PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Article de Bruno ETAIN, Frank BELLIVIER, Aurélie RAUST, et al.
Paru dans la revue Santé mentale (le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie), n° 167, avril 2012, pp. 27-87.
Mots clés : Prise en charge, Morbidité, Estime de soi, Cognition, Traitement médical, Anxiété, Évaluation, Incapacité de travail, Diagnostic, Biographie, Vie quotidienne, Sommeil, Thérapie de groupe, Crise, Lieu de vie, Réinsertion sociale, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Relation soignant-soigné, TROUBLE BIPOLAIRE, GROUPE D'ENTRAIDE MUTUELLE