Lo Piccolo, Saskia von Overbeck Ottino, Pierre Bastin, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 65-84.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Migration, Ethnopsychanalyse, Groupe, Médiation, Jeune, Réfugié, Mineur non accompagné, Image, Photolangage

Dans ce texte les auteurs explorent les potentialités du recours au dispositif groupal et à l’introduction de la médiation par les images dans la prise en charge de jeunes requérants d’asile. La clinique liée aux migrations contemporaines nous confronte à un véritable défi concernant la prise en soin de sujets qui appartiennent à des cultures différentes, parlent des langues diverses et sont porteurs de traumatismes qui se révèlent à la fois singuliers et pluriels. À travers l’exemple d’un groupe à médiation Photolangage® avec des ex-mineurs non accompagnés, l’article décrit comment le modèle psychanalytique de groupe peut être un dispositif original pour la compréhension et le traitement d’une telle clinique.

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L’anthropomorphisme, enjeu de performance pour les chatbots

Article de Thierry Curiale, François Acquatella, Laetitia Gros, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVIII, n° 72, 2022, pp. 101-123.

Mots clés : Travail-Emploi, Marketing, Intelligence artificielle, Image, Communication, Cybernétique, Identification, Psychologie, Interaction, Influence sociale

Dans cet article, nous nous intéressons aux déterminants psychiques, d’ordre projectif, qui sont à l’œuvre dans l’interaction entre l’humain et les agents conversationnels dits chatbots. Nous nous situons à l’intersection de la psychologie appliquée aux rapports des humains aux machines (cyberpsychologie) et des technologies persuasives (captologie). Ces deux disciplines présentent des approches complémentaires des chatbots. Il s’agit, pour l’une, de déterminer en quoi les usages de ces artefacts peuvent affecter l’esprit humain et, pour l’autre, d’identifier les conditions interactives permettant d’influencer les attitudes et les comportements des humains. Ainsi nous nous demandons sur quels mécanismes projectifs la captologie peut s’appuyer pour être plus performante. Une enquête quantitative d’envergure (n = 1019) est effectuée à partir d’une sélection de quatre types de chatbot. Une majorité de répondants projettent des contenus de nature anthropomorphe dans le chatbot qu’ils ont choisi. Cet anthropomorphisme rend possible un attachement à la machine facilitant les mécanismes de persuasion et d’influence comportementale. Mais une majorité de répondants n’identifient pas le chatbot aux projections anthropomorphes dont il fait l’objet et nous en faisons une interprétation psychanalytique originale. Celle-ci permet de relativiser le pouvoir de persuasion affiché de la captologie et, paradoxalement, de faire de l’éthique le vecteur d’une performance accrue. Des recommandations aident les professionnels du marketing conversationnel et de la captologie à améliorer la perception et l’acceptabilité des chatbots.

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Le traumatisme psychique traversé par l’image, du témoignage à la photographie

Article de Diane Salomon, Magalie Sabot

Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 143-150.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Répétition, Témoignage, Photographie, Image, Thérapie, Inceste

Le défaut d’inscription d’une expérience traumatique dans la psyché du sujet se révèle particulièrement dans les images au contenu brut qui l’envahissent. L’image peut-elle être, alors, un support au travail de symbolisation de l’expérience traumatique ? À partir de deux situations cliniques, cet article interroge les figures, effets et destins de l’image dans la traversée du traumatisme psychique par le sujet. Nous constaterons qu’en utilisant l’image dans le témoignage et la photographie, le sujet parvient progressivement à la mettre à distance, et à partager ses éprouvés.

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De la nécessité à l’addiction aux images

Article de Marion Haza

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 42-49.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Addiction, Technologie numérique, Corps, Narcissisme, Transgression, Adolescent, Réseau social, Photographie, Image de soi, Identification

L’image fait partie intégrante de notre société contemporaine occidentale. Omniprésentes dans les espaces public, privé et intime, les images participent à la vie du sujet et à son développement psychique. Dans cet article, il sera question d’un roman dystopique, La brigade de l’œil de G. Guéraud (2007), qui imagine une société sans image et ses transgressions. À partir de là, comprenant la nécessité de la présence de l’image pour la créativité et la symbolisation, l’auteur illustre le rapport excessif à l’image des adolescentes dépendantes des images sur les réseaux sociaux, fascinées par les photographies trafiquées de YouTubeuses ou Instagrameuses dites influenceuses.

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« Ne m’abandonne pas ». L’histoire d’un suivi thérapeutique d’une fillette

Article de Hélène Devilliers

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 93-100.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Enfant, Psychothérapie, Symbolique, Émotion, Relation enfant-mère, Film, Transfert, Identification

L’histoire d’une petite fille et de sa thérapie, sous forme de vignette clinique, rappelant que les images audiovisuelles peuvent être un bon support à la relation thérapeutique et contribuer à la résolution de conflit intrapsychique chez l’enfant, ou du moins aider le thérapeute à en saisir quelque chose.

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Scénographies d’écriture. Le jeu du pendu. Le vu et l’entendu à l’épreuve du temps

Article de Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 64-70.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Enfant, Dessin, Écriture, Corps, Langage, Vocabulaire, Jeu

L’enfant à l’âge de la latence, entre 5 et 11 ans, après l’acquisition du langage oral, entre en écriture. Le passage de l’entendu au vu nécessite l’organisation d’une identité narcissique suffisamment stable, une pensée métaphorique et des capacités de symbolisation. L’enfant, avec son groupe d’âge, instruit et éduqué par des adultes, devra jouer avec les images des lettres de l’alphabet et leurs sensori-motricités singulières pour fabriquer des mots écrits et aussi entendus dans la lecture. Seront-ils, entre regarder, écouter, lire, au service d’une pensée habitée qui fera mémoire vivante entre narrativité et récit. Tel sera le challenge !

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L’envers de la fascination : image et négatif à l’adolescence

Article de Emmanuelle Caule

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 50-57.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Adolescent, Phobie, Traumatisme, Dessin, Corps, Puberté, Cinéma

À partir d’un cas clinique, l’auteur aborde la question de l’image à l’adolescence sous l’angle du négatif, c’est-à-dire telle qu’elle suscite inquiétante étrangeté, phobie et réactivation traumatique. Ce « refus » de l’image, figure inversée de l’addiction, met en lumière un vide mélancoliforme et la porosité des limites qui lui est inhérente. Il révèle aussi l’intensité de la lutte contre le pulsionnel pubertaire et la difficulté du lâcher-prise qui en résulte.

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