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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les liens entre le patient, son corps, le thérapeute et la thérapie

Article de Miguel Angel Sanchez Lopez, Teresa Suarez Rodríguez, Blanca Armijo Nunez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 317-335.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Corps, Souffrance psychique, Épistémologie, Psychothérapie, Femme, Stress, Maladie psychosomatique

Notre travail décrit l’élaboration d’hypothèses complexes concernant des vécus traumatiques précoces et chroniques chez des patients qui ont entretenu des échanges dysfonctionnels avec leur entourage et des relations nocives à leur propre corps. Ces hypothèses se sont révélées utiles pour choisir l’approche la plus adéquate à chaque phase du traitement. La parole, la relation et les approches corporelles développent tout leur potentiel thérapeutique si l’on prend soin d’évaluer comme un tout, la globalité de la personnalité du patient, ses particularités et sa situation existentielle.

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Milieux d’affaires et cercles dirigeants

Article de Catherine Comet, Antoine Vion, Mohamed Oubenal, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 64, janvier-juin 2023, pp. 7-296.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie, Entreprise, Capitalisme, Banque, Femme, Pouvoir, Réseau, Patronat, Industrie

Après une relative désaffection de la recherche en sciences sociales dans les années 1990, les milieux d’affaires et cercles dirigeants connaissent un regain d’intérêt depuis la crise financière de 2007-2008 avec la publication d’ouvrages collectifs et de numéros spéciaux ainsi que l’organisation de nombreux séminaires, journées d’études et sessions dans les grands congrès. Cette question a fait l’objet de nombreux travaux dans la seconde moitié du XXe siècle, dont l’essor a connu une apogée dans les années 1970-1980 en particulier dans le domaine des power structure et interlocks studies. Le reflux coïncide avec le déclin des théories marxistes dans les années 1990 et un revirement théorique. Concentrées dans les business schools, ces recherches menées à l’origine dans une visée critique adoptent une orientation axée sur la performance et le leadership. Le récent renouveau survient à la suite des scandales financiers au tournant des années 2000 (avec notamment les affaires Enron et WorldCom) et surtout de la crise financière. Ce numéro thématique se propose de rendre compte de chantiers rouverts ou initiés dans différentes traditions de recherche en vue de mesurer le chemin parcouru et les défis qui se présentent encore.

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Théoriser l’État au masculin : un réexamen de la promotion de l’idée de service public en France (1870-1940) au prisme du genre

Article de Charles Bosvieux Onyekwelu

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 63, tome 3-4, juillet-décembre 2022, pp. 447-470.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Service public, Genre, Approche historique, Femme, Théorie, État, Travail des femmes

En partant d’un résultat « négatif » de recherche (la quasi-impossibilité, dans le cadre d’une enquête prosopographique sur les promoteurs de l’idée de service public en France entre 1870 et 1940, de trouver des femmes), cet article se demande comment la question du genre peut constituer l’envers d’une enquête au sens de son impensé. En mettant l’absence des femmes en relation avec leur montée en puissance au sein de l’administration et avec leur présence dans les coulisses d’un appareil d’État étroitement masculin, il documente tant l’invisibilisation inconsciente que les barrières ouvertement mises en place pour empêcher les femmes d’accéder aux sommets administratifs où se négocient les contours de l’idée de service public. Il montre ainsi ce que la « masculinité » des débats en question doit à leur juridicité et à leur publicité, ces deux éléments contribuant à dessiner un espace théorique réservé de facto aux hommes.

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Feindre l’indifférence en passant. Perceptions des femmes en attente de clients au coin d’une rue à Bruxelles

Article de Sarah Van Hollebeke

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 101-111.

Mots clés : Lien social-Précarité, Prostitution, Femme, Rue, Émotion, Rejet, Empathie, Prise en charge, Bruxelles

Cet article questionne le trouble et les affects négatifs relatifs à la visibilité des situations d’interaction entre des prostituées et leurs clients dans la rue. À partir des parcours ordinaires d’un groupe d’habitantes, cette contribution montre que cette rencontre déclenche un éventail de réactions émotionnelles et de façons de se déplacer parfois ambivalentes : entre répulsion, anxiété, embarras et compassion. L’article revient sur les conduites par lesquelles ces résidentes tentent de se prémunir de ces situations embarrassantes, et sur leurs façons de contrôler l’image qu’elles-mêmes renvoient à des visiteurs extérieurs à ce quartier. L’article conclut sur la possibilité d’un renversement du geste de répulsion initial vers une forme d’assistance mutuelle et de prise en charge institutionnelle.

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D’intruses à invitées, l’accès des femmes à la ville d’Alger et leur appropriation des espaces urbains

Article de Ghaliya Djelloul

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 83-94.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, Genre, Discrimination sexuelle, Sociologie urbaine, Milieu urbain, Espace, Ordre social, Contrôle social, Alger

À partir d’une expérience en première personne des rapports de genre dans les quartiers périphériques d’Alger, l’auteure propose d’éclairer les obstacles rencontrés pour accéder, en tant que femme, à l’espace extradomestique, et s’y mouvoir. Elle décrit les circonstances particulières dans lesquelles ces présences jamais totalement légitimes peuvent déambuler dans certains lieux, comme des espaces marchands et des cérémonies festives, tout en se gardant de réduire le trouble que la perception de leur corps peut susciter pour certains hommes à l’ordre moral et religieux. Elle décrit la dynamique d’enserrement et de desserrement qui gouverne la mobilité des femmes et qui les fait glisser entre la figure d’intruse, d’invitée ou d’indésirable.

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À la croisée des chemins. Entre routes de pouvoir et sentiers cliniques

Article de Yann Zoldan, Cécile Rousseau

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 307-317.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Femme, Militantisme, Féminisme, Identité, Etats Unis d'Amérique

Cet article invite le lecteur à croiser les chemins de la psychanalyse et des rapports de pouvoir à l’œuvre dans la société. A travers l’exemple actuel de la théorie de l’intersectionnalité issue des luttes féministes noires américaines, nous interrogeons l’intérêt de cette rencontre pour la prise en charge clinique. Le défi théorique émerge des défis sociétaux auxquels se confronte notre clinique : sociétés multiculturelles, interrogations autour du genre, etc. Ces enjeux de société bousculent les dynamiques de pouvoir et nécessitent de penser la place des privilèges et des discriminations dans nos pratiques cliniques.

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Demande d'asile des femmes étrangères : la femme est-elle l'égal des hommes ?

Article de Claire Mestre

Paru dans la revue L'Autre, vol. 20, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 41-50.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Crime sexuel, Inégalité, Violence, Exil, Femme, Droit d'asile, Maltraitance, Pouvoir, Statut social

De la pensée de Françoise Héritier sont nés des concepts permettant de comprendre ce qui traverse toutes les violences faites aux femmes, de la violence domestique à la violence culturelle et sociale. « La valence différentielle des sexes » (1996) éclaire de façon abrupte l’inégalité des femmes face aux hommes. Mais avant ce concept, celui de « butoir de la pensée » (Ibid.).
Son œuvre nourrit le combat de ceux et celles qui luttent contre l’inégalité homme/femme, mais elle a également alimenté des débats contradictoires avec ceux et celles qui ont fait du féminisme une philosophie, une pensée et des pratiques en lutte, une politique. Le butoir de la pensée a été interprété comme « le différent qui fonde la pensée »1, ce à partir de quoi l’humanité se pense. S’il lui est reproché de ne pas avoir historicisé sa pensée, on peut dire que la valence différentielle des sexes fait histoire en cheminant dans la pensée de ceux-celles qui observent comment la hiérarchie des sexes est la charpente de domaines très différents.

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Les trajectoires des femmes sans domicile à travers le prisme du genre : entre vulnérabilité et protection

Article de Marie Loison Leruste, Gwenaëlle Perrier

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 1, mars 2019, pp. 77-110.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Vulnérabilité, Genre, Interaction, Exclusion sociale, Violence, Statut social, Sécurité, Institution, Sociologie

Moins nombreuses que les hommes sans domicile, moins souvent évoquées dans la littérature académique portant sur l’exclusion ou sur le genre, moins repérables dans les représentations sociales et très peu souvent sans-abri, les femmes sans domicile sont relativement invisibles. Cet article combine des analyses qualitatives et quantitatives pour comprendre, dans une perspective de genre, les trajectoires de ces femmes et leur prise en charge institutionnelle. Les femmes sans domicile sont exposées à des formes spécifiques de violences, structurantes dans leurs trajectoires de vie, mais bénéficient également de formes de protection particulières via une prise en charge institutionnelle différente de celle des hommes. Ces violences et ces formes de protection sont fondées sur le genre, qui constitue donc à la fois un facteur de vulnérabilité et de protection pour les femmes sans domicile.

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Quand les femmes fabriquent la masculinité : pouvoir féminin et construction sociale chez les Samburu du Kenya : une question d'observateur

Article de Maila Valentina Marseglia, Giordano Marmone, Alice Titia Rizzi

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 323-331.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Pouvoir, Identité, Classe d'âge, Matriarcat, Relation femme-homme, Kenya

Les études sur les sociétés pastorales d'Afrique orientale ont souvent mis l'accent sur leur organisation politico-militaire structuré autour d'un système à classe d'age qui créé et façonne l'homme social et en définit le statut. Les femmes ont longtemps été considérées exclues de cette machine de pouvoir par les observateurs, porteurs de perspectives de recherche androcentriques souvent influencées par leur contexte socio-historique d'origine, ce qui a a contribué à la production d'une représentation parfois purement dichotomique et hiérarchisée des relations de genre.

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Usages de drogues au féminin et production du savoir académique

Article de Maïa Neff

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 3, septembre 2018, pp. 569-595.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Femme, Sociologie, Addiction, Mère, Victime, Toxicomanie, Consommation, Représentation sociale, Féminisme, Recherche en sciences sociales

Bien que la sociologie des drogues soit un domaine de recherche dynamique et prolifique, une question reste minorée : les usages de drogues par des femmes. L’objectif de cet article est donc d’analyser la formation de ce domaine de recherches et d’en questionner les principaux axiomes académiques à partir d’un état des connaissances. Les approches et thèmes récurrents identifiés sont principalement des analyses comparatives ainsi que des constructions de figures de la littérature telles que les « mères toxicomanes » ou les « femmes victimes ». Un dernier temps de l’article reviendra sur les apports des productions académiques féministes sur le sujet. En conclusion, il est possible de dégager un thème, peu questionné, et qui pourrait faire l’objet d’un programme de recherche, à savoir, ce qui a trait plus particulièrement à des carrières institutionnelles de femmes usagères de drogues.

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