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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Dispositif de prise en charge multifamiliale des enfants présentant un TSA

Article de Silvia Cesano

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 37-51.

Mots clés : Enfance-Famille, Accueil enfant-parents, Soin, Vulnérabilité, Stigmatisation, Parentalité, TSA, Thérapie familiale, Exclusion sociale, Immigration, Soutien à la parentalité, Médiation, Supervision, Émotion, Groupe d'appartenance, Parentification, Relation enfant-parents, Fratrie

Cet article présente le nouveau dispositif clinique de prise en charge multifamiliale mis en place dans un hôpital de jour pour des enfants présentant un trouble du spectre autistique sévère. Cette approche implique la mise en commun de plusieurs familles dans un contexte thérapeutique, avec le souci constant d’impliquer les parents dans la prise en charge des enfants. Le dispositif a accueilli les parents, les enfants ainsi que la fratrie de quatre familles lors de cinq séances espacées d’un mois environ. Ces séances ont pour objectif principal d’aider les familles à sortir de l’isolement et à retrouver un sentiment de compétence.

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Parentalité à distance des exilé·es : une prescription de douleur ?

Article de Laure Wolmark

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 245-259.

Mots clés : Enfance-Famille, Exil, Parentalité, Droit d'asile, Témoignage, Émotion, Séparation, Genre, Santé mentale, Paternité, Maternité, Thérapie, Contre-transfert, Anxiété, Pauvreté, Maintien du lien, Technologie numérique

Se séparer de ses proches, vivre loin d’eux et d’elles : l’exil de la plupart des demandeurs et demandeuses d’asile en France est indissociable de l’éloignement physique de membres de leurs groupes sociaux et familiaux, de leurs « proches ». Parmi ces séparations, celles qui concernent les enfants sont souvent évoquées dans le discours des personnes exilées, et nommées comme particulièrement douloureuses. Elles provoquent chez l’interlocuteur ou l’interlocutrice – médecin, chercheur·euse, psychologue, assistante sociale, avocat·e – des émotions contrastées et des représentations complexes : de la perplexité à la sidération, du jugement moral à l’empathie. Ces émotions et représentations – les miennes et celles dont ont pu me faire part des collègues – ont aiguillonné l’écriture de cet article : elles étaient le signe d’un impensé qui, en tant que tel, pouvait faire obstacle au processus thérapeutique.

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Au tribunal des femmes enceintes. Enquête sur les pratiques d’interruption médicale de grossesse pour détresse psychosociale

Article de Raphaël Perrin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 107-129.

Mots clés : Enfance-Famille, IVG, Interruption médicale de grossesse, Contraception, Parentalité, Émotion, Souffrance psychique, Équipe soignante, Décision, Pouvoir

Si jusqu’à 14 semaines de grossesse les femmes enceintes sont – en principe – seules décisionnaires de la poursuite ou de l’interruption d’une grossesse, au-delà de ce terme l’interruption est soumise à une autorisation médicale. Les femmes peuvent alors entrer dans une procédure complexe d’interruption médicale de grossesse (IMG) pour détresse psychosociale, qui leur impose d’objectiver et de défendre les raisons qui rendent la poursuite de leur grossesse impossible lors de consultations obligatoires avec un·e gynécologue, un·e psychologue, un·e assistant·e social·e et souvent un·e psychiatre. Pour le/la sociologue, c’est un contexte privilégié pour étudier les institutions et professionnel·les qui encadrent le devenir parent. Par la pathologisation des vies et des conduites procréatives des femmes en demande d’IMG, ils et elles construisent l’écart à la norme procréative – selon des critères de classe, de race, de santé, d’âge, de déviance par rapport aux normes sexuelles, conjugales et judiciaires – comme un problème médical. Les parentalités déviantes font ainsi l’objet d’un diagnostic justifiant non seulement l’avortement hors du délai de l’IVG, mais aussi la prévention de grossesses futures par l’imposition d’une contraception de longue durée d’action. Reléguant au second plan son rôle thérapeutique, l’institution médicale se fait garante de l’ordre reproductif, dessinant un droit – voire un devoir – différentiel à être mère ou à ne pas l’être.

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Plaidoyer pour une fonction pare-excitante dans les soins aux bébés et aux jeunes enfants

Article de Isabelle Abadie

Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 94-99.

Mots clés : Enfance-Famille, Vulnérabilité, Maternage, Trouble du comportement, Professionnel de l'enfance, Éducation, Stimulation, Nourrisson, Jeune enfant, Précocité, Émotion, Psychologie du développement, Parentalité

D'une façon générale, les professionnel(le)s de la petite enfance constatent une augmentation des manifestations (voire difficultés) comportementales chez de jeunes enfants agités, énervés, au sommeil fragile, difficiles à canaliser du point de vue éducatif. Dans le même temps, nous observons, au sein de familles dites "ordinaires", c'est-à-dire sans psychopathologie parentale, des modifications dans les pratiques de maternage et d'éducation. La tendance est celle d'une grande stimulation des bébés de la part de parents, peut-être soucieux du bon développement et de la précocité des nourrissons, et sûrement très désireux de faire au mieux dans une relation source d'un grand plaisir auprès d'enfants fortement investis. Notre propos est de souligner que si l'excitation psychique est consubstantielle de la rencontre avec la vie, elle peut être source de vulnérabilités en lien avec des défauts de mise en place d'une fonction pare-excitante. Il semble que les parents soient soumis à des messages paradoxaux qui influent sur les modes de maternage.

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Mouvements transférentiels dans l’accueil de l’enfant de moins de 4 ans et de ses parents. La permanente réinvention de la clinique

Article de Derek Humphreys

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 139-150.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychanalyse, Transfert, Accueil enfant-parents, Parentalité, Pulsion, Émotion

Cet article s’intéresse aux lieux d’accueil enfants-parents, précisant l’importance de la référence à la psychanalyse dans l’élaboration des formes particulières de transfert. La notion de dispositif permet d’élaborer cet accueil du public. La spécificité du dispositif est illustrée à travers une séquence d’accueil, notamment en ce qui concerne le transfert et les modes de disponibilité de l’adulte qui accueille. L’élaboration dans l’après-coup comme condition du dispositif est présentée comme nécessaire à l’accueil de la violence pulsionnelle. La rigueur clinique et métapsychologique apparaît, finalement, comme condition pour cette pratique de « bordage » qui doit demeurer créative, suivant les modifications de la culture et la société dans laquelle elle se déploie.

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Repères pour une éducation à la non-violence dans la famille

Article de Marie Garrigue Abgrall, Catherine Gueguen, Annie Le Fur, et al.

Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 346, mai-juin 2016, pp. 3-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Naissance, Parentalité, Cerveau, Émotion, Bien-être, Empathie, Autorité, Responsabilité, Relation enfant-parents, Communication, Enfant, Attachement, Non-violence

Ce numéro vous soumet quelques repères. Loin de la tentation de poser les termes d’un label, il vise à promouvoir la réflexion sur les conséquences de la violence dans la sphère familiale, à laisser entrevoir les enjeux liés à une éducation à la Non-Violence et des alternatives de pratiques parentales possibles. Chacun sait, dès la naissance de son enfant, qu’il aura pour responsabilité d’accompagner ce nouveau venu à trouver sa place dans la société. Cette place impliquera la transmission et le renforcement de compétences relationnelles et sociales pour construire de nouvelles coopérations et solidarités face aux défis et changements en cours. Cette métamorphose vers un monde de justice et de progrès social partagé se fera notamment en éclairant les pratiques et représentations parentales et en replaçant « l’humain » au cœur des relations familiales et sociales.

• Repères pour une éducation à la Non-Violence dans la famille, Édito
• Éthique : toute naissance est une rencontre humaine, par Marie GARRIGUE ABGRALL, éducatrice de jeunes enfants, formatrice, docteure en philosophie.
• Recherche : développement du cerveau et bienveillance, par Catherine GUEGUEN, pédiatre spécialisée dans le soutien à la parentalité.
• Panier de petites graines pour petites pousses, par Élizabeth CLERC pour le groupe du Centre de ressources sur la non-violence
• Autorité : en avoir ou pas ? par Annie LE FUR, formatrice à l’IFMAN Rhône-Loire.
• Compétences relationnelles : Et si nous renoncions aux attitudes anti-relationnelles avec nos enfants ? par Jean-Luc MERMET, Directeur du Centre Reliance à Grenoble.
• Créer les conditions du conflit, transformer la violence au sein des familles, par Nicole ROTHENBÜHLER
• Être parent : quelques repères… par Anne FLATIN, formatrice PRH.
• Parentalité positive, entre attachement et pouvoir personnel, par Édith FORTIN MUET, formatrice en relations humaines et accompagnatrice conjugale et familiale.
• L’éducation non-violente dans la famille, Styles parentaux et climats familiaux, par Didier LESCAUDRON, ouvrier de la prévention des violences en milieu scolaire au sein du CAAEE de l’académie de Versailles.