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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Idées suicidaires : un lien porteur pour qui n’en peut plus de soi

Article de Michèle Gennart, Marco Vannotti

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 271-293.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Suicide, Relation soignant-soigné, Thérapie, Approche clinique, Psychothérapie, Empathie, Famille

Le suicide est souvent appréhendé comme un droit individuel, comme une décision à laquelle le sujet aboutirait par une délibération de soi à soi. La clinique nous donne tout autre chose à voir et à penser. D’une part, le suicide apparaît comme l’une des plus douloureuses blessures affectant les liens et la fiabilité dans les familles. D’autre part, il survient très souvent là où l’appartenance du sujet à son contexte interhumain est « mortellement » touchée. Plutôt que d’en appeler à l’autre auquel il ne croit plus, le sujet blessé se retourne contre lui-même, mais meurtrit indirectement les siens. L’un des enjeux de l’intervention thérapeutique vise alors à retrouver le champ interhumain originaire du mouvement suicidaire, et à y travailler les vécus d’injustice sans créer de nouvelles victimes. Il s’agit encore de mobiliser concrètement les proches – dont la présence s’estompe dans l’horizon suicidaire – en sorte de ré-affirmer les liens d’attachement, la solidarité et le soutien mutuel. Les auteurs s’interrogent enfin sur la manière de tenir bon, en tant qu’intervenants, face à ces confrontations éprouvantes à la proximité – ou à l’effraction – de la mort.

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Faire son deuil...

Article de Marie Frédérique Bacqué, Florence Quinche, Marguerite Charazac Brunel, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 235, février 2019, pp. 21-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Deuil, Rite, Durée, Réseau social, Relation soignant-soigné, Contre-transfert, Mort, Rêve, Psychose, Délire, Passage à l'acte, Homicide, Périnatalité, Jeune enfant, Mère, Père, Mélancolie, Névrose, Approche clinique, Freud (Sigmund)

Après la mort d'un être cher, le processus de deuil entraîne un détachement progressif du lien affectif, à l'opposé de l'oubli. Si la plupart des personnes surmontent cette épreuve, des deuils compliqués peuvent survenir. Comment le soignant, lui-même confronté à ses propres deuils, peut-il apporter son soutien ? Comment les patients souffrant de psychose vivent-ils la perte d'un proche ? Qu'en est-il du deuil singulier des parents après la perte d'un bébé, ou celui du jeune enfant après le décès d'un parent ? Dans une société où les rites mortuaires disparaissent, parler de la mort reste la meilleure façon de soutenir les personnes endeuillées.

Du bon sens, bon sang !

Article de Adrien Utz

Paru dans la revue Santé mentale, n° 234, janvier 2019, pp. 12-16.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche clinique, Relation soignant-soigné, Posture professionnelle, Psychiatrie, Valeur

Le "bon sens" clinique n'existe pas, du moins en tant que tel. Il doit être réfléchi, choisi, établi, et résulter de valeurs professionnelles partagées.

La dimension relationnelle du soin

Article de Walter Hesbeen, Jacky Merkling, Rocco di Vincent, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 23-81.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Altérité, Soin, Approche clinique, Relation interpersonnelle, Psychiatrie, Analyse de la pratique, Transfert, Violence, Prévention, Temps intermédiaire, Vie quotidienne, Psychiatrie infantile, Savoir, Compétence

La relation de soins se présente comme une attention particulière à autrui, par laquelle s'expriment l'intérêt que l'on porte à une personne et la reconnaissance de sa singularité. Cette relation soignante ne repose pas sur une technique de communication particulière. Il s'agit plutôt d'une disposition d'esprit spécifique qui s'ajuste à la réalité psychique du sujet. Le soignant s'appuie sur des savoirs expérientiels, mais aussi sur sa propre créativité. Dans un contexte où les professionnels dénoncent une perte de sens de leur pratique, comment réinvestir l'aspect relationnel des soins ?

Schizophrénie : habiter un logement ?

Article de Fabien Agneray, Martine Barrès, Jeanne Marie Richard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 228, mai 2018, pp. 27-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychiatrie, Logement, Habitat, Accompagnement social, Équipe soignante, Soins à domicile, Sectorisation psychiatrique, Handicap psychique, Prestation sociale, Autonomie, Évaluation, Méthode, Cognition, Psychose, Insertion sociale, Équipe pluridisciplinaire, Logement social, SAMSAH, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Remediation cognitive

Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.

Quelle place pour l'entretien infirmier ?

Article de Dominique Friard, Romaric Chatry Garcia, Jean Paul Lanquetin, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 218, mai 2017, pp. 21-71.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Infirmier, Infirmier psychiatrique, Entretien, Compétence professionnelle, Écoute, Approche clinique, Méthode, Accueil, Cadre thérapeutique, Évaluation, Supervision, Analyse de la pratique, Relation soignant-soigné, Transfert

Recevoir quelqu'un en entretien infirmier, c'est lui proposer un espace pour une possible rencontre et lui permettre de construire un savoir sur ce qui lui arrive. Pour s'y engager, le soignant doit s'appuyer sur un cadre théorique précis et être soutenu par le collectif et l'institution. Dans un contexte hospitalier tendu, les freins à cette pratique sont aujourd'hui nombreux. Comment les soignants peuvent-ils investir cet espace vital pour "savoir y faire avec la folie" ? Repères théoriques et pratiques actutelles.