Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

Votre recherche : *

Périnatalité : conjugaison des fils de vie et de mort

Article de Sylvain Missonnier, Maurane Margraff, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 10, décembre 2023, pp. 11-93.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Grossesse, Maternité, Naissance, Maltraitance, Traumatisme, Parentalité, Nourrisson, Relation enfant-mère

- Accueillir le premier chapitre de la biographie humaine / Sylvain Missonnier
- Le projet de naissance : une nouvelle place dans le paysage obstétrical français / Maurane Margraff
- La grossesse aux temps du chaos. Après-coup et théorie du traumatisme en trois temps / Bernard Golse
- Articuler le soin et la protection de l’enfance en psypérinatalité. L’expérience d’un pédopsychiatre en unité de soins conjoints / Germain Dillenseger
- Psychothérapie mère-bébé avec un bébé de 5 mois présentant un évitement relationnel / Élisabeth Chaillou

Who cares? Comment remettre la toute petite enfance au cœur de nos actions

Article de Patrick Ben Soussan, Sylvain Missonnier, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 106, octobre 2023, pp. 17-145.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Périnatalité, Parentalité, Affectivité, Langage, Observation, Relation enfant-parents, Relation interpersonnelle, Psychologie du développement, Respect, Confiance, Crèche, Art, Culture

Ils disent que les enfants petits sont plus agités, anxieux, insécures, mais ils les trouvent aussi plus éveillés, curieux, communicants.
Ils disent que les parents sont stressés, démunis, un peu perdus dans toutes les constructions sociales et juridiques du moment (rôles parentaux et identités de genre, exercice et pratique de la parentalité, modèles et représentations – parentalité positive, hyper parenting, slow parenting…), mais ils les trouvent aussi plus impliqués, attentifs, dialoguant.
Ils disent que les professionnels sont inquiets, débordés, burnoutés, qu’ils crient leur manque de moyens, de personnel, de projet, mais ils les trouvent observateurs, participants, créatifs, résilients.
Et vous que dites-vous ? Comment vous les trouvez, les enfants petits, les parents et les professionnels des années 2020 ? Mais surtout, qu’est-ce que vous allez faire pour que ça change, l’anxiété des uns, l’embarras et la confusion des autres ? Parce que dire, c’est bien, mais ne serait-il pas temps de faire ! Faire en sorte que les bébés d’aujourd’hui soient demain des adultes moins empêchés et plus émerveillés !
Ensemble, construisons le monde des bébés d’aujourd’hui et des adultes de demain.

Accès à la version en ligne

Dénis et négations de grossesse : une tentative de dégagement de l’emprise ?

Article de Sarah Seguin, Sylvain Missonnier, Sarah Vibert

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 69-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Déni, Grossesse, Test, Projection, Image du corps, Sexualité, Femme, Mécanisme de défense, Emprise, Rorschach (Test de)

Les dénis et négations de grossesse, entendus comme la non prise de conscience de l’état de grossesse au-delà du premier trimestre, apparaissent comme une préoccupation actuelle. À l’aide de la méthodologie projective (Rorschach et TAT), nos hypothèses interrogent le type de fonctionnement psychique, la qualité de l’image du corps, les représentations liées à la sexualité et enfin les capacités de traitement de la perte. Nos résultats révèlent une pluralité des organisations psychiques d’une part, avec des profils plus fragiles chez les femmes qui ont dénié leur grossesse. D’autre part, des conduites psychiques communes apparaissent par rapport à un groupe témoin, menant à la conclusion que la survenue de la grossesse (chez les femmes rencontrées) et par conséquent d’un enfant, constitueraient une tentative pour se dégager de l’imago maternelle, vécue comme toute-puissante.Les dénis et négations de grossesse pourraient alors être considérés comme des mécanismes de défense, dans le sens d’une nécessité de survie psychique.

Accès à la version en ligne

L'attention portée aux femmes toxicomanes en situation de maternité : un point sur leur prise en charge. Revue de littérature

Article de Angela Laera, Robert Lamborelle, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 199-227.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Femme, Toxicomanie, Addiction, Maternité, Grossesse, Représentation sociale, Prise en charge, Traitement médical, Traitement de substitution, Estime de soi

L’intrication entre toxicomanie et maternité est complexe et touche à de nombreux domaines : pénal, social, médical, sociétal, politique et moral. Cet affrontement entre toxicomanie et maternité vient bouleverser l’image idéalisée de la maternité. Les femmes toxicomanes font souvent l’objet de représentations négatives et stigmatisantes qui viennent déteindre sur leur prise en charge, mettant à mal l’accès à leur parentalité. La clinique de la toxicomanie féminine a permis d’ouvrir un nouveau champ de réflexion pour comprendre la spécificité des conduites toxicomaniaques dans cette population. La grossesse, à travers les intenses bouleversements psychiques qu’elle induit, représente une période favorable pour débuter ou renforcer une prise en charge déjà existante. Cet article se veut être un point sur l’évolution de l’accompagnement proposé aux femmes toxicomanes en situation de maternité, ainsi que le rôle fondamental des professionnels auprès d’elles.

Accès à la version en ligne

C'est pas du jeu ! Quand des adolescents défient la logique de l'usage d'un serious game de simulation familiale

Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience

Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.

Accès à la version en ligne

La grossesse adolescente, au carrefour de virtualités plurielles

Article de Sylvain Missonnier, Xanthie Vlachopoulou

Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 97-110.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Adolescent, Grossesse, Technologie, Périnatalité

La clinique du virtuel constitue un champ, d’apparence nouveau, où l’humain est pensé dans le lien inextricable qu’il entretient avec les outils technologiques qu’il côtoie dans son quotidien, ces réalités virtuelles qui rencontrent sa réalité psychique. À la croisée des processus de parentalité périnatale et d’adolescence, l’espace conceptuel du virtuel offre un cadre théorique et clinique heuristique. Les jalons d’une « relation d’objet virtuelle » y sont posés dans cette rencontre entre la virtualité processuelle du devenir adulte et du devenir parent, enrichie par la rencontre avec le virtuel technoscientifique. La grossesse adolescente est une violente collusion du virtuel adolescent et générationnel. Le récit d’une intervention psychothérapique à la maternité dans ce contexte donne l’occasion d’étudier le dynamisme en plein et en creux d’une relation d’objet virtuelle singulière.

Accès à la version en ligne

Indifférenciation sexuelle conjugale et confusion des rôles parentaux chez des sujets toxicomanes sous substitution

Article de Charlène Guéguen, Bernard Golse, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 39-50.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enfance-Famille, Couple, Toxicomanie, Parentalité, Traitement de substitution, Grossesse, Différenciation sexuelle

Dans la rare littérature dédiée à la dynamique conjugale des sujets toxicomanes, plusieurs particularités sont mises en avant : l’indifférenciation sexuelle, la structure conjugale en triade, mais aussi l’investissement du toxique comme « mythe fondateur » du couple. L’article tend à mettre en évidence, chez des couples sous traitement de substitution, de quelle façon l’accès à la parentalité peut être source de bouleversements intenses, notamment par la réintroduction brutale de la différenciation sexuelle. À partir d’entretiens conjugaux, il a été relevé un vécu corporellement et psychiquement effractant au moment de la naissance du premier enfant. On observe une réorganisation de la dynamique conjugale avec une impossibilité à poursuivre la vie conjugale sur le plan sexuel et une confusion des rôles parentaux.

Accès à la version en ligne