PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 18-26.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Protection de l'enfance, École, Justice, Psychiatrie infantile, Enfant, Adolescent, Institution, Approche historique, Partenariat
La pédopsychiatrie est née dans un contexte de délimitation des champs disciplinaires avec les autres institutions de l’enfance, l’école, l’éducation spécialisée, la protection de l’enfance et la justice des mineurs, en interface, en tant que partenaires de prises en charge partagées pour les situations complexes. Aujourd’hui, rendre compatibles des positions concrètes dans les projets avec le maintien d’une pensée vivante autour du sujet et de ce qui se joue entre les institutions est possible avec une nouvelle clinique interinstitutionnelle.
Cet article analyse le déroulement d’une recherche-action et ses impacts au sein d’une institution médico-sociale. Le contexte est celui du confinement du printemps 2020, de son ressenti par divers acteurs de l’institution. Il met en lumière des conflits et leur résolution par la confrontation apaisée des divers points de vue. L’institution étudiée offre un modèle de résolution des conflits par leur mise en lumière dans un cadre contrôlé.
Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 86-96.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Parcours professionnel, Réseau, Souffrance psychique, Éducateur spécialisé, Adolescent, Sectorisation psychiatrique, Psychiatrie infantile, Travail social, Management, Jeune en difficulté, Équipe pluridisciplinaire, Réunion d'équipe
Trajet et regards d’un éducateur spécialisé sur les souffrances adolescentes dans notre société dans le cadre du dispositif Réseau adolescence partenariat (RAP 31) et du dispositif de clinique indirecte concertée (D-CLIC) participant à la sectorisation pédopsychiatrique.
Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 51-59.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Atelier, Thérapie, Enfant handicapé, Autisme, Conte, Médiation, Neurosciences, Équipe pluridisciplinaire, Travail d'équipe, Projet, Soin, Intégration scolaire, Hôpital de jour
La mise en place d’une approche intégrative au sein d’un hôpital de jour pour jeunes enfants autistes, la déclinaison d’une multiplicité d’abords théoriques imposent d’une part un usage non dogmatique des théories qui permet des modélisations éclairantes aux problèmes cliniques, d’autre part une appropriation par toute l’équipe des différents modèles et une coordination particulièrement soutenue entre tous pour éviter les effets de fragmentation, garantir la cohérence du projet de soin et la prise en compte globale de l’enfant.
Article de Dominique Sempé, Hélène Constant, Lucie Rosenthal
Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 44-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Atelier, Thérapie, CMP, Médiation, Conte, Dessin, Théâtre, Jeune enfant, Émotion, Stimulation
Cet article traite d’un atelier thérapeutique mis en place auprès d’enfants en CMP avec pour médiation les contes merveilleux. Le dispositif clinique est présenté dans son déroulé. Sont également synthétisés les effets thérapeutiques observés chez les enfants au niveau psychique, cognitif et corporel.
Acteurs majeurs du soin psychique, les CMP/CMPP, pivots du dispositif de secteur, accueillent sans discrimination une patientèle de 0 à 18 ans dans une démarche de prévention, de diagnostic et de soins. Demande croissante, pénuries de professionnels, moyens insuffisants, nécessité d’allier les approches neurodéveloppementales et psychodynamiques, recommandations de bonnes pratiques, les CMP/CMPP ont dû absorber les changements inhérents à ces nouvelles approches. Ils restent des lieux propices à l’éclosion d’une grande créativité au profit du patient et des familles.
Avec certains sujets, l’analyste ou le psychothérapeute ressent un vide dans le contre-transfert, consistant en une hallucination négative qui intervient en miroir du travail du négatif chez le patient. Ce contre-transfert rend compte des modalités transférentielles de ce patient, ainsi que d’un trouble limite de la subjectivation relié à une défaillance du miroir interne. Ce miroir interne est alors recherché au dehors, au sein du transfert, mais il l’est aussi à un niveau « transitionnel » dans des prothèses.
Une situation d’urgence en CMPP. Le lâcher-prise du soignant permet, quand cela le nécessite, d’accueillir l’événement là où celui-ci se produit pour en faire un moment clinique agi qui s’inscrit dans le parcours de soin dans un projet de symbolisation. Cela passe par l’événement devenu scénographie temporo-spatiale, véritable médiation dans le suivi des populations d’enfants et de familles présentant des inorganisations identitaires, empêchés de latence.
Article de Oriane Petiot, Jean François Desbiens, Jérôme Visioli
Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 140-150.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Étudiant, Isolement, Enseignement à distance, Technologie numérique, Sport, Implication personnelle, Covid-19
Dans une allocution télévisée diffusée le 28 octobre 2020, le président de la République française, Emmanuel Macron, a annoncé le début d’un deuxième confinement visant à contrer l’épidémie de Covid-19. Deux jours plus tard, les Français pouvaient sortir de chez eux uniquement sous conditions et munis d’une attestation dérogatoire. La formation dispensée au sein des établissements d’enseignement supérieur s’est alors poursuivie à distance. Dans un article publié sur le site « france24.com », une étudiante s’est confiée : « Huit heures seul derrière un ordi, c’est interminable. L’attention se perd, on se sent complètement perdu […] en décembre, c’est devenu trop difficile, j’ai vraiment décroché . »
Le défaut d’inscription d’une expérience traumatique dans la psyché du sujet se révèle particulièrement dans les images au contenu brut qui l’envahissent. L’image peut-elle être, alors, un support au travail de symbolisation de l’expérience traumatique ? À partir de deux situations cliniques, cet article interroge les figures, effets et destins de l’image dans la traversée du traumatisme psychique par le sujet. Nous constaterons qu’en utilisant l’image dans le témoignage et la photographie, le sujet parvient progressivement à la mettre à distance, et à partager ses éprouvés.