PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Cindy Menez, Alexandra Konig, Guillaume Sacco, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 162, juillet-août 2023, pp. 18-23.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Déficience cognitive, Cognition, Diagnostic, Évaluation, Activité physique, Sport, Sport adapté, Maladie d'Alzheimer, Autonomie, Recherche, Étude de cas, Analyse comparative, Méthode, Expérimentation, Bien-être, Estime de soi, Apathie, Motivation, Outil, Évolution, Indicateur démographique
La maladie d’Alzheimer (MA) s’accompagne d’une réflexion sur la perte d’autonomie, engendrée par les troubles cognitifs et sa prise en charge. Dans ce cadre, l’activité physique adaptée a démontré des bénéfices sur la qualité de vie générale des personnes atteintes par la maladie. Notre étude évalue, sur treize patients présentant une maladie neurodégénérative de type MA ou syndrome apparenté, l’impact de l’activité physique sur l’estime de soi et la motivation des patients réalisant en groupe des exercices pendant douze semaines, à raison d’une séance d’une heure par semaine.
Les fonctions cognitives permettent de recevoir, sélectionner, stocker, transformer, élaborer et récupérer les informations que nous recevons de l’extérieur. Celles-ci sont commandées par différentes structures cérébrales qui interagissent entre elles, permettant d’être en contact et de comprendre le monde qui nous entoure. Au cours du vieillissement ou de la survenue de maladies neurocognitives, ces fonctions peuvent être atteintes de façon plus ou moins importante, donnant ainsi lieu à une variété considérable de profils d’atteintes neurocognitives. Lorsqu’un patient semble présenter des troubles neurocognitifs, une évaluation neuropsychologique approfondie peut aider à caractériser précisément cette atteinte avant de guider la prise en charge thérapeutique. Elle contribue fortement au diagnostic étiologique du trouble.
Article de N. Kaminska, A. Oppetit, M. Gallien, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 362-367.
Mots clés : Adolescent, Autisme, Coordination, Thérapie corporelle, Morbidité, Diagnostic
Le diagnostic de dépression à l’adolescence est complexe du fait de la diversité des manifestations rencontrées. Par ailleurs, la dépression est une comorbidité fréquente dans les troubles du spectre autistique et elle peut poser des difficultés diagnostiques. Nous résumons ici la prise en charge multidisciplinaire (psychothérapeutique, médicamenteuse, familiale, et corporelle par enveloppement) d’un adolescent de 17 ans hospitalisé pour troubles de comportement à type d’hétéro-agressivité majeure dans un contexte de dépression mélancolique. La prise en charge a été complexe du fait de multiples contraintes « internes » liées à des comorbidités (trouble du spectre autistique, trouble de coordination motrice, trouble de l’attention, et lenteur de traitement cognitif), ainsi que des contraintes « externes » (contexte familial compliqué, aggravation des troubles coïncidant avec le début de l’épidémie de SARS-cov-19 et la fermeture de l’hôpital de jour le prenant en charge). L’ensemble de ces facteurs ont entraîné des questionnements importants dans le choix des traitements pour ce patient, ont nécessité plusieurs mois d’hospitalisation et ouvert une discussion autour des diagnostics différentiels.
Article de Eric Fombonne, Julianne Myers, Alison Chavez, et al.et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 1, janvier-mars 2019, 151 p..
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Diagnostic, Épidémiologie, Technologie de l'information et de la communication, Dépistage, Thérapie, Parents, Prise en charge, Psychologie du développement
Il y a dix ans exactement paraissait un numéro d'Enfance intitulé : Le diagnostic d'autisme, quoi de neuf ? Fruit de deux jours de colloque international subventionné par la Fondation de France, il offrait un ensemble très complet de contributions multidisciplinaires réalisées par des spécialistes renommés. Ce numéro n'a pas vieilli, car il représentait une avancée anticipant la centration actuelle sur le diagnostic et l'intervention précoces. Dix ans plus tard, le présent numéro intitulé : Diagnostic d'autisme et intervention précoces : quoi de neuf ? fait écho au premier tout en se concentrant sur la double préoccupation majeure d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge adaptée au jeune âge et à sa plasticité. La coordinatrice du numéro, Pr. Bernadette Rogé, est particulièrement bien placée pour traiter ces questions, au vu de son expertise dans les outils diagnostics (ADOS, CHAT, etc.) et dans les programmes d'intervention précoces (ESDM, télésanté). La reconnaissance internationale dont elle jouit lui permet de nous offrir un numéro de haut niveau par la qualité de ses participants et l'actualité des questions abordées. Qu'il s'agisse des avancées offertes par les nouvelles technologies en matière de diagnostic et de thérapies, ou des ouvertures vers une conception dynamique des troubles neurodéveloppementaux via le concept d'"essence" et ses conséquences sur l'épidémiologie, le numéro ne pose pas seulement les bonnes questions, il propose aussi des réponses éprouvées.
Article de A. Auffret, P. Lenoir, C. Gauvreau, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 6, octobre 2017, pp. 368-380.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, État limite, Trouble de la personnalité, Traumatisme, Diagnostic
Buts : Mieux décrire la symptomatologie que recouvre l’entité « trouble de personnalité limite » (TPL) à l’adolescence en identifiant des profils cliniques plus homogènes en fonction de leur psychopathologie