Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Assistant familial, une profession à l'épreuve du confinement, entre épuisement et réalisation de soi

Article de Nathalie Chapon

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 71-81.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Assistant familial, Épidémie, Famille d'accueil, Enfant placé, Vie privée, Emploi, Enquête, Scolarité, Usure professionnelle, Soutien scolaire, Motivation, Crise, Reconnaissance, Salaire, Conditions de travail, Isolement

La crise sanitaire de la Covid-19 et la période de confinement en France en 2020 ont eu des répercussions économiques, sociales et familiales inédites sur la société française. Les familles ont été mises à l'épreuve, les parents se sont retrouvés à assumer un ensemble de tâches auparavant dévolues à d'autres instances de socialisation éducatives, associatives et artistiques... tout en assumant dans le même temps leur activité professionnelle à distance.

Accès à la version en ligne

Management et « bore-out » dans le secteur médicosocial

Article de Huguette Jordana

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 78-80.

Mots clés : Usure professionnelle, Souffrance psychique, Honte, Management, Ennui, Motivation

Le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui (bore-out) s’avère provoquer des problèmes de santé physique et psychique comparables à ceux qu’on observe lors du burn-out : syndrome d’épuisement professionnel dû à un excès de travail, mais la honte en plus. L’ennui est la perte de motivation, la lassitude, faute de travail ou parce que le travail ne correspond pas aux compétences du salarié et qu’il n’y trouve plus de satisfaction.

Accès à la version en ligne

Profession : éducatrice

Article de Denise Calamy

Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 48-54.

Mots clés : Travail social : Métiers, Motivation, Citoyenneté, Formation, Amour, Travail social, Témoignage, Éducation spécialisée

À l’heure de la « jubilation », comme on dit en Espagne, terme beaucoup plus sympathique, pour qualifier la retraite, il semblerait généreux d’oser le récit d’une carrière d’éducatrice spécialisée, afin de transmettre. Au tournant des années 1980, plusieurs facteurs, du désir d’engagement politique et citoyen à des explications plus intimes, permettent de mieux appréhender les motivations premières de l’envie d’exercer ce métier. Engagement humain, savoirs, attitude professionnelle, la pratique éducative semblerait s’accorder avec une démarche artisanale.
Si des contraintes pèsent sur le secteur de l’action sociale et de l’éducation spécialisée, elles ne peuvent en aucune façon remettre en cause la part d’humanité indispensable qui nourrit ce métier d’éducateurtrice.

Accès à la version en ligne

Aimer son travail : 13 novembre 2015 dans un hôpital parisien

Article de Jean François Gomez

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 88-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Hôpital, Urgence, Gestion, Motivation, Management, Organisation du travail, Travail social, Implication personnelle, Paris

À partir du récit de la nuit du 13 novembre 2015 à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, proche du Bataclan, l’auteur étudie le comportement du personnel hospitalier, pris dans la tourmente d’événements exceptionnels. La gravité de la situation va les obliger à s’adapter très rapidement ; les principes de hiérarchie et d’organisation se verront radicalement modifiés. L’auteur en tire des réflexions actuelles sur les orientations managériales à l’hôpital, puis par extension sur les évolutions du travail social, alimentées par les travaux récents de deux sociologues. Pour l’idéologie managériale, la grande inconnue est précisément la « merveille » qui s’est produite à Saint-Antoine et qui a pu enfin se libérer : la capacité des professionnels d’aimer leur travail et de s’y investir en pleine capacité.

Accès à la version en ligne