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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Méthode d’analyse en groupe d’acteurs et souffrances psychosociales sur un quartier de relégation sociale

Article de Pascale Manuello, François Sicot

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 111-119.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Lien social-Précarité, Recherche-action, Souffrance psychique, Inégalité, Santé, Intervention sociale, Logement social, Psychiatrie, Prise en charge

La souffrance psychosociale est devenue une préoccupation publique à partir des années 1980, d’abord définie dans le cadre de l’émergence des problématiques de l’exclusion. Depuis quelques années, la diffusion de la préoccupation pour ce type de souffrance s’est développée sur un ensemble varié de scènes sociales dont celles des politiques de la ville, de la psychiatrie, du travail, de l’école… À partir d’une recherche action basée sur la méthode d’analyse en groupe d’acteurs et d’un diagnostic réalisé pour la mise en œuvre d’un atelier santé ville sur un territoire de relégation sociale de Toulouse, l’article fait un point sur les problèmes rencontrés par les intervenants sociaux pour prendre en charge des souffrances qui relèvent moins de la psychiatrie que de l’articulation des interventions sociales.

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Des dispositifs de soin spécifiques pour les patients d’origine étrangère ?

Article de François Sicot, Slimane Touhami

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 101-108.

Mots clés : Soin, Santé mentale, Culture, Enquête, Prise en charge, Étranger, Interculturel, Pratique professionnelle, Politique

Une enquête menée sur trois territoires français auprès d’une cinquantaine de professionnels de la santé mentale interroge le rôle qu’ils prêtent à la culture dans la prise en charge de leurs patients étrangers ou d’origine étrangère. Comment les dispositifs de soins peuvent-ils être adaptés à des supposées spécificités et le doivent-ils ? Les professionnels apparaissent peu formés aux questions de la rencontre interculturelle, se méfient de la notion même de culture et, face aux incertitudes ou aux difficultés rencontrées, bricolent des pratiques en fonction de leur expérience. Les discours sur la culture de ces patients sont essentiellement clivés sur des positions politiques, relatives à la place qu’il convient d’accorder aux étrangers en France.

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