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Architecture et liberté d'aller et venir dans les lieux de vie institutionnels

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document en ligne
Auteurs
Fany Cérèse
Titre de la revue
Gérontologie et société
Titre du dossier
Des espaces à vivre à l'aune du vieillissement
volume n°
45
numéro
171
Mentions d'édition
été 2023
Dates
2023
Pages début-fin
pp. 157-166
Domaines Prisme
Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement
Mots-clés Prisme
Établissement social et médicosocial, Enfermement, Maladie neurologique, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Aménagement de l'espace, Architecture, Liberté
Résumé

Ce libre propos met en lumière par une analyse comparative la similitude qu’il peut exister entre les lieux de vie institutionnels pour personnes âgées dépendantes et les lieux privatifs de libertés, notamment lorsqu’ils sont dédiés aux personnes atteintes de troubles cognitifs. Il interroge le bien-fondé et les considérations sous-jacentes à la mise en œuvre de dispositifs spatiaux tels que le recours aux trompe-l’œil ou encore la « thérapie par le voyage » pour assurer la protection et la sécurité des personnes. L’observation et l’écoute des personnes face à ces dispositifs montrent une augmentation de la confusion et nous invitent à porter un regard critique sur ces installations, et à questionner leur impact sur la santé psychique des individus. Cela soulève également de nombreuses questions éthiques, notamment celle de la manipulation des personnes au nom de leur bien-être. D’une manière plus générale, cet article approfondit la réflexion précédemment développée par Kevin Charras (2022) autour de la notion d’iatrogénie environnementale, qui invite à rechercher dans l’environnement physique et social ce qui peut être à l’origine des troubles du comportement observés, avant de présupposer qu’il s’agit uniquement d’une manifestation de la maladie des personnes. À l’heure où les établissements médico-sociaux sont appelés à se transformer dans une logique domiciliaire pour offrir un véritable « chez-soi » aux personnes, cette réflexion architecturale interpelle sur le droit au risque et au partage des responsabilités afin de favoriser la liberté d’aller et venir.

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