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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Plurilinguisme des enfants de migrants : l'ELAL d'Avicenne

Article de Marie Rose Moro, Dalila Rezzoug, Malika Bennabi Bensekhar, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 2, juillet-septembre 2018, pp. 137-196.

Mots clés : Lien social-Précarité, Langue maternelle, Bilinguisme, Évaluation, Test, Aptitude, Transmission, Langue, Mauritanie, Sri Lanka, Maroc

L’ELAL d’Avicenne est le premier outil transculturel d’évaluation des langues maternelles destiné aux enfants bilingues âgés de trois ans et demi à six ans et demi et utilisable jusque dix ans. Il a été validé auprès d’enfants dont la langue maternelle est le tamoul, l’arabe ou le soninké dans cinq contextes linguistiques et culturels différents : en France où les langues maternelles sont minoritaires, et au Sri Lanka, au Maroc, en Mauritanie et en Algérie où les langues étudiées sont majoritaires. Il a aussi été utilisé à Madagascar. L’ELAL est un révélateur de compétences. Cet outil est utile aux cliniciens dans une démarche d’exploration des transmissions familiales. En médecine préventive, il est utile à l’évaluation du développement langagier et à l’école, il permet de révéler des compétences transmises par la famille.

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La honte et le remords. Peut-on parler de génération coupable ?

Article de Jean Philippe Viriot Durandal

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 117-128.

Mots clés : Lien social-Précarité, Honte, Culpabilité, Groupe, Génération, Sociologie, Stigmatisation, Transmission

La honte et le remords ont rarement été explorés à l’aune d’une culpabilité collective attribuée à une génération. Le présent article se propose
précisément d’ouvrir la réflexion à partir de la notion de génération en examinant la manière dont cette construction collective peut oeuvrer à la
désignation d’une catégorie sociale coupable. De la culpabilité générationnelle peuvent alors naître la honte et le remords. Encore faut-il qu’une génération puisse se reconnaître dans une faute historique et que ses membres acceptent d’endosser une responsabilité collective alors même que, dans les sociétés contemporaines modernes, la primauté de la responsabilité individuelle s’impose dans l’examen de la culpabilité. C’est dans ce contexte que nous examinerons la figure particulière des générations et notamment des baby-boomers au regard des nombreux débats sur leur responsabilité présumée dans les difficultés des générations cadettes.

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