PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Confrontés à un retour du fait religieux dans la vie courante des structures, les acteurs de terrain connaissent un certain désarroi. D'autant plus qu'au nom de valeurs laïques, très partagées par les mouvements éducatifs, une règle semble imposer une forme de neutralité de l'animation : une interprétation répandue de la laïcité consiste en effet à l'opposer à toute manifestation de croyances. Pourtant, peut-on revendiquer nos valeurs humanistes sans se réjouir que nombre de nos concitoyens cherchent le dépassement de la personne ?
Depuis quelques mois un plan de formation, à l'initiative du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, est déployé partout pour former les animateurs, et pour rappeler à tous que la laïcité est d'abord sur le principe qui permet de vivre ensemble sans rejet des autres.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 166, février 2016, pp. 22-34.
Mots clés : Laïcité, Animation, Religion, Discrimination, Stigmatisation, Racisme, Intégrisme, Islam, Christianisme, Judaïsme, Voile religieux, Accueil collectif de mineurs
La notion de laïcité est aujourd'hui galvaudée. Elle a été instrumentalisée, très récemment, par l'extrême droite qui en a fait son cheval de bataille dans sa croisade islamophobe. A l'origine, c'est un terme religieux, l'église catholique l'utilisant pour désigner ceux de ses fidèles qui ne sont pas prêtres. Comment s'y retrouver et, surtout, comment rendre opérationnel ce concept afin qu'il devienne un outil du quotidien dans nos centres ? Ce dossier a pour ambition non d'adopter la bonne parole, ni la seule interprétation en rajoutant de la confusion à la confusion, mais de partir de la complexité, pour arriver à une série de propositions simples qui permettent l'ouverture universelle sur la différence et la tolérance, plutôt que l'enfermement dans la stigmatisation et la discrimination.
La situation est-elle si désespérée qu'il faille appeler les traditions spirituelles au chevet de la planète ? Et si les défis écologiques appelaient plutôt à redonner du sens à notre passage sur terre ? À entamer une forme de conversion personnelle et collective ?
Article de Henri PENA RUIZ, Jean Paul SCOT, Guy COQ, PLANTU ill.et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1259, janvier-février 2006, pp. 1-97.
Mots clés : Laïcité, HISTOIRE, Démocratie, Liberté, Droits de l'homme, Femme, Émancipation, CONDITION FEMININE, Culture, Différence, Religion, Protestantisme, Judaïsme, Islam, Interprétation, Loi, Vie politique, Immigré, Intégration, Discrimination, Enfant de migrant, CONSEIL FRANCAIS DU CULTE MUSULMAN, FRANCE, TURQUIE
L'année 2005 a fêté le Centenaire de la Loi sur la séparation des églises et de l'Etat. La revue Hommes & Migrations veut s'exprimer sur une thématique qui lui est chère et lui consacre son deuxième dossier qui interroge la manière dont la laîcité établit avec fermeté un rapport respectueux entre l'espace politique, les cultures et les religions.