PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jean Marc Talpin, Christophe de Jaeger, Pierre Charazac, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 283, décembre 2023, pp. 19-67.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Attachement, Corps, Deuil, EHPAD, État dépressif, Maladie génétique, Projet de vie, Psychothérapie, Représentation sociale, Vieillissement
Sommaire du dossier :
- TALPIN Jean-Marc. Les âges du vieillir.
- JAEGER Christophe de. Physiologie du vieillissement.
- CHARAZAC Pierre. Pertes et dépression au grand âge.
- BILLE Michel. Vieillir, une autre façon de vivre le temps.
- DELAGE Michel, MARTEL Laurence. Que devient l'attachement quand nous vieillissons ?
- RACIN Céline. La chute "à corps défendant".
- FORESTIER Julie, REBAUD-HILAIRE Elise, CODRON Frédérique, SIMEON DE BUOCHBERG Félicia. Les jours sans fin.
Depuis la naissance, la peau et le psychisme entretiennent des liens privilégiés, grâce en particulier aux échanges tactiles précoces avec la mère. Certains troubles psychiatriques sont à l'origine de perceptions anormales de l'état cutané (dysmorphophobie, délire d'infestation cutané...) ou de lésions cutanées (trichotillomanie, excoriations...). Dermatologie et psychiatrie sont donc faites pour s'entendre et dialoguer. De la toilette au massage, les soins qui associent corps et écoute occupent une place de choix dans l'arsenal thérapeutique.
On distingue les troubles anxieux de l'anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes physiques et psychologiques intenses et durables, qui entraînent des perturbations comportementales. Le soignant doit reconnaître les différentes expressions de ces troubles, y répondre par une écoute active et orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Parmi les diverses approches thérapeutiques, les TCC et les médicaments sont suggérés en première intention. Reste à s'interroger sur l'expansion actuelle de ces troubles, en lien avec la tendance croissante à la médicalisation de nos émotions.
Article de Benoît Chalancon, Rémy Bation, Jocelyne Giontarelli, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 231, octobre 2018, pp. 16-20.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Manie, État dépressif, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Psychologie cognitive, Hospitalisation à domicile, Conjoint
Dans ce cas clinique, l'expression des TOC semble empêcher la personne de pouvoir accéder aux soins, et cela malgré la volonté d'aller mieux. Cet article retrace l'expérience d'une équipe mobile qui ouvre la voie à une infirmière diplômée en TTC en vue d'une intervention au domicile, le temps de réduire les troubles.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
La dépression altère gravement la qualité de vie des patients et prédispose à un risque fréquent de récurrence et de chronicité. Les prises en charge doivent associer traitement médicamenteux et psychothérapies, notamment comportementales et cognitives, et si besoin stimulation cérébrale. La recherche se concentre aujourd'hui sur la prévention et le traitement des récidives et de leurs conséquences cognitives. Tour d'horizon des pratiques et perspectives.
Inspiré par les traditions bouddhiques, la méditation de pleine conscience (Mindfulness) consiste à garder une conscience éveillée à la réalité présente. En psychiatrie, cette pratique est indiquée en particulier dans la dépression récurrente et l'anxiété, mais aussi, avec quelques adaptations, pour soulager des symptômes psychotiques. Cette intervention nécessite une solide formation et l'engagement du soignant dans une pratique méditative personnelle. Repères cliniques et applications.