PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Francis Alfoldi, Christelle Del Rosario, Yannick Rosset
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 556-557, septembre-octobre 2022, pp. 109-134.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Projet pour l'enfant, ASE, Pratique professionnelle, Travail social, Relation équipe éducative-famille, Travail d'équipe, Besoin, Implication personnelle, Formation, Outil, Compétence, Parents, Participation, Empowerment, Loi 2007-293 du 05 mars 2007, Loi 2016-297 du 14 mars 2016, Savoie
Le projet d'écrire un PPE est une des dispositions de la loi de mars 2007 qui a pris le plus long chemin... Cet article du Code de l'action sociale et des familles a donné lieu à des applications diverses par les départements. Il a parfois été l'objet de mises en oeuvre très technocratiques, avec à la clef un document lourd, éloigné de la réalité. Dans d'autres services, il a été mis en place comme un processus vide de sens pour l'enfant, sa famille, et même pour le professionnel qui les accompagne. [...] Peu de départements ont élaboré une méthodologie permettant d'être un levier de changement dans la mesure éducative, car celle-là nécessite une modification globale des pratiques professionnelles et de l'organisation.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 546-547, novembre-décembre 2021, pp. 229-233.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation équipe éducative-famille, Parentalité, Compétence, Projet pour l'enfant, Reconnaissance, Participation, Parents, Placement, Partenariat, Établissement social et médicosocial
Article de Fabienne Berton, Marie Christine Bureau, Barbara Rist
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 281-306.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Compétence, Professionnel de l'enfance, Norme, Modèle, Éducation, Relation équipe éducative-famille, Coéducation, Participation, Partenariat, Autorité parentale
Les politiques publiques de la parentalité promeuvent le modèle de la participation parentale qui suppose de façon implicite la capacité des parents à s’interroger sur leurs propres pratiques. Dans ce contexte, la réflexivité s’impose aujourd’hui comme une compétence parentale attendue et valorisée par quelques professionnel·le·s de la petite enfance. Cette norme rencontre néanmoins des résistances dans les milieux éducatifs et chez certains parents. Confrontés à l’attente d’une compétence de réflexivité, les parents adoptent différentes postures selon leur position sociale, la singularité de leur configuration familiale et leur adhésion plus ou moins marquée à des traditions ou des croyances affirmées. Certains se conforment à cette attente, soit par adhésion, soit par soumission. D’autres résistent, convaincus de la supériorité de leur modèle éducatif. D’autres encore négocient, dans une approche pragmatique, des compromis entre ouverture réflexive vis-à-vis des professionnel·le·s et respect de leurs propres convictions éducatives. S’il existe de nombreuses formes de résistance à cette compétence de réflexivité attendue, toutes ne sont donc pas conflictuelles. En particulier, les savoirs d’expérience, transmis par héritage familial ou acquis auprès des jeunes enfants, permettent dans certains cas de parer au risque d’asymétrie de relation avec les professionnel·le·s.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 275, décembre 2019, pp. 97-102.
Mots clés : Travail social : Métiers, Protection de l'enfance, AEMO, Participation, Parents, Compétence, Action collective, Posture professionnelle, Travailleur social, Représentation sociale
La notion de participation en assistance éducative prend la forme d’une injonction à la mobilisation, renforcée dans le cadre judiciaire où l’adhésion recherchée est contrainte. La participation est davantage perçue comme un « devoir d’agir » que comme un espace de prise de pouvoir dans un rapport plus égalitaire avec les professionnels. Si un changement s’opère dans leur posture, la marge de manœuvre laissée à l’appréciation des parents sur leur suivi reste encore étroite.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 13-26.
Mots clés : Travail social : Formation, Participation, Changement, Usager, Compétence, Recherche, Formation initiale, Formation professionnelle continue, VAE, HCTS, Décret 2017-877 du 6 mai 2017, Décret 2018-734 du 22 août 2018
La participation des personnes accompagnées et aidées aux dispositifs mis en place en leur faveur connaît une nouvelle forme. Après une participation à la vie des institutions et leur association à l’élaboration des projets qui les concernent, ces personnes sont de plus en plus impliquées dans la formation des travailleurs sociaux. Au-delà de l’expression de leur souffrance et au-delà des témoignages ou récits de vie qui peuvent éclairer les professionnels pour leurs interventions, les « usagers » sont reconnus pour leurs compétences, voire leur expertise. Par étapes successives, leur implication ne cesse de croître dans les lieux de formation, mais aussi dans la recherche en travail social.
Article de Gérard Creux, Candice Martinez, Didier Sonie, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 89, mars 2018, 120 p..
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation supérieure, DEIS, Diplôme, Travailleur social, Compétence, Participation, Usager, Addiction, Toxicomanie, Réduction des risques, Autonomie, Gens du voyage, Aire de stationnement, ITEP, ISIC, Culture professionnelle, Salarié, Bénévolat, Management, Cadre de l'intervention sociale, Valorisation de la recherche, Formation
En publiant les articles de stagiaires en DEIS, la revue souhaite répondre à trois objectifs : valoriser le travail des étudiants, actualiser les connaissances du secteur et promouvoir la formation DEIS... 15 textes ont été rassemblés qui traitent de différents thèmes et pratiques professionnelles.
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 33, n° 2, pp. 151-169.
Mots clés : Protection de l'enfance, Parents, Participation, Thérapie, Modèle, Travailleur social, Parentalité, Compétence, THERAPIE BREVE
A partir d'une pratique d'intervenant en protection de l'enfance, l'auteur propose un modèle d'intervention s'engageant dans un processus favorisant la co-expertise parentale. Pour ce faire, il décrira les changements de posture que le professionnel aura à opérer au niveau du cadre et dans la relation qu'il coconstruira avec les parents qu'il rencontre. Pour aller dans ce sens, il décrira deux des outils propres à la thérapie brève centrée sur la solution, modèle de Bruges, que sont l'arbre de décision et le questionnement à partir d'une position de non-savoir. Il traitera aussi de leur adaptation à un contexte de travail social sous mandat. Enfin, il développera les changements de perspective à opérer par le professionnel afin de rendre possible la mise en oeuvre d'un tel processus.
Cette recherche aborde la question de la pertinence de modèles de formation participative en secteur social et médico-social, plus précisément l'impact de la théorie de l'engagement dans le cadre de la formation professionnelle. Il s'agissait d'amener les professionnels à changer leurs attitudes à propos du management par les compétences et de l'évaluation de leur travail. 51 personnes volontaires (27 cadres et 24 représentants du personnel) ont été répartis aléatoirement en deux groupes : un groupe suivant une formation classique, l'autre en formation engageante. Les comparaisons des attitudes, sur la base de questionnaires renseignés avant/après formation, montrent davantage d'évolutions en condition engageante qu'en condition de formation classique.