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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 22

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Appartenance et identité chez des préadolescents handicapés : le rôle du groupe des pairs

Article de Margherita MERUCCI

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 475-482.

Mots clés : Handicap, Adolescent, Identité, Groupe

L'appartenance et l'identité se déclinent de façon particulière dans des contextes de handicap de naissance, car la différence avec la personne handicapée s'impose avec une telle force qu'il devient très difficile pour les parents et les autres membres de la famille de se reconnaître en elle. Le travail autour de l'appartenance devient alors prioritaire pour les professionnels. Ces difficultés se réactualisent à l'adolescence. Nous posons la question de l'appartenance et de l'identité à partir de notre expérience clinique en milieu institutionnel avec des groupes de filles et de garçons (11-14 ans) et nous analysons le retentissement de cette expérience dans le milieu familial. Nous partons de l'hypothèse que le groupe de pairs se configure comme un espace où les pré-adolescents peuvent découvrir leurs appartenances multiples (appartenance de genre, de génération, au milieu familial) à partir des sensations corporelles et des émotions partagées. Le passage par l'expérience de l'appartenance à ce groupe de pairs s'avère un outil incontournable dans le tricotage et dans la transformation des liens qui les unissent entre eux et à leurs proches en vue d'une affirmation de leur identité de « jeune adulte dépendant »

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13es journées de Lyon - Appartenances et identité : malade de trop ou de trop peu d'appartenances

Article de Bernard FOUREZ, Michel DELAGE, Geneviève PLATTEAU, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 345-517.

Mots clés : Identité, Groupe d'appartenance, Thérapie familiale, Approche systémique

Ce numéro est consacré à la première partie des actes des Journées de Lyon, de 2014. Appartenances et identité. Malade de trop ou de trop peu d'appartenances. La deuxième partie est prévue pour le prochain numéro

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Abandonnisme - paranoïdie et identité instable : témoins de la sortie des appartenances

Article de Bernard FOUREZ

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 353-373.

Mots clés : Identité, Psychopathologie, Abandonnisme, Groupe d'appartenance, Individu, Autonomie, Socialisation, État limite

La sortie des appartenances a appuyé certains traits psychiques et relationnels qui composent la personnalité contemporaine. L'auteur en décrit leurs fondements et leur mise en oeuvre et montre qu'ils ressortissent au tableau clinique du borderline

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Identité et appartenance : le systémicien à l'entrecroisement du personnel et de l'interpersonnel dans les liens humains

Article de Michel DELAGE

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 375-395.

Mots clés : Identité, Concept, Psychologie, Approche systémique, Groupe d'appartenance, Individu, Société, Famille, Attachement, Identité sexuelle, Filiation

L'identité est un paradoxe où se conjuguent l'unique et le multiple. L'examen des différentes dimensions de l'identité consiste à la considérer d'un point de vue de l'action, du point de vue de la narration et du rapport dialogique entre l'individu et ses appartenances. Ce dernier point de vue oblige en même temps à préciser une articulation entre nature et culture. L'identité est à l'interface entre l'espace social et l'espace du soi. Dans l'espace social, certaines invariances définissent des appartenances primaires, tandis que des appartenances secondaires introduisent la possibilité de changement. Cela suppose une certaine flexibilité entre les deux types d'appartenance, c'est l'espace du soi qui permet cette flexibilité. L'espace du soi est étudié d'un point de vue développemental. La manière dont il se construit dans les interactions précoces conduit à considérer quatre éléments socles : l'image du corps, la qualité des attachements, le sexe, la filiation. Aujourd'hui, ces différents éléments sont plus ou moins déstabilisés par les variations du contexte culturel. Il en résulte des fragilités identitaires. Les thérapeutes familiaux sont souvent conduits à aborder ces fragilités et à viser des consolidations à travers les liens intersubjectifs

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Migration et pays d'accueil : une danse entre réalité et préjugés - entre identique et différence

Article de Geneviève PLATTEAU

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 397-407.

Mots clés : Immigration, Identité, Adolescent, Jeune, Enfant de migrant, Groupe d'appartenance, Valeur sociale, Culture, Identité culturelle, Différence

Dans cet article, j'aborde les problèmes posés par l'émigration chez des jeunes adolescents en quête d'identité. L'adolescent, par ses passages à l'acte, réinterroge l'histoire familiale, ses appartenances et ses loyautés. Il provoque un conflit familial tiraillé entre tradition et modernité, entre un « identique » sécurisant et un « différent » plus angoissant. La famille doit se repositionner dans sa lignée traditionnelle et dans ses transmissions ; sans le « portage » du groupe, elle se sent isolée, démunie. Le jeune vit un sentiment de solitude, interpellant le soignant dans une recherche d'identification, réunissant du « semblable » et du « différent ». La transmission culturelle interroge l'articulation entre le changement et la continuité. Le « préjugé » est nécessaire car il protège de la différence qui fait peur, tandis que le sentiment d'appartenance sécurise tout individu. La fonction du passage à l'acte du jeune repositionne le système dans son histoire. Quelle est la place de l'intervenant dans ces contextes ? comment donner une place égale à la famille, au jeune, au contexte ?

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Espaces familiers et identité ; quand l'espace propre est hanté...

Article de Michèle GENNART, Marco VANNOTTI

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 439-450.

Mots clés : Attachement, Espace, Mémoire, Perte, Corps, Habitat individuel, Symbolique, Identité, Relation, Maladie psychosomatique

La maison d'enfance est un espace intimement empreint de l'ambiance des liens familiaux. La « terre natale » ou la « patrie » sont des espaces à la fois matériels, géographiques et intérieurement marqués du sceau des liens de parenté. Que se passe-t-il pour le soi en devenir lorsque ces formes de « chez soi » se perdent ou sont détruites ? Quelles en sont les répercussions sur cette première forme d'espace propre qu'est le corps ? Une situation clinique nous amène à apprécier dans quelle mesure la maison peut fonctionner comme une sorte d'enveloppe du soi, dont la perte vient toucher les assises psychosomatiques du sujet. Articulant la pensée systémique et l'approche phénoménologique, les auteurs se questionnent sur les bonnes raisons qui nous conduisent, nous les humains, à nous attacher aux lieux et aux murs qui nous protègent et participent du sens de notre existence

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Anthropologie

Article de Philippe GUTTON, François RICHARD, Fanny DARGENT, et al.

Paru dans la revue Adolescence (revue trimestrielle de psychanalyse psychopathologie et sciences humaines), tome 32, n° 87, printemps 2014, 250 p..

Mots clés : Anthropologie, Adolescent, COMPLEXE D'ODIPE, Scarification, Rite, Deuil, Identité sexuelle, Langage, Culture, Justice des mineurs, Prison, Identité, Relation femme-homme, Sexualité

Le colloque « Anthropologie de l'adolescence », organisé en 2012 par la revue Adolescence, le Centre d'Etudes en Psychopathologie et Psychanalyse de l'Université Paris-Diderot avec le Collège de France, nous a donnée l'opportunité de relancer le dialogue entre psychanalyse et anthropologie, et d'en rendre compte largement dans ce numéro de la Revue titré « Anthropologie ». « Rencontre de la métapsychologie des psychanalystes et de la métathéorie structurelle formelle des anthropologues » (F. Richard) autour du concept de création du Sujet adolescent se faisant, avec et parmi les autres : subjectalisation, intersubjectalisation. La métamorphose pubertaire, dans son altérité corporelle et psychique, se confronte et compose en interne avec les (re)trouvailles de l'archaïque infantile, de la question des origines, du retour au maternel, du Complexe d'Odipe, de la différence des sexes et des générations, du grand Autre, et en externe avec les représentants actuels de ce passé (notamment les figures parentales avec leurs propres histoires). Rencontre entre « processus pubertaires, leurs incitations fantasmatiques, et processus d'adultité, leurs positions mythiques » développe Philippe Gutton. François Richard travaille ces thèmes et plus précisément la question soulevée entre Odipe et archaïque, subjectivation et différenciation primaire, ce en regard des théories développées par Françoise Héritier sur « l'inceste du deuxième type ». Le débat entre le psychanalyste et l'anthropologue ouvre sur des convergences : inceste du premier type (homosexualité primaire) et du deuxième type (homosexuel indirect) ne seraient pas fondamentalement distincts, mais aussi sur des divergences quant à la notion d'identique au sens anthropologique et d'identification primaire définie par la psychanalyse. La question est posée : parlons-nous du même inconscient, du même Odipe ? Aujourd'hui ce dernier se complexifie, comment le reproblématiser ? Les expériences limites et les pathologies en extériorité signent un échec de l'organisation odipienne et du même coup les structures de parenté sont ébranlées et des formes nouvelles de parentalité se cherchent. A ce propos, Sylvie Faure-Pragier, revisitant « la valeur différentielle des sexes » de François Héritier au travers de l'évolution des modèles de procréation actuels, donne à voir l'émergence d'un nouveau fantasme originaire : le sujet accéderait à la symbolisation plus par « la certitude d'être l'enfant du désir de ses parents que par la mise en ouvre d'un fantasme de scène primitive. Les articles de ce numéro développent le travail de différenciation psychique, de subjectivation, de créativité que l'adolescent effectue avec et en présence de l'autre ; ils témoignent des paradoxes, des achoppements, des impasses qui surgissent tout au long de ce tumultueux parcours. Ces mêmes articles interrogent nécessairement, et en écho, la capacité de l'environnement social, culturel, politique, clinique à recevoir, lier, penser ces processus d'adolescence. Donnons pour exemple, le travail d'élaboration en équipe « d'une épidémie » de scarifications d'adolescents dans une institution, l'analyse de la langue des jeunes immigrés, la question du genre (affaire culturelle et politique)_ Ces instances sont-elles capables d'étayer la différenciation subjectale de la façon suffisamment bonne, de soutenir l'adolescent dans sa créativité, dans son statut émergent de sujet acteur de la collectivité ?
Entre du je, du nous et « on », anthropologues et psychanalystes ont encore beaucoup à inventer, co-créer autour de l'adolescence. [présentation de l'éditeur]

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Pour une rencontre clinique avec le sujet adolescent en établissement pénitentiaire pour mineurs

Article de Marie Anne VIALETTE

Paru dans la revue Adolescence (revue trimestrielle de psychanalyse psychopathologie et sciences humaines), tome 32, n° 87, printemps 2014, pp. 127-138.

Mots clés : Prison, Justice des mineurs, Adolescent, Psychologie, Prévention de la délinquance, Identité, Approche clinique

L'image d'une guirlande de bonshommes de papier vient en support au psychologue clinicien exerçant en établissement pénitentiaire pour mineurs pour penser des adolescents pris dans une chaîne marquée par le fraternel, l'horizontalité et la norme. L'auteur expose sa démarche dans le lieu même de la prison : déplacement du psychologue vers l'adolescent dans sa condition de détention, et césure par l'instauration d'un cadre clinique. Une ouverture pour l'adolescent vers un travail de différenciation psychique et de subjectivation est alors possible. Une illustration clinique témoigne du cheminement d'un adolescent dans la rencontre avec le psychologue, du « on » vers le « je », le jeu d'échecs s'étant révélé dans ce cas un objet important.

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Pertes et reconstructions identitaires au sein des familles monoparentales et recomposées : la question des spécificités processuelles

Article de Quentin BULLENS, Salvatore d' AMORE

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 34, n° 3, pp. 355-369.

Mots clés : Thérapie familiale, Approche systémique, Recherche, Méthode, Famille recomposée, Famille monoparentale, Identité

A l'occasion de cette troisième journée « recherche et évaluation des interventions et des thérapies systémiques », il nous a semblé important de faire le point sur les différents outils autour desquels s'organisent nos travaux et leurs implications pour la clinique. Nous nous intéresserons donc ci-après à la méthodologie par théorisation ancrée ou grounded theory methodology (Glaser et Strauss, 1967) au Jeu du Pique-Nique (Frascarolo et Favez, 2005) et à différentes échelles telles que le FACES III (Olson et coll., 1985) et les échelles d'ambiguïté des frontières (Boss et Greenberg, 1984). Avant de parcourir ceux-ci, nous rappellerons brièvement les grandes lignes de notre recherche afin que le lecteur puisse comprendre dans quel contexte de travail notre choix s'est porté sur de tels outils, nous n'oublierons alors pas de faire le lien, quand ce sera possible, entre les outils présentés et leur utilité dans le domaine clinique.

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