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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le social à l'épreuve du dégoût

Livre de Annick Anchisi, Marie Jeanne Boisson, Thomas Bonnet, Dominique Memmi, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2018.

Mots clés : Santé-Santé publique, Corps, Représentation sociale, Soin, Relation soignant-soigné, Image du corps, Rejet, Travail social, Travailleur social, Profession médicale, Profession paramédicale, Hygiène, Mort, Toucher

"Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au cœur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le « sale boulot » ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout s’ils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se « séparer ». Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion « mixophobe », le dégoût trace une frontière avec l’Autre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés.
Cet ouvrage interroge ce que le dégoût « fait » aux interactions. On y découvre l’opposition radicale entre coulisses et scène, régie par l’autocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant d’affronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique... des autres. Révélatrices d’une souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence
d’autant plus menaçante qu’elle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument d’autant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à l’histoire, à la sociologie et à l’anthropologie des sensibilités. [présentation de l'éditeur]

Méthodologie de l'intervention en travail social

Livre de Cristina de Robertis, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2018.

Mots clés : Relation travailleur social-usager, Travailleur social, Intervention sociale, Méthodologie, Évolution, Service social, Sciences humaines et sociales, Concept, Pratique professionnelle, Travail social, Évaluation, Contrat, Accompagnement social, Profession, Organisation

"Depuis 35 ans, par une approche globale qui prend en compte les dimensions individuelle, familiale et de groupe, ce manuel demeure la référence pour la formation aux méthodes du travail social.Traduit en plusieurs langues, il représente une contribution fondamentale à la construction internationale du travail social. Cette nouvelle édition a été révisée et actualisée en tenant compte des évolutions récentes des problématiques et des terminologies.
Parce qu'une profession n'existe pas sans un ensemble de connaissances transmissibles et un cadre conceptuel général intégrant la diversité des approches et des modèles, ce livre contient les éléments de base indispensables pour le savoir-faire professionnel (processus historique de construction de la méthodologie, liens entre travail social et sciences sociales, concepts et élaboration de la méthodologie d'intervention et étapes du processus d'intervention), tout en contribuant à la construction d'une professionnalité créative et impliquée.
Les étudiants et praticiens du travail social (re)découvriront ici un véritable manuel de formation professionnelle, initialement destiné aux futurs assistants de service social, mais dont l'audience s'est depuis élargie à d'autres formations en travail social. Ils y trouveront un outil d'analyse et de réflexion proposant des repères pour une plus grande aisance pratique, et un cadre conceptuel général pour penser leur savoir-faire professionnel." (4ème couv.)

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Les "bonnes pratiques" à l'épreuve des faits. Du désir dans le soin et le travail social

Livre de Jean Yves Broudic, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Travail social, Accompagnement, Prise en charge, Pratique professionnelle, ANESM, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Institution, Usager, Projet, Psychose, Autisme, Polyhandicap, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Approche clinique, Analyse critique

Basé sur de nombreuses observations réalisées lors de supervision et d’analyses de pratiques, ce livre met en regard le discours officiel relatif aux « bonnes pratiques » qui envahit le champ social et médico-social, et la réalité sociale et psychique des usagers et des professionnels qui y travaillent.
Les travailleurs sociaux et les soignants des établissements et services sociaux et médico-sociaux ont à faire face à de nouvelles méthodes de management et de travail présentées dans des documents officiels, notamment les « recommandations de bonnes pratiques professionnelles » de l’ANESM (agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services médico-sociaux). Ce discours met en avant les droits des usagers, mais il réduit ceux des professionnels en leur proposant des approches standardisées qui excluent toute référence à l’inconscient. Or, la prise en compte du désir inconscient est une ouverture essentielle dans le travail éducatif, social et clinique. Cet ouvrage le démontre à travers de nombreux exemples pris dans la réalité de la vie institutionnelle.

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Poser un regard différent sur le travail social

Livre de Nicolas Duvoux, Stéphane Troussel, édité par Fondation Jean Jaurès, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Évolution, Besoin, Société, Usager, Travailleur social, Valeur, Institution, Département, Politique sociale, Financement, Territoire

Alors que les sujets sociaux sont au cœur de l’actualité, Stéphane Troussel, président d’un département très exposé, et Nicolas Duvoux, l’un des meilleurs experts sur ces questions, reviennent ici sur un travail mené, pendant des mois, avec les travailleurs sociaux de la Seine Saint-Denis. L’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation révèle cette étude inédite qui pose la question centrale du travail social d’aujourd’hui et de demain – face aux nouveaux risques, aux besoins en pleine évolution, aux mutations de nos sociétés – et formule 22 propositions pour accompagner de nouvelles politiques de solidarité.

Le travail social : théories et pratiques

Livre de Adje Van de Sande, Michel André Beauvolsk, Katharine Larose Hebert, édité par Chenelière Education, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travail social de groupe, Travail social de communauté, Méthode de travail social, Déontologie, Approche historique, Empowerment, Féminisme, Interculturel, Demande sociale, Travail social individualisé, Besoin, Définition

Qu'est-ce que le travail social ? Sur quels fondements sa pratique repose-t-elle ? Quelles sont les activités liées à cette profession ? Quelles sont les cibles de l'intervention ? Voilà quelques-unes des questions qui ont constitué le fil directeur de la préparation de cet ouvrage. Le travail social : théories et pratiques, 3e édition fait le point sur le rôle et l'importance du travail social dans la société moderne et propose une réflexion sur l'orientation que doit prendre la profession pour assurer son maintien et sa reconnaissance.
Formé de 13 chapitres relativement courts, le manuel est écrit dans un style sobre et conventionnel. Le contenu est divisé en trois parties : les fondements, les approches, et les processus et cibles d'intervention.

Derrière les murs : surveiller, punir, réinsérer ? La place du travail social en prison

Livre de Charline Olivier, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Justice-Délinquance, Travail social, Prison, Détention, Détenu, Réinsertion sociale, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Assistant de service social, Pratique professionnelle, Accompagnement, Témoignage

La place d’un détenu ne semble jamais la bonne dans l’imaginaire collectif. Face à la même infraction, certains estiment qu’une peine d’emprisonnement ne sera jamais assez longue, quand d’autres l’estimeront inutile. Comment appréhender la réponse carcérale et surtout pour qui : les victimes ou leurs auteurs ? Punir les uns, protéger les autres ? Réinsérer et préparer la sortie ?

Mais comment vit-on dans une prison ? Quels sont les droits et les devoirs d’un détenu ? d’un surveillant ? de l’administration pénitentiaire ? d’un travailleur social ?

Charline Olivier introduit le lecteur dans l’univers carcéral et raconte la manière dont elle exerce sa fonction d’assistante sociale dans le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP). Dans un récit à la première personne, elle brosse le portrait de détenus qui demandent son aide. Elle montre comment elle contribue à créer un espace de sécurité psychique propice à la réflexion sur le passage à l’acte délictueux, à maintenir les liens avec les proches et avec l’extérieur de la prison (aide aux démarches administratives, et autres).

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Travail social... le grand malentendu

Livre de Eric Kerimel De Kerveno, Jean Naudin, édité par Champ social, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Pratique professionnelle, Militantisme, Relation éducative, Vulnérabilité, Altérité, Toxicomanie, Travail social de communauté, Témoignage, Prostitution, Directeur d'établissement

Ce livre délivre un message clair : le travail social est communautaire ou n'est pas, tout en dévoilant comment il se donne : par le croisement des expériences mais aussi dans la solitude, celle du doute et de l'errance. Ce texte est fait d'expériences de vie, croisées au fil des ans et des rencontres, dont bon nombre sont autobiographiques mais dont l'auteur lui-même se demande ce qui les relie, éclairant paradoxalement la continuité du travail et la discontinuité de l'histoire.
Ce qui les relie ? la volonté, la force, l'espoir et le doute, la présence à l'autre, l'amour, l'engagement. Ce qui pose question : les situations limites, la responsabilité, la reconnaissance, l'amour et la juste distance, la répétition et la reprise, l'accueil, le savoir supposé des experts, le savoir du profane, qui ne sait pas encore qu'il sait. Il s'agit en fait de rencontrer l'autre en personne, " qui " et non pas " quoi ", " qui il est " et non pas " ce qu'il est "- toxicomane, prostituée, malade, schizophrène, mauvais pauvre ou précaire.
L'auteur montre le pouvoir de changement qui existe dans la rencontre. Comment aller vers les gens est une vraie question. Vers qui aller en est une autre : qui en a le plus besoin ? On ne peut que remarquer la quantité de femmes - il y a moins d'hommes que de femmes dans les cas présentés - prises ici comme exemples de situations qui emprisonnent doublement le travailleur social et son autre dans une réalité sombre et misérable, celle d'une identité qui n'a pas été choisie et que la violence catégorielle n'a cessé de montrer du doigt et d'abîmer au fil du temps.
Il s'agit d'être en permanence en altérité. Dans les termes de Ricoeur, ce livre est dans la confrontation de soi à l'autre un " parcours de reconnaissance ".

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Violences, risques psychosociaux et travail social

Livre de Ludwig Maquet, édité par Le social en fabrique, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Violence, Risques psychosociaux, Travail social, Usure professionnelle, Violence institutionnelle, Établissement social et médicosocial, Jeune

Cet écrit d'un éducateur spécialisé, partant de son expérience auprès de jeunes et d'un mémoire de Master 1, nous invite à traiter d'un sujet brûlant : la-les violences, présentes de manière visible ou invisible, nommées ou tues, bruyantes ou silencieuses à l'intérieur des institutions. Qu'elles concernent les professionnel·le·s entre eux·elles, ou avec les usagers, ou entre jeunes, ce livre nous donne des clés de compréhension et de réflexion sur ces phénomènes et sur le fonctionnement des institutions. Ce livre ouvre aussi, et c'est là toute son originalité, à un sujet devenu central aujourd'hui dans le monde du travail, et en particulier dans le travail social, celui des risques psychosociaux. Souffrance au travail, épuisement professionnel, mode de management, ce terme polysémique recouvre des réalités et des dimensions complexes, qui ne sont pas sans questionner les évolutions que connaît le travail social à l'intérieur d'une société elle-même traversée par les violences qu'elle génère. Le couplage entre violences et risques psychosociaux donne un éclairage nouveau sur ces phénomènes de violences. Il permet de trouver et/ou de construire des outils pour se saisir de ces situations. Si la violence est inhérente à l'accueil de publics vivant des situations difficiles, l'enjeu est d'élaborer le sens de cette violence. Ce livre nous y invite et nous apporte un point de vue singulier.

La fabrique du doctorat en travail social. Controverses et enjeux

Livre de Pablo Alvarez Perez, Maria Ines Amaro, Maria Joao Pena, Stéphane Rullac, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Savoir, Recherche, Science, Discipline, Recherche universitaire, Diplôme, Recherche en sciences sociales, Reconnaissance, Université, France, Québec, Suisse, Belgique, Liban, Portugal, Italie

À l’échelle mondiale, le doctorat est souvent signe d’une compétence scientifique reconnue, mais aussi d’une expertise professionnelle dont le docteur incarne le plus haut niveau de la « profession ».
Les usages sociaux (académiques et professionnels) des titres doctoraux varient selon les contextes nationaux, les champs disciplinaires et leur inscription dans la société. En France, par exemple, le travail social ne fait pas l’objet d’une discipline, son enseignement étant principalement dispensé en dehors des universités ou des grandes écoles. En Europe, les transformations des dispositifs institutionnels de formation des métiers du travail social et des niveaux de titre qu’elles décernent dans le processus LMD (licence, master, doctorat), sont des laboratoires d’études particulièrement féconds pour saisir les enjeux qui sont en train de se façonner sous nos yeux.
En réunissant des contributions venues de sept pays (Belgique, France, Italie, Liban, Portugal, Royaume-Uni et Suisse), cet ouvrage propose une approche scientifique plurielle concernant l’émergence et la réception du doctorat en travail social dans ces pays et entend interroger les « défis » liés à sa création afin d’en cerner les obstacles et les limites.
Ce livre s’adresse aux étudiants en travail social, enseignants, chercheurs et formateurs ainsi qu’à tout professionnel qui œuvre dans le domaine du social et du médico-social.

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