PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3094-3095, 25 janvier 2019, pp. 28-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, SAAD, Dépendance, Prise en charge, État, Stratégie, Coût, Marketing, Solidarité
Dans un domaine où la charge salariale est la plus importante, une faible revalorisation des tarifs pourrait aboutir à une dérégulation du secteur et à une augmentation du reste à charge pour les personnes âgées maintenues à domicile, ouvrant la voie à une logique libérale. Le secteur se structure et voit monter en puissance l’ubérisation de l’aide à domicile.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3087, 07 décembre 2018, pp. 14-15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Personne âgée, Prise en charge, Financement, Établissement social et médicosocial, Prestation sociale, Autonomie
Structurer l’offre autour du domicile, individualiser les propositions de prise en charge, réformer le financement, laisser un reste à charge aux personnes âgées qui en ont les moyens, tenir compte du patrimoine pour évaluer l’aide… Dans la perspective de la réforme de la dépendance, le Synerpa a présenté ses propositions.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3073, 31 août 2018, p. 15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, SAAD, Personne âgée, Prise en charge, Habitat
En recrutant, le 23 août, ce spécialiste de l’aide à domicile, le Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa) opère un tournant majeur de ses orientations. Organisation très « ephadocentrée », le Synerpa s’ouvre à la diversité des modes de prise en charge et au parcours de vie qui sont au cœur de l’évolution de ses adhérents et qui répondent à une demande à la fois sociale et économique. Entretien.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3065, 15 juin 2018, pp. 6-7.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Besoin, Emploi
L'emploi à domicile relève encore largement de la logique de "petit boulot". Mais cette situation devrait évoluer avec l'apparition d'un clivage entre emplois à faible expertise et les emplois à haute valeur ajoutée. Explications.
Article de Olivier Hielle, Philippe Rollandin, Florence Cestac
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3063, 1er juin 2018, pp. 26-30.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Société, Approche historique, Administration pénitentiaire
Nous terminons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, notre attention s’est arrêtée sur l’évolution des prisons et de la politique carcérale. Si les prisons étaient déjà surpeuplées et vétustes – les premières révoltes dans les maisons d’arrêt ont lieu dès le début des années 1970 –, les conditions de détention étaient beaucoup plus dures dans les années 1960 qu’aujourd’hui. Les quartiers de haute sécurité (QHS) – connus sous le nom de « mitards » – ont disparu, les détenus ont conquis des droits comme celui d’avoir la radio et la télévision, le travail en prison s’est un peu amélioré, les médecins sont devenus indépendants et peuvent protéger les détenus. Et, surtout, la politique carcérale n’est plus binaire – prison ou liberté –, des peines alternatives comme le bracelet électronique ou la probation tendent à se développer. Mais le débat sur le fait de savoir si la prison doit être un lieu punitif ou une source de réinsertion reste entier.
Article de Nathalie Auphant, Philippe Rollandin, Olivier Hielle
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3062, 25 mai 2018, pp. 24-27.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Famille, Société, Approche historique, Homoparentalité, Protection de l'enfance
Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est sur l’évolution de la famille que porte notre regard. Quel chemin parcouru en un demi-siècle ! En 1968, la famille est encore articulée autour du « chef de famille » qui a tous les pouvoirs, ou presque, sur ses enfants – qui doivent d’ailleurs attendre 21 ans pour accéder à la majorité – mais aussi sur sa femme. Celle-ci vient à peine d’avoir le droit de travailler sans son autorisation, d’ouvrir un compte en banque et de prendre la pilule… Mais pour tout le reste, le chef reste le chef… Il en faudra, des combats féministes, pour aboutir à l’égalité des droits. Ce parcours des combattantes fera évoluer le modèle familial. Autrefois exclusivement nucléaire – papa, maman et les enfants – la structure famille est aujourd’hui éclatée, pulvérisée, « éparpillée façon puzzle » comme on dit dans Les tontons flingueurs. Entre les familles recomposées, monoparentales et homoparentales, chacun peut trouver sa voie. Du divorce interdit au mariage pour tous, retour sur un Big Bang.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3041-3042, 12 janvier 2018, pp. 29.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Crise, Communication
Pour éviter un emballement médiatique, il faut jouer la carte de la transparence, du sérieux, savoir jongler entre le temps de l’enquête sur les faits qui est un temps long et le temps médiatique qui est un temps court. Un exercice à hauts risques.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3041-3042, 12 janvier 2018, pp. 27-28.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Crise, Prévention, Méthodologie
Les établissements sociaux et médico-sociaux doivent se préparer à affronter des crises. Ils disposent pour cela d’un outil officiel et obligatoire – le plan bleu – mais ce n’est pas suffisant. Il faut apprendre à anticiper et à réagir. La gestion de crise est un art d’exécution.