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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le viol-location : liberté sexuelle et prostitution

Livre de Joël Martine, édité par l'Harmattan, publié en 2013.

Mots clés : Prostitution, Sexualité, Précarité, Philosophie, Sociologie, Femme, Immigration, Handicap, Relation femme-homme

Acheter le consentement sexuel d'autrui, est-ce l'expression d'une liberté sans tabou ou un abus de pouvoir d'achat ? Sur quelles bases est-il légitime, ou pas, de considérer la prostitution comme un travail ? Que répondre à la misère sexuelle des personnes handicapées ? En Suède la pénalisation des clients a-t-elle enfermée les prostituées dans la clandestinité ? Aux Pays-Bas la reconnaissance d'un statut professionnel a-t-elle fait reculer les réseaux mafieux et la prostitution hors statut ?

La fin des sociétés

Livre de Alain Touraine, édité par Ed. du Seuil, publié en 2013.

Mots clés : Sujet, Influence sociale, Rôle, Identité, Conflit, Rupture, Système, Volonté, Institution, Précarité, Sociologie, Éthique, Conscience, Égalité

Nous sommes, depuis une décennie, confrontés à cette évidence : toutes les institutions sociales s'affaiblissent, et certaines d'entre elles menacent même de s'effondrer. La famille, l'école, la ville, le système de protection et de contrôle social, l'entreprise, la politique elle-même offrent à nos yeux le spectacle désolant d'archaïsmes incapables de se moderniser. Faut-il s'en inquiéter ? S'en réjouir ? Que se passe-t-il pour que les piliers de nos sociétés démocratiques se dérobent ainsi quand la globalisation du monde appellerait leur renforcement ? Tous les vingt ans, Alain Touraine publie une somme théorique magistrale, synthèse de ses travaux en cours. Après "Production de la société" (1973) et "Critique de la modernité" (1992), "La Fin des sociétés" marquera son oeuvre comme le point d'achèvement d'un travail d'observation critique de l'émergence du Sujet sur les ruines de la Société, et de la substitution de la revendication éthique à celle de l'émancipation du travail. Mais c'est sans doute ceci, d'abord, que le lecteur retiendra : ce n'est pas d'un monde unifié dont nous avons besoin, mais d'une pensée globale du monde. A charge pour nous d'apprendre à quelles conditions le sujet de droits que nous sommes devenus est susceptible de se faire l'acteur d'une expérience post-historique entièrement nouvelle, où l'économie financière, devenue sauvage aujourd'hui, pourrait être à nouveau contrôlée.

Dans les plis singuliers du social : individus, institutions, socialisations

Livre de Bernard Lahire, édité par la Découverte, publié en 2013.

Mots clés : Individu, Individualisme, Autonomie, Sociologie, Socialisation, Cerveau

Au moment où l'Homme est de plus en plus souvent conçu ou rêvé comme un être isolé, autonome, responsable, opposé à "la société" contre laquelle il défendrait son "authenticité" ou sa "singularité", les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication sociale des individus. Car le social ne se réduit pas au collectif ou au général, mais gît dans les plis les plus singuliers de chaque individu. Dans ce petit livre conçu pour rendre plus largement visible le sens général de son travail, Bernard Lahire soumet à la critique les discours sur la "montée de l'individualisme" et la figure de l'homme "libre et autonome" au coeur de nos mythologies contemporaines. Il y expose aussi les raisons de l'exclusion de l'individu du champ des sciences sociales et la manière dont il est possible de sortir de raisonnements erronés pour faire de l'individu singulier un véritable objet sociologique en tant qu'être en permanence socialisé. L'ouvrage se conclut par un dialogue avec les sciences cognitives. Mettant en lumière les phénomènes de plasticité cérébrale, elles nous rappellent que les individus ne perçoivent, ne pensent ou n'agissent qu'en tant que dépositaires de l'ensemble des formes d'expérience déterminées par leurs places et leurs situations dans le monde social.

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La violence ordinaire dans les organisations : plaidoyer pour des organisations réflexives

Livre de Gilles Herreros, édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Souffrance, Travail, Organisation, Sociologie, Approche clinique, Hôpital, Lycée, Fonction publique, Bureaucratie, Management, Conditions de travail, Analyse critique, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle, Salarié, Cadre, Entreprise, Violence institutionnelle

La violence ordinaire perpétrée au quotidien dans les organisations est au centre de cet ouvrage. La percevoir pour s'y opposer, telles sont les orientations proposées. En appui sur des récits mettant en scène des situations de travail banales, analogues à celles que chacun peut avoir vécu, l'auteur montre comment la violence se tisse quotidiennement. Pour se perpétrer, comme pour se perpétuer, la violence a besoin de l'indifférence, voire de l'acceptation du plus grand nombre. Les récits proposés montrent comment les petits renoncements, les cécités multipliées, les questionnements liquidés, chaque jour répétés par les uns, fabriquent des mécaniques qui détruisent les autres. Il n'y a aucune fatalité à ce phénomène. L'auteur plaide pour la mise en place d'organisations « réflexives » valorisant une appréhension clinique des procès de travail et le déploiement d'une critique réhabilitant la subjectivité et l'intersubjectivité.

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La gérontologie sociale : héritages et réflexions contemporaines

Livre de Catherine Gucher, Alain Villez, Agathe Gestin, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Gérontologie, Concept, Personne âgée, Vieillissement, Société, Identité, Livre pour enfant, Conditions de vie, Recherche universitaire, Sociologie, Sciences humaines et sociales

La solitude des mourants. Suivi de Vieillir et mourir : quelques problèmes sociologiques

Livre de Norbert Elias, édité par C. Bourgeois, publié en 2012.

Mots clés : Mort, Sociologie, Société, Tabou, Représentation sociale, Perception, Isolement, Accompagnement de fin de vie, Vieillissement

Initialement paru en 1998, ce livre, aujourd'hui reproposé au format de poche, n'a rien perdu de son actualité. Jamais la mort n'a été aussi discrète, aussi hygiénique qu'elle l'est aujourd'hui, et jamais aussi solitaire. Si la dissimulation et le secret qui entouraient jadis le domaine sexuel se sont heureusement relâchés, les tabous sociaux se sont déplacés et singulièrement renforcés en ce qui concerne la mort. L'attitude pusillanime de refus et de gêne qui entoure aujourd'hui la fin d'un être humain est tout à fait comparable à celle qui prévalait dans le domaine sexuel à l'époque victorienne. Telle est la thèse que développe Norbert Elias dans ce livre. Norbert Elias (1897-1990), écrivain et sociologue, est né en Allemagne en 1897 dans une famille juive. Après des études de médecine et de philosophie, il se tourne vers la sociologie, puis enseigne en Angleterre où il se réfugie en 1935 pour fuir le nazisme. Il y écrit Sur le processus de civilisation. Il demeure en Angleterre jusqu'à sa retraite. Il obtient en 1954 un poste d'enseignant à l'Université de Leicester. Ce n'est qu'à partir des années 60 que ses ouvrages sont traduits en français : ils portent sur l'histoire de l'autocontrôle de la violence et l'intériorisation des émotions, et révolutionnent la sociologie. En 1975, il s'installe à Amsterdam et devient peu à peu célèbre, notamment grâce à la parution de son oeuvre en poche. Il reçoit le Prix Theodor W. Adorno en 1977. Il meurt à Amsterdam en 1990.

Théories des organisations

Livre de Jean Michel Saussois, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Organisation, Théorie, Institution, Typologie, Sociologie, Épistémologie, Approche globale, Individu, Groupe, Réseau, Environnement socioprofessionnel, Système, Comportement social, Décision, Management, Apprentissage, Activité, Leader, Philosophie, Woodward (Joan), Emery (F. E.), Trist (L.), Perrow (Charles), Barnard (Chester), Simon (Hebert), Bateson (Gregory), Burns (T.), Stalker (G. M.)

Nous passons notre vie dans des organisations : de la maternité à l'hôpital, en passant par l'école, l'entreprise, les administrations, etc. On peut concevoir les organisations de trois façons différentes : comme des problèmes à résoudre (pour travailler collectivement de façon efficace, il faut être " bien organisé ") ; comme des architectures à construire en respectant des principes (unité de commandement, etc.) ; comme des processus, car l'action collective s'organise continûment. Ces trois sens se retrouvent à des degrés divers dans toutes les théories des organisations. Elles se distinguent par des choix méthodologiques et la façon dont elles ont été reçues au cours du temps. Ce livre a pour ambition de fournir au lecteur un panorama complet, synthétique et critique de l'état actuel de la recherche dans le champ des théories des organisations.
Jean-Michel Saussois est professeur à l'ESCPEAP ; il intervient à l'Ecole doctorale de l'université Paris-X en collaboration avec l'Ecole des mines de Paris, l'ESSEC, l'Ecole polytechnique. Il délivre le cours de tronc commun " Théories des organisations " pour les masters 2 recherche " Gestion et dynamique des organisations " (GDO) et " Management des organisations et des politiques publiques " (MOPP).

Démocratie précaire : chroniques de la déraison d'Etat

Livre de Eric Fassin, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Immigration, Démocratie, Sociologie, Vie politique, État, Contrôle, Fichier, Informatique, Identité, Nation, Inconscient, Idéologie, Mariage, Couple mixte, Minorité culturelle, Racisme, Intégration, Gens du voyage, Islam, Laïcité, Média, Acculturation, Voile religieux, Sarkozy (Nicolas), Hortefeux (Brice)

La France est une démocratie. Or la politique menée à l'égard des "autres", immigrés ou Roms, mais aussi musulmans, s'autorise de l'identité nationale. Donc, des fichiers aux tests ADN, en passant par la chasse aux "mariages blancs", cette politique serait forcément démocratique. Tel est le syllogisme à la Ionesco dont l'absurdité permet à notre société de s'accommoder, tant bien que mal, d'une démocratie de plus en plus précaire. D'où le nouveau "syndrome de Vichy" : c'est au nom de la démocratie qu'on interdit à ceux qui critiquent les dérives d'évoquer ces "années sombres". Pourtant, ce passé hante aussi nos gouvernants ; mais c'est pour proclamer qu'on ne peut le comparer avec notre présent : ce n'est quand même pas le nazisme ; nous sommes donc bien en démocratie ! En mettant sans cesse en avant le "problème de l'immigration" ou la "question musulmane", une partie de la classe politique s'acharne à nourrir cette logique folle. Il faut raison garder, nous dit-on, mais la déraison d'Etat étourdit la raison démocratique. Et si l'aveuglement d'aujourd'hui nous menait demain à l'abîme ? Dans ce livre introduit par un long essai rétrospectif en forme d'autopsie du régime, Eric Fassin a rassemblé des chroniques parties de 2006 à 2012. Pour ne pas s'enfermer dans les actualités, temporalité que partagent médias et politiques, il convient de penser l'actualité, soit un présent que traverse et travaille l'histoire. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, Éric Fassin est chercheur à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (sciences sociales, politique, santé), unité mixte de recherche associant le CNRS, l'Inserm, l'EHESS et l'université de Paris XIII. Sociologue engagé dans le débat public, il travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales, en France et aux États-Unis. Il est le frère de Didier Fassin."

Les sorties de délinquance : théories, méthodes, enquêtes

Livre de Marwan Mohammed, Stephen Farral, Robert J. Sampson, et al., édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Délinquance, Criminologie, Sociologie, Âge, Récit de vie, Sortant de prison, Délinquance juvénile, Évaluation, Changement, Femme, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Maternité, Mariage, Religion, CEF, Réinsertion sociale

Dans un contexte de durcissement pénal et d'accroissement de la population carcérale, la question du devenir à long terme des délinquants mérite un intérêt particulier. L'idée selon laquelle les expériences délinquantes sont transitoires semble aller de soi, sans que l'on sache vraiment quand, pourquoi et comment s'ordonne cette perte d'attraction des conduites transgressives. Jusqu'ici, les sciences sociales tout comme les praticiens, notamment dans le monde francophone, se sont focalisés sur les entrants et les persistants et ont ostensiblement ignoré les sortants de la délinquance. C'est pourtant un enjeu social et politique important qui mobilise, à des niveaux divers, des centaines de milliers de professionnels en France.Il y avait donc un vide académique à combler, un champ de recherche à défricher et ce premier ouvrage en langue française pose un premier jalon dans cette direction. Il regroupe les éclairages d'auteurs reconnus qui abordent les sorties de délinquance à travers l'analyse des expériences individuelles, des dynamiques sociétales et de l'action publique en croisant différentes disciplines et en articulant théories, méthodologies et données empiriques.

Sociologie des réseaux sociaux

Livre de Pierre Mercklé, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Société, Sociologie, Internet

Avant la mode des réseaux sociaux sur Internet, la notion de « réseau » connaissait en sciences sociales un succès grandissant : les travaux pionniers des anthropologues de l’école de Manchester ou des sociologues du groupe de Harvard ont fait émerger tout un ensemble de concepts, de modèles et de recherches empiriques : cette sociologie des réseaux sociaux consiste à prendre pour objets d’étude non pas les caractéristiques des individus, mais les relations entre eux et les régularités qu’elles présentent, pour les décrire, rendre compte de leur formation, de leurs transformations, et analyser leurs effets sur les comportements. Ce courant, en s’appuyant sur des approches empruntées à l’ethnologie et aux mathématiques, a su ainsi se constituer un domaine propre. Tout en envisageant les apports de la sociologie des réseaux à l’analyse d’objets « relationnels » aussi divers que la sociabilité, l’amitié, le conflit ou la cohésion sociale, cette édition entièrement révisée s’interroge à la fois sur les bouleversements qu’y a introduit depuis les années 2000 le développement des réseaux sociaux sur Internet, et sur la prétention de ce courant à constituer un nouveau paradigme sociologique.

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