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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'impasse libérale

Article de Christian Chavagneux, Justin Delépine, Céline Mouzon, Et al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 436-437, juillet-août 2023, pp. 24-53.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Libéralisme, Protection sociale, Industrie, Privatisation, Mondialisation, Service public, Qualité, Classe sociale, Rentabilité, Marché du travail, Contrat de travail, Entreprise, Droit du travail, Syndicalisme

Cela fait des années que les économistes sont engagés dans ce débat. D’un côté, il y a celles et ceux qui expliquent que la France est devenue un enfer néolibéral aux conséquences désastreuses. De l’autre, on leur rétorque qu’avec un niveau de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires régulièrement classé parmi les plus élevés du monde, nous restons dans une économie ultrasocialisée et le mythe de la France libérale n’est justement que cela : un mythe. Alors, nous avons voulu en avoir le cœur net. La France s’est-elle oui ou non engagée dans la voie libérale ? La réponse est clairement positive. Au cours des quarante dernières années, la place de l’État dans l’économie a nettement reculé : libéralisation de la finance, du marché du travail, privatisations, chute de l’investissement public, etc., la dynamique libérale est bien présente.
Pour autant, elle est loin d’avoir tout emporté. En dépit des attaques répétées contre notre modèle social, il continue à faire de la résistance, raison pour laquelle il représente la dernière cible des libéraux. Les services publics ont été dégradés, mais contribuent encore à la réduction des inégalités. Enfin, les temps semblent changer, au détriment des idées libérales. Tant mieux

Sobriété, ça va faire mal ?

Article de Antoine de Ravignan, Matthieu Jublin, Céline Mouzon, Dominique Médaet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 429, Décembre 2022, pp. 22-34.

Mots clés : Mode de vie, Énergie, Crise, Écologie, PIB, Économie, Consommation, Politique, Mouvement social, Publicité

Longtemps, le mot fut synonyme de grand bond en arrière, d’austérité puritaine, de privations monacales. Seuls les défenseurs les plus inquiets de l’environnement la préconisaient, quitte à endurer les quolibets. Et puis, sous l’effet de la guerre en Ukraine et du chaos qu’elle a provoqué dans les circuits énergétiques, la sobriété est d’un seul coup devenue à la mode, créant une curieuse épidémie de cols roulés jusqu’aux sommets de l’État.
A la mode, certes, mais toujours un peu inquiétante, car elle ne s’est pas défaite de sa réputation doloriste. Peut-on être sobre sans trop souffrir ? Faut-il se résigner à vivre dans le froid ? Jusqu’où devons-nous chambouler nos vies et nos modes d’organisation collective ? Que devons-nous cesser de fabriquer, de vendre et d’acheter ? Et comment répartir équitablement l’effort de sobriété pour que ceux qui ont déjà trop peu n’aient pas le sentiment qu’on leur demande de se priver davantage ? [Présentation de l'éditeur]

Les prophètes de l'écologie

Article de Hervé Nathan, Céline Mouzon, Jean Joseph Boilllot, Naïri Nahapétianet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 414, juillet-août 2021, pp. 22-44.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Écologie, Approche historique, Milieu naturel, Philosophie, Énergie, Économie, Science, Militantisme, Environnement, Milieu rural, Féminisme, Art

L'écologie vue par les philosophes, les économistes, les scientifiques, les artistes et les militants
Longtemps minoritaires, les penseurs et les scientifiques qui prenaient progressivement conscience des torts causé par l'homme à la nature ont eu du mal à secouer le joug du productivisme.
Pour certains penseurs, la nature est source de vérités. Les hommes doivent y puiser des enseignements, des vertus morales. Et nous avons des devoirs vis-à-vis d'elle
Les ressources que nous offre la nature sont-elles vraiment inépuisables ? Jusqu'où l'homme peut-il pousser les feux de la croissance sans se mettre lui-même en danger, sans détruire irrémédiablement le capital dont il a hérité ?
Depuis longtemps, ceux qui ont pour métier de scruter la nature, ses espèces et sa variété constatent les ravages qu'elle endure sous 'effet des actions humaines. Et alertent leurs concitoyens, dans l'indifférence souvent...
Pour beaucoup de gens de lettres, de notes ou de pinceaux, la nature est une source d'inspiration indispensable. Rien détonnant à ce qu'il aient brandi avec vigueur les armes pacifiques qui sont les leurs pour défendre son intégrité menacée
Donner sas vie pour assurer l'avenir des générations futures ? Des hommes et des femmes n'ont pas hésité dans ce combat à risquer leur peau en affrontant des pouvoirs politiques et économiques

Le pari de l'économie circulaire

Article de Olivier Guichardaz, Geneviève de Lacour, Céline Mouzon

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 349, septembre 2015, pp. 51-60.

Mots clés : Écologie, Économie, Consommation