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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 61

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Restauration collective : trouver l'équilibre

Article de Laetitia Bonnet

Paru dans la revue Direction(s), n° 229, avril 2024, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Restauration collective, Établissement social et médicosocial, Gestion, Organisation, Développement durable, Alimentation, Déchet, Cuisine, EHPAD, Formation

Les établissements sociaux et médico-sociaux font face à de fortes ambitions concernant la qualité de leur restauration, sous le prisme également du développement durable. Les nouveaux objectifs, notamment réglementaires, nécessitent des changements organisationnels. Dans un contexte inflationniste, les gestionnaires doivent mettre les bouchées doubles.

Ouvert en 2022, cet établissement implanté en Seine-Saint-Denis porte une ambition forte en matière d'alimentation durable. Les circuits courts, les produits biologiques et la valorisation des déchets sont inscrits au cœur de la restauration.

Le département de la Sarthe a accompagné des Ehpad pour améliorer la qualité de leur restauration et favoriser les commandes de produits locaux. Au centre Basile-Moreau, l'expérience a permis d'augmenter le "fait maison" et de pérenniser un approvisionnement de proximité.

Poste indispensable de la fonction restauration, la profession de cuisinier connaît une forte désaffection. Que la cuisine soit internalisée ou externalisée, l'enjeu est de trouver du personnel formé aux nouvelles obligations en matière de restauration durable.

Discipliner les associations d’aide et leurs publics par le « marché » : les conséquences de la marchandisation sur la prise en charge de migrant·es précarisé·es

Article de Agnès Aubry

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 213-233.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Association, Prise en charge, Migration, Précarité, Action humanitaire, Gestion, Finances publiques, Concurrence, Politique sociale, Travail, Bénévolat, Aide sociale, Suisse

En Suisse, les logiques de marché qui imprègnent les politiques sociales et migratoires redéfinissent les contours de l’action associative auprès des migrant·es précarisé·es. Les associations d’aide sont mises en concurrence pour obtenir des mandats publics et nouer des partenariats public-privé. Ces partenariats les rendent dépendantes des pouvoirs publics qui prônent une diminution des coûts de l’accueil et de l’assistance, et une prise en charge inspirée du workfare. À partir d’une enquête ethnographique menée entre 2016 et 2019, l’article montre comment la marchandisation de l’assistance aux migrant·es précarisé·es réduit la marge de manœuvre des associations opératrices et façonne les contours de l’aide qu’elles déploient. Ces associations sont conduites à s’approprier des logiques assistancielles fondées sur la mise au travail gratuit des publics aidés. Dès lors, ce sont à la fois les associations, mais aussi les migrant·es précarisé·es, qui sont soumis·es à la « discipline du marché ».

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Étudier la construction d’un marché par ses intermédiaires. Les coordinateur·trices associatifs de la prescription médicale d’activité physique

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 193-212.

Mots clés : Travail-Emploi, Secteur privé, Concurrence, Coordination, Gestion, Sociabilité, Législation, Activité physique, Financement, Santé, Association

Depuis 2016, la prescription d’activité physique adaptée et son organisation sont encadrées par plusieurs textes législatifs et disposent de financements publics. En parallèle, son développement est opéré à partir des nouveaux outils de la gestion publique (appels à projets, labels, contractualisation, etc.), permettant ainsi la légitimation de structures privées, à but lucratif ou non, et l’appréhension de ce dispositif comme un quasi-marché. À partir d’une enquête qualitative menée auprès de coordinateur·rices associatif·ves dans cinq régions métropolitaines, cet article analyse les stratégies de ces entrepreneur·euses institutionnel·les visant à conforter la position de leurs structures dans les espaces locaux. Cette position est, par ailleurs, renforcée par le contrôle qu’iels tentent d’exercer sur les structures privées marchandes à travers le soutien – voire la valorisation – qu’iels leur apportent. Aidé·es dans leurs missions par l’entretien de leurs relations sociales, parfois rencontrées au cours de leurs études, iels en viennent à devenir des promoteur·rices de la nouvelle gestion publique, dépassant parfois les attentes et intentions des élu·es de leurs associations.

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La notion de besoin. New Public Management et pensée capacitaire

Article de Loïc Andrien

Paru dans la revue Vie sociale, n° 40, mai 2023, pp. 79-94.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Perte, Autonomie, Dépendance, Besoin, Gestion, Sécurité sociale, Vieillissement

Cet article réinscrit l’émergence du « 5e risque » dans le contexte idéologique du New Public Management. Sans nier ou sous-estimer le risque de marchandisation du secteur-médicosocial l’auteur développe un argumentaire concernant la dépolitisation par la disparition des espaces de débat démocratique. Retraçant les évolutions de la notion de « besoin » et le mouvement du New Public Management, il montre que tous deux trouvent leurs racines « dans la pensée néolibérale qui repose sur l’incapacité d’un public à traiter des affaires qui le concernent ». L’usage actuel de la notion de besoin, telle qu’elle apparaît dans le projet de réforme de la tarification dans le champ du handicap ou d’évaluation par la grille aggir dans le champ de la vieillesse, indique une conception du besoin comme consommation de ressources et peut ainsi conduire à « la réduction de l’usager à une figure de consommateur ». Par ailleurs, l’auteur montre en quoi cette conception s’inscrit dans une pensée capacitaire.

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Transformation ou désintégration de l’offre sociale et médico-sociale ?

Article de Jean René Loubat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 19-37.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Changement, Stratégie, Perte, Sens, Démission professionnelle, Gestion, Épidémie, Vaccination, Management, Handicap, Statut professionnel, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

Pourquoi une transformation annoncée, qui obéit à des orientations sociétales d’envergure internationale et à des considérations démographiques et économiques bien identifiées, s’avère-t-elle si difficile à mettre en œuvre ? Qu’en est-il plus de vingt ans après la parution de la loi 2002-2 qui constituait en son temps un tournant doctrinal - le recentrage sur les personnes et la normalisation de la relation prestataire/bénéficiaire via la contractualisation et le rappel des droits essentiels - et amorçait un changement de paradigme avec la logique de parcours inclusif ? Cette transformation est-elle véritablement comprise, souhaitée ou plus prosaïquement subie à marche forcée ?

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L’IAE : un monde social à la reconquête du pouvoir d’agir au sein des politiques publiques d’insertion

Article de Bernard Balzani

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 96-103.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Précarité, Politique, Gestion

Depuis près de quinze ans, nous travaillons à partir de l’hypothèse que l’insertion par l’activité économique traverse une période historique de transformation tant sur le plan des représentations (instrumentalisation par les pouvoirs publics, incompréhension de l’opinion publique, déni de reconnaissance chez les responsables) que sur celui de l’efficacité des outils mis en œuvre dans ces organisations. Ces processus produisent une « crise » de valeurs chez les acteurs engagés dans ce mouvement de « décomposition et de recomposition ».

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Fonction publique : modernisation à l'oeuvre ?

Article de Elise Brissaud, Antony Taillefait

Paru dans la revue Direction(s), n° 210, juillet-août 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Fonction publique, Établissement social et médicosocial, Réforme, CHSCT, Égalité professionnelle, Ressources humaines, Gestion, Entretien professionnel, Management, Cadre, Directeur d'établissement, Engagement

Depuis son adoption en août 2019, la loi visant à transformer profondément la fonction publique a amorcé plusieurs évolutions structurelles dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux concernés. Une réforme dense, percutée dans son application par la crise sanitaire, et qui n'a pas fini de dévoiler tous ses effets.

Pour Antony Taillefait, professeur de droit public à l'université d'Angers, la loi de transformation de 2019 ouvre une brèche importante dans le statut des fonctionnaires et encourage les logiques managériales de subordination. Des évolutions qu'il juge délétères pour les agents comme pour le service public.

Le remplacement de la notation par l'évaluation s'est fait progressivement aux Etablissements publics d'Hallouvry. Mais la direction en est persuadée : l'entretien professionnel est essentiel pour développer les compétences des agents et animer efficacement les structures.

Le centre hospitalier Alpes Léman a fait du nouveau dispositif d'engagement collectif, ouvert depuis deux ans aux structures publiques, un des piliers de sa politique managériale. En effet, il introduit une dynamique vertueuse tant pour les professionnels que pour l'établissement.

La Respirologie - Pour transformer le stress en motivation

Article de Olivier Benoit

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 221-240.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Gestion, Stress, Burn out, Organisation du travail, Thérapie corporelle, Thérapie comportementale et cognitive

Prendre soin de ses équipes : voeu pieux ou vraie adhésion, en conscience, pour ceux qui ont à gérer des salariés ? Dans mes interventions de formations, je suis régulièrement confronté à cette problématique : directement, pour des actions de cohésion d'équipe, de gestion du stress, de motivation ; indirectement, pour des problèmes de pérennisation d'activités de soutiens, ou d'arrêts de travail (TMS).

Les risques professionnels intégrés au système associatif de gestion des risques

Article de Jean Pierre Saliceti

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 199-209.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail d'équipe, Management, Souffrance, Travail, Violence, Gestion, Risques psychosociaux, Chef de service éducatif

Après une brève présentation de l'association, cet article aborde le traitement des risques professionnels d'une manière préventive et corrective : gestion des risques à priori et à posteriori. Pour la première méthode, nous apercevrons qu'au travers de la promotion de la bientraitance les professionnels sont exposés à de la violence (risques) émanant des personnes accueillies. Cette violence pouvant entamer le psychisme des personnels et provoquer de l'usure professionnelle considérée dans les risques psychosociaux. Pour la seconde méthode, nous nous appuierons sur l'exemple d'une équipe d'un foyer d'hébergement où les professionnels présentent des signes évocateurs de souffrance au travail. Le chef de service de ce foyer traite les risques professionnels par l'intermédiaire d'actions incluses dans le management de son équipe. Enfin, cette étude nous montre que cette catégorie de risques est à prendre en compte dans le Document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels (DUERP).

Mal-être au travail ? Former des secouristes en santé mentale, c'est presque répondre à la question

Article de Séverine Colonello

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 185-189.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Formation, Travail social, Stress, Établissement social et médicosocial, Gestion, Technologie numérique, Souffrance, Absentéisme professionnel

Depuis quelques années, je constate lors de mes interventions en formation dans des établissements ou service social et médico-social ou auprès de stagiaires en formation continue, que le nombre de professionnels qui se sentent épuisés ne cesse d'augmenter. Charge de travail massive, manque de moyens et perte de sens semblent être à l'origine de la dégradation de leur état de détresse. Ils évoquent de plus en plus de difficultés à bien exercer leur métier. "Il faut faire vite et bien avec de moins en moins de moyens, moins de temps pour créer du lien, pour accompagner l'usager."