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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le handicap, au-delà de l'histoire, une actualité de prise en charge en atelier de thérapie médiatisée

Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 31-40.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Déficience cognitive, Adolescent, Handicap mental, Représentation sociale, Intégration scolaire, Inclusion, Art-thérapie, IMP, Accompagnement social, Identité, Socialisation, Approche historique, Dispositif, Travail social de groupe

Quelle place occupe le jeune souffrant de handicap mental, pour la construction de son identité et sa socialisation, notamment en termes de scolarisation ?

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A la recherche de l'être oublié par l'activité « expression commentée »

Article de Jean Marie Jankowiak, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 133-142.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap-Situations de handicap, Handicap mental, Accompagnement, Psychothérapie, Art-thérapie, Dispositif, Atelier, Médiation, Développement cognitif, Psychologie

Nos errances professionnelles et de formations, initiales comme continues, nous conduisent souvent à devenir « des êtres cliniciens hybrides » empreints d'un bricolage apparaissant bien étrange dans le « monde psy » actuel. Celui-ci est davantage préoccupé par des durées de séjours à réduire et une efficacité symptomatique avérée avec une approche Evidence Based Medecine reléguant aux magasins des accessoires usagés le processus et la créativité potentielle même si « l'art qui soigne » est tellement porté au firmament par pléthore de travaux (Fancourt & Finn, 2019) et de pseudo-découvertes à l'instar de la muséothérapie.

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Art-thérapie et adolescents douloureux chroniques : une expérience associative en clinique médicale et pédagogique

Article de Laurence Bosi, Elisabeth Sannié

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 83-92.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Handicap mental, Art-thérapie, Adolescent, Accompagnement, Médiation, Souffrance, Atelier, Autonomie, Prévention, FSEF, Association Médecins de l'Imaginaire

Depuis dix ans, les adolescents douloureux chroniques hospitalisés dans le service de Médecine interne à la Clinique FSEF, Paris 16, pour un projet soins/études, participent aux programmes d'art-thérapie en groupe de l'association Médecins de l'Imaginaire.
L'association a conçu un protocole avec des objectifs adaptés à l'âge et aux spécificités de la prise en charge, afin de répondre avec pertinence à l'accompagnement de ces jeunes. Lors de la mise en place, ce protocole, conçu sous forme de 8 rencontres (2 individuelles, 6 en groupe en atelier), puis validé par l'équipe médicale de la Clinique, est désormais intégré systématiquement par ce service au programme de soin global proposé aux jeunes.

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Adolescents déficients intellectuels et art-thérapie : élaboration d’un dispositif et évaluation par la méthode d’analyse phénoméno-structurale

Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 111-126.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Handicap mental, Art-thérapie, IMP, Étude de cas, Aptitude, Identité, WISC, Rorschach (Test de)

De nombreuses études mettent en exergue l’impact de l’art-thérapie chez les adolescents. Toutefois, peu de travaux en démontrent l’intérêt dans la prise en charge spécifique du déficit intellectuel en s’étayant sur une démarche évaluative clinique.
Il s’agit ici d’évaluer l’impact d’un atelier d’art-thérapie proposé à des adolescents d’un IMP (Institut Médico-Pédagogique). L’échantillon est composé de 8 adolescents déficients intellectuels qui bénéficient d’une prise en charge en atelier d’art-thérapie (programme de 8 séances standardisées) étayé sur une approche phénoméno-structurale. Une évaluation en test/retest est réalisée par deux tests projectifs complémentaires : l’AT9 et le Rorschach.
Il apparaît une amélioration de la gestion du temps et de la capacité à se projeter, de la structuration de la personnalité, de l’accroche à la réalité et de l’assise narcissique, ainsi que du contrôle émotionnel, notamment dans la gestion des relations interpersonnelles. Le recours à un cas clinique vient illustrer ces apports.
L’art-thérapie permet d’améliorer le vécu des périodes de ruptures et/ou de transitions existentielles des adolescents déficients intellectuels.

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Les souffrances psychiques dans les TSA : aspects théorico-pratiques autour des troubles dits du comportement

Article de Philippe Gabbai

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 25-42.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, TSA, Handicap mental, Psychopathologie, Trouble de la personnalité, Autisme, Agressivité, Automutilation, Trouble du comportement alimentaire, Trouble bipolaire

L’évacuation de toute référence au fait psychotique dans les TSA a des conséquences dramatiques, rendant ainsi incompréhensibles les comportements dits défi ou problème qui s’expriment intensément dans les cas extrêmes, véritables brûlots qu’institutions et hôpitaux se renvoient au détriment des personnes concernées et de leur famille. L’auteur aborde, sur un mode psychopathologique, développemental et cognitif, les troubles comportementaux majeurs que constituent les violences vis-à-vis des personnes, les violences vis- à-vis des contenants spatiaux, les automutilations diverses, les comportements alimentaires pathologiques et les troubles des conduites excrémentielles. Cette approche autorise des propositions thérapeutiques, qui au-delà des recours aux psychotropes aux effets bien limités, implique de prendre en compte les trois contenants essentiels : spatial, temporel et relationnel. Ces situations rendent bien compte aussi de l’inadéquation totale des orientations actuelles (inclusion, autodétermination, virage sociétal, etc.) vis-à-vis de la souffrance psychique.

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Retard de croissance et retard de développement chez les enfants d’Afrique sub-saharienne

Article de Bernard Dembélé, Mouftaou Amadou Sanni

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 2, avril-juin 2021, pp. 177-196.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Malnutrition, Pauvreté, Santé, Développement cognitif, Apprentissage précoce, Psychologie du développement, Genre, Psychopathologie, Handicap mental, Stimulation, Cameroun, Congo, Tchad, Togo

Le retard de croissance a des effets négatifs sur le développement des enfants. En revanche, la stimulation protège du retard développemental. L’objectif de cette étude est d’évaluer dans quelle mesure le sexe des enfants module ces relations en Afrique sub-saharienne. L’analyse utilise les données groupées des dernières enquêtes démographiques et de santé du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Tchad et du Togo. La définition du statut développemental s’appuie sur l’index de développement précoce des enfants à 3-4 ans et l’évaluation de la stimulation sur des activités d’éveil physique et psychologique regroupées en 6 catégories. Les modèles explicatifs utilisés sont le probit simple et bivarié. Globalement, deux enfants sur cinq sont en retard de croissance, avec une prévalence équivalente entre sexe. Plus de la moitié des enfants connaissent à des degrés divers un problème développemental, accentué pour les garçons. Les effets du retard de croissance sur le retard développemental de l’enfant sont notables surtout pour le jeune garçon, mais ils sont atténués par le recours à la stimulation active dès l’enfance. La robustesse des résultats fondés sur quatre pays devrait inciter la promotion des activités de stimulation dans un contexte de prévalence élevée du retard de croissance et de retard développemental.

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L'apprentissage de la langue écrite dans le cas du syndrome de Williams

Article de Anne Sophie Pezzino, Nathalie Marec Breton, Agnès Lacroix

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 475-508.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Maladie génétique, Enfant handicapé, Handicap mental, Déficience cognitive, Lecture, Apprentissage, Maladie rare

Le syndrome de Williams (SW), maladie génétique rare admettant un handicap intellectuel, offre une occasion de mieux comprendre l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels contribuant à l’activation des mécanismes de lecture. En effet, les déficits phonologiques et visuo-spatiaux semblent expliquer indépendamment une part de la variabilité dans l’installation du code écrit, malgré la préservation relative du lexique. Selon une approche multidimensionnelle, l’objectif de cette étude longitudinale sur trois ans était de repérer la nature et l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels reconnus comme contribuant au bon développement de la maîtrise du code écrit. Nous avons rencontré une fois par an durant trois ans (3 temps), 7 jeunes avec SW âgés de 5 à 8 ans appariés, au cas par cas, à 30 enfants contrôles typiques selon le sexe et l’âge chronologique. Plusieurs tâches ont été administrées afin d’évaluer la connaissance du code et ses précurseurs phonologiques (épi- et méta-phonologie, mémoire auditivo-verbale et dénomination rapide) et visuels (raisonnement visuo-spatial et attention visuelle). Les résultats indiquent que l’évolution atypique et retardée de certains précurseurs conduit à un décalage temporel dans l’activation des mécanismes de lecture et, par conséquent, des trajectoires développementales de l’installation du code écrit dans ce syndrome. Notre discussion s’orientera vers une classification possible des trajectoires développementales, selon une approche multidimensionnelle des variabilités observées dans la maîtrise du code écrit.

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Handicap et famille : la tyrannie de la norme n’est pas une fatalité

Article de Sabine Chatroussat, Régine Scelles

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 161-180.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Norme sociale, Parents, Stigmatisation, Soutien à la parentalité, Accompagnement, Autorité parentale, Handicap mental, Parentalité

À partir d’une pratique clinique et de recherche, cet article traite de la parentalité dans le cas où le père et/ou la mère présentent une déficience cognitive. Il souligne que cette parentalité est négativement impactée par le regard social stigmatisant, des réseaux sociaux souvent retreints et des modalités d’accompagnement dont les normes sont peu compréhensibles et lisibles pour les parents. Face à cela, l’article propose : 1) de développer un travail conjoint entre normes des professionnels et normes des parents ; 2) d’ouvrir davantage sur des situations de coparentalité ; 3) de favoriser les échanges entre parents ayant une déficience cognitive et avec eux le développement du partage d’expériences. Le partage d’émotions, d’affects, de rêves et de cauchemars devant commencer dès l’enfance.

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Faire de la recherche à propos/sur/avec/pour la Fédération française du sport adapté ? Analyse réflexive sur un dispositif original de recherche

Article de Isabelle Caby, Anne Marcellini

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 32-39.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sport adapté, Recherche, Santé, Handicap mental, Handicap psychique, Santé mentale, Éthique

La Fédération française du sport adapté a officiellement mis en place en 2001 une commission nationale « Études et recherches » qui a été dirigée et animée par son vice-président, Roy Compte, jusqu’à son décès en 2017. La mission de cette commission est de dynamiser, soutenir et réaliser des recherches scientifiques sur les activités de la fédération. Pour cela, Roy Compte a su regrouper, pendant plus de quinze ans, des enseignants-chercheurs s’intéressant aux relations entre déficience intellectuelle et/ou troubles psychiques et pratique sportive.
En présentant deux actions concrètes récentes menées au sein de cette commission, les auteurs dégagent les caractéristiques originales de ce dispositif de recherche inédit, élaboré au sein de la Fédération française du sport adapté.

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