Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 8 sur un total de 8

Votre recherche : *

Violences faites aux femmes : protéger encore

Article de Flore Mabilleau, Ernestine Ronai

Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Femme, Hébergement, Prévention, Accompagnement social, Enfant, Association, Victime, Handicap, Prise en charge, Parentalité, Séparation, Droit de visite, Contrôle social, Financement

Les acteurs de terrain saluent les progrès dans la lutte contre les violences conjugales permis par le Grenelle de 2019. Toutefois, des efforts restent à fournir, notamment sur les capacités d'hébergement, la prévention ou encore l'accompagnement des enfants. Pour le secteur, la mobilisation ne doit surtout pas faiblir. Au contraire.

Militante historique de la lutte contre les violences faites aux femmes et actuellement coprésidente de la commission Violences du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), Ernestine Ronai analyse les évolutions et les résultats des politiques publiques en la matière. Elle insiste notamment sur le besoin de formation des intervenants.

Dans le Doubs, le service Altérité accompagne des hommes ayant commis des violences conjugales dans le cadre d'une contrainte judiciaire, mais aussi depuis peu des volontaires. Le but ? Les amener à prendre conscience de leurs actes et ainsi prévenir la récidive.

En cas de violences conjugales, différents dispositifs sont mis en avant pour organiser, après une séparation, le droit de visite du parent agresseur en protégeant mère et enfants.

Accompagnement d'une famille migrante en Guyane

Article de Sébastien Chappellon, Abdelhak Qribi, Xavier Gallut

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 49, 2021/1, pp. 137-154.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, Accompagnement social, Prise en charge, Relation équipe éducative-famille, Guyane

Accès à la version en ligne

L’accompagnement socio-éducatif des mineurs non accompagnés. Étude des conflits entre représentations sociales et représentations professionnelles

Article de Marie Cassagnes Breidenbach

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 168-175.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Prise en charge, Représentation sociale, ASE, Travailleur social, Accompagnement social, Éthique

Cette étude sur l’accompagnement des mineurs non accompagnés est conduite en appui au champ théorique des représentations sociales et professionnelles et montre comment leur prise en charge révèle cette jonction entre dimension politique, accompagnement individuel et prise en compte des difficultés inhérentes au parcours migratoire. Cette dichotomie entre aspects répressifs et protecteurs rend perméable la frontière entre représentations sociales et professionnelles, apportant ainsi un élément d’explications aux disparités de prise en charge.

Accès à la version en ligne

L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

Accès à la version en ligne

Aux portes de la rue ou quand les institutions produisent l'exclusion : les sortants d'hôpitaux psychiatriques

Article de Juliette Baronnet, Ariane Alberghini

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 228, octobre-décembre 2018, pp. 6-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, SDF, Psychopathologie, Précarité, Exclusion sociale, Logement, Hébergement, Prise en charge, Accès aux soins, Internement psychiatrique, Fin de la prise en charge, Stigmatisation, Non-recours, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Désinstitutionnalisation, Soin, Consentement, Coordination, Partenariat, Représentation sociale, Établissement social et médicosocial, Travail social, Accompagnement social, Logement d'abord, Un chez soi d'abord

Accès à la version en ligne

Schizophrénie : habiter un logement ?

Article de Fabien Agneray, Martine Barrès, Jeanne Marie Richard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 228, mai 2018, pp. 27-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychiatrie, Logement, Habitat, Accompagnement social, Équipe soignante, Soins à domicile, Sectorisation psychiatrique, Handicap psychique, Prestation sociale, Autonomie, Évaluation, Méthode, Cognition, Psychose, Insertion sociale, Équipe pluridisciplinaire, Logement social, SAMSAH, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Remediation cognitive

Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.

Revoir l'accueil des mineurs non accompagnés

Article de Laetitia Delhon

Paru dans la revue Travail social actualités TSA, n° 91, avril 2018, pp. 15-22.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement social, Mineur isolé étranger, Protection de l'enfance, Prise en charge, Accueil d'urgence, Département

Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 18-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Accompagnement social, Éthique, Corps, Vulnérabilité, Corporatisme, Professionnalisation, Prise en charge

Le travail social, par sa création et son évolution, a prouvé son professionnalisme. L’élargissement de ce groupe professionnel s’est développé pour répondre à la « métamorphose » de la question sociale, articulant les réalités aux publics à prendre en charge. En questionnant le sens éthique de ces diverses prises en charge, des plus traditionnelles aux plus novatrices, on peut revenir aux fondamentaux des actions de tous ces métiers, en évitant alors le corporatisme et le repli identitaire. Au final, entre assistance et contrôle, tous vont s’employer de façon complémentaire à accompagner l’autre en situation vulnérable, en privilégiant la relation humaine et la prise en charge du corps fragile dans toutes ses dimensions.

Accès à la version en ligne