Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam
La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.
Article de Jeanine Pascale
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 133-137.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Intervention sociale, Savoir, Expérience, Délégation, Empowerment, Stimulation, Définition, FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires), Beauvais
Il était une fois une Délégation locale "NOUS AUSSI" qui a découvert à son grand étonnement, en écoutant la lecture d'un texte, le mot "pair-émulation". Un mot bizarre que les auto-représentants de la Délégation n'avaient jamais entendu. Ils ont voulu en savoir plus. Ils voulaient aussi vérifier s'il pouvait les concerner. Il leur a fallu réfléchir pour aller plus loin.
Article de Séverine Demoustier
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 141-155.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Vulnérabilité, Vie quotidienne, Projet de vie, Citoyenneté, Empowerment, Adulte en difficulté, Relation, Pratique professionnelle, Savoir, Expérience, Relation travailleur social-usager
La vulnérabilité étant une situation vécue par des personnes, et non un état qui les caractériserait, la participation de ces dernières doit être repensée par le travail social. Outil historique de ce dernier, la participation regorge en effet d'écueils, dont celui de n'être considérée que comme un outil, ce qui conduirait au maintien de positions sociales inégalitaires entre le professionnel et la personne accompagnée. Cet article propose d'appréhender la participation comme une posture à adopter, qui nécessite un autre rapport à la vulnérabilité, et la reconnaissance et la prise en compte des savoirs issus de l'expérience de vie des personnes.
Article de François Melou, Lionel Dagot
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 21, automne 2018, 22 p..
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Usure professionnelle, Émotion, Motivation, Distance, Enquête
L’épuisement professionnel est une thématique largement commentée et qui peut concerner l’ensemble des individus au travail. Mais un travail, avec une demande émotionnelle est un facteur qui majore le risque d’épuisement. De ce fait, le travail social est concerné par le travail émotionnel. En effet, ces professionnel(le)s réalisent des missions variées, mais quelles que soient celles-ci, elles impliquent de gérer les émotions. Les travailleurs sociaux font face, au quotidien, à des situations difficiles avec des publics vulnérables, qui ont des impacts dans leur vie au travail. Dans cette étude, nous avons évalué l’épuisement émotionnel, la dissonance émotionnelle, ainsi que la dépersonnalisation et le désengagement au sein d’un échantillon de travailleurs sociaux (N =116). Les résultats mettent en évidence le rôle de la dépersonnalisation et du désengagement sur l’épuisement émotionnel et la dissonance émotionnelle chez les travailleurs sociaux. Une tendance se dessine qui ferait de la dépersonnalisation et du désengagement, deux dimensions antagonistes agissant sur l’épuisement émotionnel pour cet échantillon de travailleur sociaux.
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Article de Florent Denis
Paru dans la revue Tiers, n° 22, septembre 2018, pp. 15-108.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiateur familial, Genre, Représentation sociale, Couple