PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 279, juin 2023, pp. 19-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Approche clinique, Coordination, Diagnostic, Éducation à la santé, Intimité, Prévention précoce, Prise en charge, Psychopathologie, Psychose, Relation familiale
"Concept en plein essor et en développement constant, l'intervention précoce offre une prise en charge adaptée aux 15-25 ans qui présentent notamment un premier épisode psychotique ou thymique, dans une perspective de rétablissement, c'est-à-dire positive et proactive." (In : présentation du document)
Extrait de sommaire du dossier :
- CONUS Philippe. Le concept d'intervention précoce
- KREBS Marie-Odile. Intervenir précocement : quels enjeux ?
- MARTIN Juliette. Coups de tonnerre dans un ciel couvert...
- DONDE Clément. Comment évaluer un état mental à risque ?
- MILLIARD Pauline, FERREIRA Diana. "Toi émoi !", un programme psychoéducatif sur la santé sexuelle et la vie affective
- MORIN Valentine. L'annonce pronostique en intervention précoce
- LECARDEUR Laurent. Réussir le pari de l'intervention précoce !
- HAESEBAERT Frédéric. S'embarquer dans l'aventure de l'intervention précoce
- RAYNAUD DE PRINGY Philippe, DURON Thomas, ALLIX Karinne, NERAD Coraline, SERRES Laurent, JIGUET Sarah, RENOIR Viviane, AZZOPARDI Barbara, LARUE Aurore. Soigner tôt pour soigner mieux !
- SERRANO Lucie, ZERROUG Fadéla. Léa, un parcours intensif dans le milieu
- ARNAUD Ingrid, BILLONNEAU MERLET Véronique, CARON Joséphine, RIMBERT Marika, TERRIEN Sarah. Un maillage se tisse autour d'Antoine
- TON Nu Thuy Trang, FERON Marion. La boîte à outils de l'intervention précoce
Dans la psychose, l'âge amène des modifications de l'expression clinique, tout en conservant le "noyau dur" des pathologies. Alors que, dès 60 ans, la plupart des psychotiques vieillissants sont orientés en Ehpad, quels sont leurs besoins spécifiques ? Comment faire cohabiter ces "jeunes" patients avec des résidents de plus de 85 ans, très dépendants physiquement et psychiquement ? Quels partenariats les équipes de psychiatrie peuvent-elles mettre en place avec les Ehpad ? Souvent oubliés des politiques publiques, ces patients bénéficient encore trop rarement de prises en charge cohérentes et adaptées.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 204, janvier 2016, pp. 15-75.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Psychiatrie, Approche clinique, Approche systémique, Urgence, Psychothérapie, Équipe soignante, Formation, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Acculturation, Prise en charge, Accueil, Fin de vie, Suicide, Histoire familiale, Entretien, Écoute, Soins à domicile, Québec
La crise fait tout éclater : les liens avec autrui et la manière d'être avec soi-même. Pourtant, elle est aussi un moment extrêmement fécond où un changement profond peut avoir lieu, à condition que les soignants acceptent de la travailler en la situant du côté de la psychothérapie plutôt que de recourir d'emblée à une médication ou une hospitalisation. L'intervention de crise est peut-être une invitation à réinventer la clinique psychiatrique.
Article de Bernard Pachoud, Alain Cochet, Aurélie Véhier, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 202, novembre 2015, pp. 21-75.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Prise en charge, Handicap psychique, Thérapie, Déficience cognitive, Approche clinique, Examen psychiatrique, Neuroleptique, Psychotrope, Psychothérapie institutionnelle, Ergothérapie, Groupe thérapeutique
Dans la schizophrénie, les troubles cognitifs et les troubles du fonctionnement social ont longtemps été considérés comme secondaires. Aujourd'hui, ils sont davantage pris en compte par les soignants et les chercheurs, et les stratégies de soins en sont modifiées. Il ne s'agit plus seulement de viser la rémission des symptômes et la prévention des rechutes mais de permettre aux patients d'améliorer leur fonctionnement social (autonomie, vie relationnelle, professionnelle, loisirs). Différentes approches peuvent être mobilisées pour atteindre cet objectif. Les GEM (Groupes d'entraide mutuelle) permettent à leurs membres de se mobiliser et d'enrichir leur vie sociale.