Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Quelle transition vers la majorité pour les ados en institution ? Articulation entre diachronie et synchronie

Article de Grégoire Nyssens, Marilena Casale, Stéphanie de Boever

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 2, juin 2023, pp. 111-140.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mandat judiciaire, Fin de la prise en charge, Autonomie, Placement, Répétition, Perte, Recherche-action, Rite de passage, Outil, Majorité, Résilience, Adolescent, Relation d'aide

Pour les adolescents placés en institution sous mandat judiciaire, le passage vers la majorité à 18 ans réactive des enjeux de séparation et d’autonomie puisque cela correspond à la levée du mandat. Ces enjeux sont soutenus par l’élan vital qui ouvre vers l’avenir avec une soif de liberté après l’aide contrainte des années de placement. Mais ces enjeux sont aussi freinés par des angoisses de pertes, de ruptures, d’abandon ou de répétition. Ces angoisses apparaissent à travers les symptômes du temps arrêté comme le blocage des démarches à faire, la régression des besoins affectifs ou la répétition des troubles du comportement. Notre projet pilote tente la mise en place d’une structure de transition vers l’autonomie pour les jeunes de 17 à 23 ans placés en institution pour favoriser ce passage à la majorité, sans rejouer les ruptures qui ont parsemé les années d’enfance avec les risques de répétition de l’histoire familiale et pas seulement de régression individuelle et de sans-abrisme. Le temps vécu est donc au travail.

Accès à la version en ligne

Adolescents en institution, autonomie en question : inscrire la séparation dans la prise de contact

Article de Grégoire Nyssens, Oussama Tigra

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 47-64.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Enfant placé, Fin de la prise en charge, Majorité, Adolescent, Jeune en difficulté, Institution, Séparation, Autonomie, Psychothérapie institutionnelle, Snoezelen, Bruxelles

Pour les adolescents placés en institution, l’approche de la majorité à 18 ans devient parfois un mirage rêvé ou un fantasme cauchemardesque qui provoque un départ prématuré en forme de rupture. Si la séparation s’impose à l’arrivée de la majorité, pour qu’elle ne devienne pas rupture, elle doit déjà s’inscrire au départ, dès la prise de contact. En effet, grandir en autonomie n’implique pas de devenir un être indépendant solitaire mais plutôt de trouver sa place dans la danse relationnelle de l’interdépendance faite d’aller et retour. La thérapie institutionnelle qui nécessite une approche interdisciplinaire tente cette danse relationnelle dans le monde du sentir propre à l’ambiance du milieu humain (E. Dessoy) et à la modalité du contact (J. Schotte). Un atelier Snoezelen vient concrétiser cet effort de modélisation.

Accès à la version en ligne

La relation d’aide aux adolescents en situation de décrochage scolaire : théorie et pratique

Article de Lucie Versnaeyen, Eric Trappeniers

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 4, décembre 2021, pp. 313-330.

Mots clés : Ecole-Enseignement, CMPP, Décrochage scolaire, Adolescent, Relation enfant-parents, Autonomie, Psychothérapie, Symptôme, Suivi médical, Relation famille-institution, Thérapie familiale

L’espace Claude-Chassagny est un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) spécialisé qui propose une approche thérapeutique pluridisciplinaire du décrochage scolaire chez les adolescents (de 12 à 20 ans). D’un point de vue systémique, le décrochage scolaire est envisagé comme le symptôme qui témoigne d’une situation de mal-être d’un adolescent et d’un niveau d’alerte du fonctionnement du système familial. Au sein du CMPP, la mise en articulation du travail individuel avec un travail familial permet à l’adolescent d’accéder à l’autonomie en se libérant de loyautés aliénantes. Cette prise en charge psychothérapeutique s’inscrit également dans un travail de réseau qui implique la mise en articulation de l’ensemble des intervenants dans la situation de l’adolescent : école, famille, intervenants sociaux et institutions soignantes.

Accès à la version en ligne

Adolescence : quels liens entre appartenances et dépendances ?

Article de Michel Cattin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 71-84.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Adolescent, Groupe d'appartenance, Autonomie, Attachement, Addiction, Cannabis, Approche systémique, Relation familiale, Thérapie familiale

Quelles articulations peut-on découvrir entre les dépendances physiologiques de l’enfant (aux parents, aux familles d’origine), le besoin à l’adolescence de devenir indépendant et donc de choisir ses appartenances et la dérive vers l’addiction ? Quelques rappels théoriques sur les appartenances nous permettront de « poser le décor », puis nous proposerons une réflexion sur la fonction de l’addiction à l’adolescence et en quoi cette addiction répond également aux changements sociétaux de notre époque. Pour illustrer le propos, nous avons travaillé avec des familles d’adolescents fumeurs de cannabis. Nous avons utilisé les métaphores relationnelles développées par Edith Tilmans-Ostyn, tant au niveau des relations familiales qu’au niveau des relations avec le produit. Enfin nous avons créé un questionnaire sur le sentiment d’appartenance que nous avons travaillé avec les adolescents.

Accès à la version en ligne