PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 41/2637, Semaine du 24 au 30 octobre 2022, pp. 42-44.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Précarité, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Crèche, Famille en difficulté, Famille monoparentale, Non-recours, Vulnérabilité, Insertion sociale, Représentation sociale, Assistant maternel, Partenariat, Éducateur de jeunes enfants, PMI, Pauvreté
L'offre d'accueil de la petite enfance présente de fortes inégalités sociales d'accès. Le système est peu lisible pour les familles défavorisées, qui ne s'autorisent pas à le solliciter. Ce sont ces familles qui profiteraient le plus d'un accueil de qualité pour le développement de l'enfant. Cela permettrait aux mères, souvent isolées, de retrouver un emploi. Comprendre le non-recours et accompagner des publics dans la recherche de places demandent un investissement que peu de collectivités peuvent se permettre.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 34/2630, 5 au 11 septembre 2022, pp. 38-39.
Mots clés : Lien social-Précarité, École, Enfant, Pauvreté, Précarité, Scolarisation, Accès aux droits, Collectivité territoriale, Médiation, Bidonville, Logement insalubre, Soutien à la parentalité, Nantes
Les collectivités mettent en place des mesures pour un meilleur accès à l'école des enfants précaires. Les médiateurs, eux, tissent des liens entre les familles et les institutions.
C'est au maire de veiller à ce que tout enfant de 3 ans et plus résidant sur sa commune soit scolarisé. Mais les élus se heurtent aux difficulté de recensement des enfants en grande précarité, faute d'un cadre sécurisé afin de partager les données. En matière de scolarisation, la médiation scolaire a fait ses preuves. Elle permet de lever progressivement les craintes des familles à l'égard de l'institution et de les rapprocher de l'école. Un travail d'autant plus efficace que les familles ont des perspectives. L'Etat est à la fois celui qui investit pour la médiation scolaire à destination des familles les plus éloignées de l'école et celui qui applique les décisions d'expulsion. Deux facettes qui déconcertent les acteurs de terrain.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 34/2630, 5 au 11 septembre 2022, pp. 36-37.
Mots clés : Lien social-Précarité, École, Pauvreté, Précarité, Scolarisation, Accès aux droits, Bidonville, Logement insalubre, Enfant, Enfance en danger, Bureaucratie, Élu local, Soutien à la parentalité
Si le droit à l'éducation est un droit fondamental théoriquement accessible à tous, trop de freins administratifs subsistent pour les enfants en grande précarité, lorsque l'on parvient à les dénombrer.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 25/2621, Semaine du 27 juin du 3 juillet 2022, pp. 30-33.
Mots clés : Animation, Animation sociale, Animateur socioculturel, Accueil périscolaire, Recrutement, Ressources humaines, Embauche, Management, Précarité, Emploi précaire, Rémunération, Travail à temps partiel, Collectivité territoriale, Éducation populaire, Formation professionnelle, BPJEPS
La crise de l'animation doit beaucoup au manque d'ambition éducative de l’État et des collectivités concernant les temps libres de l'enfant. Leur valorisation est un prérequis pour sortir de la crise du recrutement des animateurs. Temps morcelés ou partiels et contrats précaires ne garantissent pas une sécurité de l'emploi aux animateurs, qui peinent à vivre de leur travail. Les temps d'animation peuvent être mutualisés pour leur offrir des perspectives d'emploi pérenne. L'ambition éducative pour les temps péri- et extrascolaire ne peut se contenter d'une formation d'animateur volontaire. C'est tout le parcours professionnel de la filière "animation" qu'il faudrait remettre à plat.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 15/2561, Semaine du 19 au 25 avril 2021, pp. 20-21.
Mots clés : Discrimination, École, Scolarisation, Déscolarisation, Exclusion sociale, Domiciliation, Éducation, Collectivité territoriale, Droits de l'enfant, Mineur isolé étranger, Gens du voyage, Précarité
Notamment à cause des refus illégaux d'inscription scolaire par les maires, 100000 enfants et jeunes sont, en France, privés d'école. Une estimation approximative réalisée en 2019 par la Défenseure des droits, tant les institutions semblent incapables de quantifier le phénomène. Afin de remédier à ces refus arbitraires, la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance est venue simplifier, par son article 16, les conditions d'inscription. Mais il aura fallu presque un an pour que le décret d'application du 29 juin 2020 précise la liste des trois pièces exigibles par le maire (…) Une victoire pour le pour le collectif #EcolePourTous, constitué d'enfants, de jeunes et de parents concernés par la discrimination dans l'accès à l'école, dont l'action a été décisive pour obtenir ce texte.