Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 3 sur un total de 3

Votre recherche : *

Histoire et cliniques 1

Article de Raphaêl Gallien, Claire Mestre

Paru dans la revue L'Autre, vol. 24, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 23-78.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Approche historique, Courant de pensée, Recherche clinique, Pensée, Affectivité, Migration, Hystérie, SENEGAL, MADAGASCAR

Dossier composé de 5 articles :
- Histoire et psychanalyse : un rendez-vous manqué ? Histoire des profondeurs et métamorphoses de l’affectivité I
- La psychanalyse au risque de l’histoire ? Vers un autre paradigme analytique
- La psychiatrie française face aux migrants au milieu du XXe siècle
- Moustapha H. Regard clinique et historien sur un dossier de patient de la clinique psychiatrique de Fann (Sénégal, années 1960)
- L’hystérie à Madagascar : une invention coloniale ?

Accès à la version en ligne

Le bon, le juste et le beau. Pour en finir avec la pensée critique

Article de Frédéric Vanderberghe, François Gauthier, Emir Mahieddin, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 51, premier semestre 2018, pp. 5-234.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sciences humaines et sociales, Philosophie, Pensée, Courant de pensée, Valeur, Capitalisme, Libéralisme, Idéologie

Impossible de ne pas accepter l’héritage de la pensée critique. Pour autant, ne devient-il pas urgent de se demander si elle n’a pas épuisé une part de sa fécondité et de sa lucidité ? Pire encore, la posture constructiviste-déconstructionniste généralisée n’est-elle pas devenue largement contre-productive de par ses affinités électives avec l’hégémonie mondiale du capitalisme spéculatif ? Marx et Eng els l’avaient déjà parfaitement exprimé : tout – le bon, le juste, le beau – « part en fumée et se dissout dans l’air ». Dans l’air de la spéculation financière, parfait doublon de la spéculation conceptuelle, de cette critique stérile qu’ils dénonçaient en 1845 dans La Sainte Famille sous-titré, avec ironie, Critique de la critique critique.
Peut-être est-il temps, au nom d’une exigence critique renouvelée – généreuse, créatrice et résolument anti-utilitariste – , de reconnaître la beauté, la bonté et la justice de ce qui est, de rappeler que le monde n’est pas seulement immonde, mais qu’il manifeste des qualités morales ou esthétiques dignes d’être dévoilées et ainsi approfondies. Sauf à rester enlisés dans les ornières du soupçon et de la dénonciation systématiques qui alimentent les passions tristes et, finalement, l’impuissance, comment pourrions-nous, sinon, comme y invitait Marx, « cueillir la fleur vivante » ?

Accès à la version en ligne

Du convivialisme comme volonté et comme espérance

Article de Patrick VIVERET, Philippe FREMEAUX, Bernard PERRET, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 43, 1er semestre 2014, pp. 5-252.

Mots clés : Politique, Démocratie, Libéralisme, Idéologie, Économie sociale et solidaire, Capitalisme, Pensée, Courant de pensée

En juin 2013 paraissait un petit livre intitulé Manifeste convivialiste. Déclaration d'interdépendance. Signé par 64 intellectuels français ou étrangers (rejoints par une cinquantaine d'autres), il a déjà été traduit, au moins sous sa forme abrégée, dans une dizaine de langues. Sa parution montre qu'il est possible de surmonter les clivages trop nombreux, qui condamnent à l'impuissance tous ceux qui s'opposent pratiquement ou/et intellectuellement au règne du capitalisme rentier et spéculatif. Qu'est-ce qui réunit ces auteurs d'inspirations idéologiques très variées ? Trois certitudes au moins : 1) qu'il y a urgence à mettre en avant et à expliciter tout ce qui unit plutôt que ce qui sépare ; 2) que nous ne pouvons plus espérer faire reposer l'adhésion à la démocratie sur de forts taux de croissance du PIB, devenus improbables ou délétères ; 3) que notre défi principal n'est pas tant d'imaginer des solutions techniques, économiques et écologiques à la crise, que d'élaborer une nouvelle pensée du politique au-delà du libéralisme, du socialisme, de l'anarchisme et du communisme. Il s'agit, en somme, de faire renaître l'espérance pour qu'elle puisse nourrir la volonté

url