PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Jean Edouard Grésy, Ricardo Perez Nuckel, Philippe Emont, édité par ESF, publié en 2012.
Mots clés : Risque professionnel, Santé, Travail, Représentation sociale, Valeur, Implication personnelle, Usure professionnelle, Stress, Santé mentale, Conditions de travail, Bien-être, Souffrance psychique, Symptôme, Diagnostic, Étude de cas, Discrimination, Harcèlement moral, Harcèlement sexuel, État dépressif, Suicide, Management, Crise, Conflit, Responsabilité, Négociation, Organisation du travail
Le débat autour des risques psychosociaux s'est taillé une place de choix dans les médias, remettant en question les méthodes de management et l'organisation du travail. Comment conjuguer bien-être et efficacité au travail ? C'est à cette question que cet ouvrage de référence propose de répondre, à travers une approche innovante qui prend le parti de replacer l'Homme au coeur du dessein de l'entreprise.Un guide pratique illustré par d'exemples, des exercices pratiques, des méthodes concrètes et des interviews d'experts. Jean-Édouard Grésy est anthropologue, médiateur et formateur. Il intervient dans les conflits du travail et sur toutes les questions comportementales et relationnelles. Il est l'auteur de Gérer les ingérables, dans la même collection. Ricardo Pérez Nuckel est consultant, médiateur et formateur. Il travaille sur les systèmes de négociation et gestion des conflits dans des contextes de changement organisationnel et de reconstruction de confiance. Philippe Emont est consultant, médiateur et formateur. Expert de la responsabilité sociale des entreprises, il intervient dans les domaines du dialogue social, de la gestion de crise et de la prévention des RPS. Ils sont associés chez Alter Ego, cabinet spécialisé dans la négociation et la gestion de conflits.
Livre de Frédéric Dhuême, édité par Edilivre, publié en 2011.
Mots clés : SDF, Exclusion sociale, Société, Inégalité, Souffrance psychique, Témoignage, Expérience, Analyse critique, Récit de vie, Rue
Petites douceurs acidulées, est le résultat d'une analyse personnelle concernant les dérives sociétaires dont l'auteur, Frédéric Dhuême, a été victime. Les mettant en exergue, il souhaite ainsi débattre sur le fond maussade d'une société qui part en vrille et faire partager avec ses lecteurs son point de vue concernant les puissants. Ancien pupille de l'État, j'ai côtoyé la rue et ses horreurs, avant de me décider à consigner par écrit les injustices les plus folles qui entourent les plus démunis.
Certaines personnes ressentent une véritable angoisse à l'idée même d'être seules. D'autres voient se manifester des symptômes (vertiges, phobies, insomnies) quand éprouver la solitude est, pour elles, synonyme de détresse. Pour pallier cette incapacité d'être seules, elles vont déployer inconsciemment diverses stratégies psychiques addictives. Dans la relation de couple, par exemple, elles vont attendre de l'autre qu'il soit tout le temps présent. Ou bien, en cas de séparation, elles vont se mettre à boire ou à consommer des drogues. Pourquoi ces addictions ? Parce qu'elles leur permettent de moins souffrir de la solitude sans faire appel à l'autre. Tout, dans ces conditions, peut fonctionner comme une drogue : les substances, mais aussi l'activité physique, l'amour, le sexe... Cet essai étonnant bouscule nos certitudes et éclaire, avec l'addiction et la solitude, deux des principaux maux dont souffre notre société. Il révèle aussi pourquoi une " bonne " solitude, une solitude sereine, est absolument nécessaire à notre équilibre psychique.
La parentalité désigne les mécanismes psychiques et affectifs à l'oeuvre chez tout parent en devenir pour répondre aux besoins de son enfant. Partant de la subjectivité de chaque parent et de l'intimité du couple, la fonction parentale relève aujourd'hui de plus en plus de l'ordre public comme élément normatif de socialisation de l'enfant. Alors qu'apparaissent de nouvelles configurations : mono, homo-parentalité, familles recomposées... la parentalité se montre vulnérable, malmenée par des préoccupations sociétales sécuritaires. Pierre Delion parle de souffrance psychique comme symptôme de vulnérabilité. Dans cette voie, il s'attèle à mettre en lumière la parentalité, les facteurs en jeu, les troubles qui y sont associés, afin de rendre compte de ces modifications et des représentations de l'évolution des moeurs. Il ouvre à ce titre des pistes d'aide et de prévention.
Livre de Josiane Marie Régi, édité par Chronique sociale, publié en 2011.
Mots clés : Travailleur social, Travail social, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Analyse de la pratique, Groupe de parole, Usager, Pratique professionnelle, Évolution, Isolement, Aliénation, Pouvoir, Conflit, Violence, Harcèlement moral, Supervision, Approche systémique, Témoignage
Autrefois on pouvait les appeler « dames patronnesses », aujourd'hui le public se fait souvent une fausse idée de ce que sont les travailleurs sociaux et surtout de ce qu'ils vivent quotidiennement. Eux-mêmes, laissent rarement entrevoir leur vécu.
L'envers du décor mis au jour, surpris dans le vif de la vie quotidienne des services, illustre et éclaire le rapport douloureux que les travailleurs sociaux entretiennent avec l'entourage professionnel, les « usagers », les institutions...
Cet ouvrage comprend deux parties :
- une série de situations de terrain, décrites avec précision et analysées : l'isolement, la surcharge de travail, l'incompréhension, la violence... Elle permet de repérer et de comprendre pourquoi et pour quoi la souffrance est si fréquente ;
- une proposition de moyens faciles à mettre en œuvre, respectueux des personnes en présence, permettant d'éviter le stress et l'accumulation de tensions. Ces moyens, illustrés par de nombreux exemples, montrent l'énorme bénéfice que professionnels et institutions pourraient tirer d'une approche plus systémique, débouchant sur une organisation mieux adaptée aux uns et aux autres, surtout aux usagers.
Chaque professionnel trouvera ainsi des mots pour exprimer ses ressentis, ses maux. L'encadrement disposera de pistes concrètes d'organisation. Les équipes pourront se (re)mettre en projet. Les institutions auront de réelles perspectives dynamisantes.
Livre de Jean Pierre Martin, édité par Erès, publié en 2011.
Mots clés : Précarité, Exclusion sociale, Errance, Rue, SDF, Femme, Souffrance psychique, Soin, Traumatisme, Psychiatrie, Trouble du comportement, Accueil, Établissement social et médicosocial, Action humanitaire, Pratique professionnelle, Législation, HISTOIRE, Contrôle social, Sécurité, Santé mentale, Prévention, Approche clinique, Analyse critique
L'errance dans la rue et ses prolongements (les accueils d'urgence et de stabilisation) sont-ils un nouveau paradigme de l'anormalité ? La souffrance psychique quitte sa dimension humaine pour être l'objet d'une traque biopolitique, qui, mobilisant professionnels de différents champs du social et du sanitaire, entraîne la multiplication des dispositifs médico-administratifs à l'économie gestionnaire.
Cet ouvrage tente de porter un regard positif sur le « prendre soin » collectif, l'écoute de la précarité et l'élaboration de voies de sortie de la rue qui ne sauraient être seulement psychiatriques. Au maintien et à l'extension de rapports de domination généralisés, en particulier les violences faites aux femmes, il oppose des pratiques cliniques qui reconnaissent les sujets humains en situation d'exclusion et de précarité comme créateurs et non uniquement victimes de leur destin.
L'auteur interroge les rapports entre trauma et souffrance psychique, la place du soin psychiatrique dans cette question sociale, les impasses du paravent humanitaire et des politiques de santé mentale et de logement social face aux situations d'exclusion, mais aussi les pratiques juridiques et législatives d'inscription dans la précarité. Il s'agit là d'un enjeu historique, considéré comme « utopie concrète », d'une société véritablement démocratique.
Jean-Pierre Martin est psychiatre de service public, chef de service d'un secteur du centre de Paris. Il a travaillé de nombreuses années dans le nord de la France. Il s'inscrit aujourd'hui, dans les pratiques du mouvement social et dans l'approche des phénomènes de précarité. Il a été membre fondateur de l'association Accueil, il est membre actif du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie.