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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'énigme du travail social

Article de Perrine Cheval, Bernard Guzniczak, Michel Chauvière

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 78, janvier 2020, pp. 6-16.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Évolution, Concept, PJJ, Profession, Protection de l'enfance, Loi, Professionnalisation, Service public, Éthique

Michel Chauvière est sociologue et politiste, directeur de recherche émérite du cnrs. Au cours de sa carrière, il a notamment collaboré au sein du Groupe d’analyse des politiques publiques (gappens-Cachan), a occupé les fonctions de directeur du Centre de recherches interdisciplinaires de Vaucresson (criv), connu un long compagnonnage de pensée aux côtés de Robert Castel. Chercheur au Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (cersa), il a, de ses propres mots, « beaucoup bougé », mais « gardé un intérêt particulier et durable, solide, pour l’énigme du travail social ». Quelle autre personne incontournable que lui pour parler de ses évolutions et de ses métiers ?

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Formation des travailleurs sociaux : état critique

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 38-40.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Évolution, Profession

En France, la question de la formation des professionnels du social est récemment devenue un problème public après avoir été sciemment négligée par les tutelles politico-administratives pendant plusieurs décennies. Pour autant, lesdits États généraux du travail social et les différents rapports, parfois non diffusés (commission paritaire consultative - CPC, Groupe Lafayette, député Bourguignon, etc.) qui ont conduit au plan d’action gouvernemental d’octobre 2015 posent bien mal le problème et les solutions préconisées restent très discutables.
Dans tous ces travaux préparatoires, l’entrée choisie est double : d’une part, par les équipements (établissements, services, dispositifs…) et leur soi-disant nécessaire adaptation économique (à grand renfort de management et de bonne gestion) tant aux contextes de tassement des ressources financières qu’aux besoins évolutifs des dits usagers, d’autre part, par les opérateurs/employeurs (collectivités locales, ex-associations gestionnaires, dominants à la CPC, mais aussi entreprises sociales lucratives) et par la soi-disant adaptation indispensable des salariés à l’état de l’emploi.
Cette lecture utilitariste de la formation, dite aussi réingénierie, a un effet structurel presque ordinaire : le renforcement de la division interne du travail social entre cadres et exécutants et un double effet conjoncturel délétère : la liquidation des métiers historiques du travail social et la réduction en valeur relative de l’importante masse salariale indispensable à des activités où des humains rencontrent d’autres humains.

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