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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Contextes pluriculturels et prévention du racisme

Article de Ana Cristina Cruz, Anete Abramowicz, Flavio Santiago, Véronique Francis

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 52, 2023-2, pp. 11-175.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enseignement supérieur, Discrimination, Migration, Racisme, Jeune enfant, Justice, Violence, Victime, Bidonville, Stéréotype, Couple mixte, Genre, Relation équipe éducative-famille, Norme sociale, Égalité

Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethno raciales dans nos sociétés postcoloniales. Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethno raciales dans nos sociétés postcoloniales. Ce dossier aborde l’impact des violences ethno raciales et du racisme structurel dans les contextes éducatifs et les espaces urbains ségrégués. Il examine la responsabilité des institutions et l’expérience des parents face aux vécus discriminatoires des enfants. En présentant des approches collaboratives de reconstruction historique et mémorielle, des dispositifs pour soutenir les projets éducatifs des familles ou encore un programme d’action affirmative de mobilité universitaire, les études dessinent de nouvelles voies pour la conquête de la justice éducative.

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La "voie royale" ? Note de recherche sur les dynamiques d’accès aux fractions supérieures de l’espace social français

Article de Pierre Bataille, Julie Falcon

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 245, décembre 2022, pp. 36-61.

Mots clés : Mobilité sociale, Inégalité, Enseignement supérieur, Diplôme, Emploi, Enquête, Fonction publique

L’appréciation de la mobilité sociale et de l’ouverture des élites en France se concentre habituellement sur l’accès des élèves de milieux populaires aux concours des grandes écoles les plus prestigieuses – et ce d’un point de vue politique et scientifique. On tend ainsi à négliger combien les inégalités se reconstituent une fois franchies les portes de ces établissements prestigieux. En analysant les devenirs professionnels des diplômé·es du supérieur français né·es entre 1918 et 1972 à partir de l’exploitation de la série des enquêtes Emploi de l’INSEE, nous proposons de nuancer l’idée selon laquelle l’accès aux grandes écoles serait la « voie royale » pour atteindre les positions supérieures de l’espace social français. Les analyses menées ici nous amènent à montrer combien la fonction publique a pu représenter un refuge pour les ancien·nes élèves de très grandes écoles issu·es de milieux populaires – et combien l’appétence pour le privé chez les ancien·nes élèves de grandes écoles est davantage le fait des élèves les mieux dotés socialement. Ce faisant, elles pointent l’heuristique du croisement entre deux champs sociologiques qui s’ignorent trop souvent encore : la sociologie de la mobilité sociale et la sociologie des élites.

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Un temps bien investi en classe préparatoire scientifique et dans une grande école d'ingénieurs

Article de Christophe Birolini

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 45-58.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Élève, Enquête, Aménagement du temps, Activité, Implication personnelle

Dans cet article sont examinées les normes d’emploi du temps dans les classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles, et à l’entrée dans une grande école d’ingénieurs. Les données ont été collectées au cours d’une enquête ethnographique de quatre ans au sein de la communauté des élèves de l’École Centrale Paris (ECP). Si les activités des élèves changent entre les classes préparatoires et la grande école, certaines normes temporelles persistent : dans les deux cas, il leur est demandé d’avoir un usage rationalisé, intensif et maîtrisé de leur temps, en l’assignant à certaines activités. Ce qui change est la forme que cela prend. En classe préparatoire, il est enjoint aux élèves de consacrer leur temps au scolaire ; en grande école existent des injonctions à s’engager, en plus des activités scolaires, dans les activités associatives de l’école.

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Approche de la mécanique d'une recherche-action dans l'enseignement supérieur

Article de Jonathan Colin, Florence Bernard, Sophie Duvillier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 90-103.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Recherche-action, Enseignement supérieur, Pluridisciplinarité, Méthodologie, Enquête, Coopération, Étudiant, Belgique

L’article présenté expose et interroge la mécanique d’une recherche-action menée de mai 2017 à juin 2018 à la Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles, Belgique). Il revient d’abord sur la thématique de cette recherche – et, pour ce faire, sur la spécificité de la demande initiale émise par la direction de l’institut nous sollicitant – ainsi que sur le contexte sociétal dans lequel le projet de formation que celle-ci défend s’inscrit. Ensuite, l’article reprend les définitions de la rechercheaction, mises en perspective avec le processus implémenté et les résultats obtenus. Enfin, la conclusion revient sur notre appropriation de la méthode de la rechercheaction et met en évidence sa fécondité pour l’élaboration de nouveaux cours de l’enseignement supérieur non universitaire.

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Les formations en travail social en Flandre : analyse historique et évolutions

Article de Wim Verzelen

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 76-87.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Histoire sociale, Enseignement supérieur, École, Formation professionnelle, Évolution, Professionnalisation, Flandre, 20ème siècle

L’histoire des formations en travail social en Flandre s’articule autour de plusieurs axes. Le premier renvoie à la construction pilarisée qu’à connue la Belgique et qui a structuré trois courants parmi les écoles dispensant cet enseignement. Ce sont principalement les mouvements de travailleurs chrétiens et socialistes qui ont marqué le développement de ces formations au XXe siècle. Un deuxième axe, que nous qualifierons de professionnalisation, est apparu dans les années 1960 pour marquer une rationalisation managériale des formations. Le troisième axe concerne l’ancrage, dans l’enseignement supérieur, de l’organisation des programmes au sein de licences et de maîtrises, niveaux qui représentent somme toute une partie de cette professionnalisation latente.

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Service social au Portugal : une profession toujours au défi

Article de Maria Irene Carvalho, Elsa Montenegro Marques

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 22-33.

Mots clés : Travail social : Formation, Assistant de service social, Service social, Formation, Enseignement supérieur, Statut professionnel, Profession, Évolution, Portugal, 20ème siècle

Le service social a une longue histoire au Portugal, bien qu’il n’ait pas toujours donné lieu à une profession reconnue et valorisée. Ce texte cherche à problématiser le développement de la formation et de la profession d’assistant social, depuis son apparition jusqu’à aujourd’hui. Nous partons du principe que les tensions sociopolitiques conditionnent la configuration de cette formation et de cette profession, engendrant des opportunités et des contraintes pesant sur le statut de cette dernière. Nous retraçons l’évolution de son enseignement, en graduat et postgraduat, ainsi que celle de son exercice, en mettant l’accent sur quelques moments significatifs de sa constitution et de son développement. Nous avons cherché à identifier ses domaines d’intervention et à révéler les conflits et dilemmes qui pèsent encore, à l’heure actuelle et dans le contexte de la société portugaise, sur la conquête du statut professionnel.

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La noblesse scientifique : jugements scolaires et naturalisation des aspirations en classes préparatoires aux grandes écoles

Article de Marianne Blanchard, Sophie Orange, Arnaud Pierrel

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 220, décembre 2017, pp. 68-85.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Sélection, Réussite scolaire, Examen scolaire, Enquête, Genre

La production d’une « noblesse scientifique », à travers les concours scientifiques de l’ENS, et, en amont, pendant les deux ou trois années de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques, produit un ordre scolaire, non seulement social mais aussi sexué. Les mécanismes qui président au maintien de ces bastions de l’élitisme scolaire comme entre-soi bourgeois et masculin sont ici analysés à l’aune de la définition de l’excellence scolaire qui y a cours, à partir d’une enquête par questionnaire conduite auprès de 2 270 élèves de classes préparatoires scientifiques. Dans ces classes, les caractéristiques du bon élève de lycée ne constituent que des conditions nécessaires de la réussite scolaire, non des conditions suffisantes. Ces dernières sont alors à trouver dans un ensemble de qualités naturalisées esquissant une idéologie du don. Celle-ci se voit intériorisée par les élèves et l’urgence scolaire caractéristique des CPGE la justifie sous couvert de l’impliquer.

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La contribution des enseignants du secondaire à l'enseignement supérieur en France : effectifs, affectations, carrières (1984-2014)

Article de Pierre Michel Menger, Colin Marchika, Simon Paye, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-4, octobre-décembre 2017, pp. 643-677.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignant, Enseignement supérieur, Recherche, Université, Mobilité professionnelle, Mobilité sociale

La relation de complémentarité fonctionnelle entre les tâches d’enseignement et de recherche dans le travail académique varie beaucoup selon les pays. Les travaux sur le cas français suggèrent que l’organisation des corps d’enseignants-chercheurs et le système des carrières académiques n’ont pas connu d’évolution profonde depuis trois décennies. En analysant la composition des corps universitaires français et les séquences de leurs carrières, nous mettons en évidence le développement d’une catégorie de personnels trop négligée par la littérature : les enseignants du secondaire affectés dans le supérieur, qui composent un cinquième des effectifs titulaires universitaires. L’affectation de ces personnels exclusivement enseignants obéit à trois logiques distinctes : le soutien à l’enseignement dans les filières et les institutions à fort investissement pédagogique ; l’apport en personnel à des filières nouvelles ; la sélection probatoire pour l’accès à des postes d’enseignant-chercheur. Ces trois usages de l’affectation interviennent à des degrés variables dans les différentes filières disciplinaires et institutionnelles de l’enseignement supérieur français, selon que l’enseignement y est complémentaire ou exclusif de l’activité de recherche.

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L'ouverture sociale par le marché ? Sociologie de la captation des classes populaires à l'université d'Oxford

Article de Annabelle Allouch

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 58, n° 2, avril-juin 2017, pp. 233-266.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Égalité des chances, Sélection, Établissement scolaire, Sociologie, Éducation, Classe sociale, Enseignement supérieur, Rite, Représentation sociale, Angleterre, Oxford

Initiés au début des années 2000, les dispositifs d'ouverture sociale de l'université d'Oxford cherchent à assurer la candidature d'un nombre plus élevé d'élèves issus de milieux modestes. À partir d'une approche inspirée par la sociologie des marchés, cet article illustre les modalités par lesquelles ces dispositifs tentent de coordonner une offre de formation élitiste et une demande de formation d'un public populaire. Le processus repose sur trois étapes : il segmente les publics en proposant une offre de formation à court terme, calibrée pour des élèves aux dispositions sociales et scolaires particulières ; il joue sur l'adaptation de l'offre d'Oxford aux dispositions sociales attendues des candidats, qui repose à la fois sur une neutralisation sociale des espaces et sur l'explicitation sur un ton personnel et ludique de l'offre de formation et de ses spécificités ; enfin, ce processus tente de minorer le rôle des enseignants dans le cadre de la construction des aspirations des élèves, soit en les limitant à un rôle d'encadrement matériel, soit en s'assurant de leur loyauté. Il s'agit alors moins de convertir les élèves à des codes sociaux particuliers que de jouer sur leurs dispositions actuelles afin qu'ils adhèrent à l'offre. Alors que l'approche par la socialisation est généralement mobilisée pour comprendre les effets sociaux de ces dispositifs sur les dispositions et les aspirations scolaires des élèves, l'approche par la captation éclaire un processus d'interaction entre un individu et une institution qui, précisément, ne relève pas d'une socialisation.

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Petits enfants d'immigrés face aux études longues : un rapport au système scolaire socialement et historiquement situé

Article de Pauline Vallot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête

Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.

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