PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Martine Benziane, Frédérique Bouillon, Philippe Chavaroche, Claude Demateis, et al., édité par S. Arslan, publié en 2018.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention sociale, Travail social, Établissement social et médicosocial, Institution, Vulnérabilité, Accompagnement, Éthique, Pratique professionnelle, Travailleur social, Relation travailleur social-usager
Livre de Alexandre Abellard, Patrick Abellard, Jacques Bergeret, Vincent Meyer, et al., édité par Les études hospitalières, publié en 2018.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social, Handicap, Accompagnement, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Aide technique, Innovation, Établissement social et médicosocial
Ne sommes-nous pas ou ne serons-nous pas toutes et tous, un temps de notre vie, dans une situation de handicap, de vulnérabilité et/ou de fragilité ? À l’ère de la transition digitale (qui en accompagne d’autres), les technologies numériques peuvent apporter des solutions, des appuis, des outils dits "intelligents" qui sont en mesure de remplacer l’humain dans l’accompagnement de ces personnes – toujours singulières – en situation de handicap, de vulnérabilité et/ou de fragilité.
Ainsi, cet ouvrage collectif s’adresse-t-il en priorité aux professionnels, étudiants et décideurs du travail social : un champ en perpétuelle mutation où se concentrent encore autant de souffrances que d’espoirs dans les formes élémentaires de relation à l’autre différent. Il contribuera aussi à éclairer celles et ceux – aidants, bénévoles, familles, usagers – qui souhaitent que cette transition digitale ne soit pas qu’une marchandisation d’un progrès technologique et/ou une injonction aux usages de divers dispositifs, plates-formes ou objets connectés face aux enjeux d’une société où le déferlement d’innovations nous surpasse, à l’instar de sa novlangue en "tion" (application, datafication, dématérialisation, digitalisation, e-réputation, gamification, géolocalisation, robotisation, siliconisation, start-upnation, uberisation…).
Seul constat possible à ce jour dans ce foisonnement hors du « commun » que nous offre le numérique et sur lequel s’accordent les contributeurs (acteurs de terrains, chercheurs, personnes en situation de handicap) dans ce livre : il nous faut encore mesurer, sinon négocier, les usages dans cette transition qui va modifier en profondeur notre conception et/ou représentation de la solidarité, d’une commune humanité, dans une société qui, plus que jamais sans doute, en réclame davantage et qui ne peut tout miser sur des réalités virtuelles et/ou augmentées comme sur des consciences et/ou des intelligences artificielles.
Livre de Annick Anchisi, Marie Jeanne Boisson, Thomas Bonnet, Dominique Memmi, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2018.
Mots clés : Santé-Santé publique, Corps, Représentation sociale, Soin, Relation soignant-soigné, Image du corps, Rejet, Travail social, Travailleur social, Profession médicale, Profession paramédicale, Hygiène, Mort, Toucher
"Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au cur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le « sale boulot » ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout sils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se « séparer ». Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion « mixophobe », le dégoût trace une frontière avec lAutre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés.
Cet ouvrage interroge ce que le dégoût « fait » aux interactions. On y découvre lopposition radicale entre coulisses et scène, régie par lautocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant daffronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique... des autres. Révélatrices dune souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence
dautant plus menaçante quelle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument dautant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à lhistoire, à la sociologie et à lanthropologie des sensibilités. [présentation de l'éditeur]
Livre de Michel Chauvière, Dominique Depenne, Martine Trapon, édité par ESF, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Motivation, Vocation, Salarié, Évolution, Compétence professionnelle, Utopie, Marché du travail, Ingénierie sociale, Éthique, Courant de pensée, Relation éducative, Altérité, Accueil, Distance, Contrôle, Émancipation, Responsabilité, Analyse critique, Démocratie, Management, Territoire, Formation, Référentiel, Employeur, Pouvoir, Université, Résistance, Posture professionnelle, Implication personnelle, Société, Sociologie, Philosophie, Rationalisation, Collectif
Dans un contexte de réingénierie des formations et des métiers du social, trois personnalités de renom diversement situées et engagées sur ce terrain engagent ici un dialogue thématique sur les arcanes du travail social. Trois points de vue correspondant à trois cultures différentes sur sept questions décisives du travail social.
Michel Chauvière, chercheur sociologue, Dominique Depenne, de formation philosophique et Martine Trapon, assistante sociale, de culture psychanalytique, aujourdhui directrice dune école pour travailleurs sociaux. Cet ouvrage explore le génie caractéristique du travail social, le terme «génie» étant à entendre dans deux acceptions indissociables : Le génie du travail social, ce sont des connaissances, des outils, des habiletés, acquis par la formation et lexpérience, visant la conception aussi bien que la mise en uvre du social en actes, au service des citoyens en difficulté. Le génie du travail social, cest aussi laccomplissement dactions singulières et de grande qualité éthique au contact direct des personnes.
Livre de Dominique Depenne, édité par ESF, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Pédagogie, Émancipation, Compétence sociale, Aliénation, Démocratie, Philosophie, Assistance, Aide sociale, Libéralisme, Politique sociale, Pédagogie institutionnelle, Méthode active, Éducation nouvelle, Anthropologie, Exclusion sociale, Autorité, Règle, Sanction, Individu, Groupe, Empowerment, Rousseau (Jean Jacques), Kant (Emmanuel), Durkheim (Emile), Palante (Georges), Pestalozzi (Johann Heinrich), Korczak (Janusz), Freinet (Célestin), Mannoni (Maud), Neill (Alexander Sutherland), Clastres (Pierre), Jacotot (Joseph), Arendt (Hannah)
La pédagogie et le travail social ne sont-ils pas, tous deux, fondés sur un élan originaire lémancipation intellectuelle et individuelle qui se voit aujourdhui « trahi » par une technicisation à outrance ? Si la technique peut servir à lhomme, elle ne doit en aucun cas primer sur la condition humaine mais, au contraire, venir en soutien dune démarche éthique sur laquelle la pédagogie et le travail social sont fondés. Or, de nos jours, il semble que cet élan originaire soit perdu ou ait été trahi. Il convient donc de le retrouver et, pour ce faire, repérer au préalable ce qui a permis cette trahison et cette perte. Cest à partir de la mise en perspective de cette dérive et des conditions qui lont rendue possible que lon peut imaginer retrouver lélan émancipateur sur lequel tout accompagnement socio-éducatif et toute pédagogie doivent rester fondés. Cet ouvrage est construit de telle sorte que le lecteur puisse se saisir, à sa guise, des chapitres et des enjeux quils soulèvent et ainsi se faire, par lui-même, sa propre idée de ce que devraient être la pédagogie et le travail social aujourdhui pour retrouver ce « trésor perdu ». Dominique Depenne est formateur en travail social. Sociologue et philosophe de formation. Il enseigne depuis de nombreuses années sur cette thématique du travail social et de la pédagogie.
Livre de Jean David Peroz, édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, RSA, Action sociale, Action sociale et médicosociale, Travail social, Vie politique, Administration, Compétence administrative, Politique familiale, Protection de l'enfance, Jeune enfant, Violence, Femme, Politique de l'emploi, Exclusion sociale, Prévention de la délinquance, Délinquance juvénile, Justice, Mineur, Logement, Politique de la ville, Personne âgée, Dépendance, Handicap, Protection sociale, Droits des usagers, Coordination, Décentralisation, Collectivité territoriale
Livre de Jean Yves Broudic, édité par Erès, publié en 2018.
Mots clés : Action sociale, Pratique professionnelle, Travail social, Intervention sociale, Terrain, Santé
Basé sur de nombreuses observations réalisées lors de supervision et d’analyses de pratiques, ce livre met en regard le discours officiel relatif aux « bonnes pratiques » qui envahit le champ social et médico-social, et la réalité sociale et psychique des usagers et des professionnels qui y travaillent.
Les travailleurs sociaux et les soignants des établissements et services sociaux et médico-sociaux ont à faire face à de nouvelles méthodes de management et de travail présentées dans des documents officiels, notamment les « recommandations de bonnes pratiques professionnelles » de l’ANESM (agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services médico-sociaux). Ce discours met en avant les droits des usagers, mais il réduit ceux des professionnels en leur proposant des approches standardisées qui excluent toute référence à l’inconscient. Or, la prise en compte du désir inconscient est une ouverture essentielle dans le travail éducatif, social et clinique. Cet ouvrage le démontre à travers de nombreux exemples pris dans la réalité de la vie institutionnelle.
Livre de Isabelle Chaumard, édité par Ed. du Seuil, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Risque professionnel, Travailleur social, Protection de l'enfance, Méthodologie, Organisation, Conditions de travail, Responsabilité pénale, Risque, Secret professionnel, Partage d'informations, Harcèlement moral, Signalement, Conflit, Institution, Lanceur d'alerte, Service social et médicosocial
La surcharge de travail rend difficile l'évaluation de toutes les Informations Préoccupantes dans les délais légaux. L'incohérence des orientations de mineurs vers les établissements engorgés met les professionnels comme le public en situation de danger. Le suivi des mineurs et des familles ne peut pas toujours être réalisé avec rigueur. Le nombre important d'acteurs, positionnés sur la chaîne des responsabilités pour un même dossier, crée un encombrement des circuits de communication entre professionnels et peut générer des erreurs. La multiplicité des tâches provoque une discontinuité dans le travail. Les ordres et les contre-ordres rendent les journées kafkaïennes. Le stress qui en résulte accentue la possibilité de fautes.
Quels risques prennent alors les travailleurs sociaux? Que prévoit la loi en cas de défaillance et comment envisage t-elle de sanctionner leurs erreurs ? Ces erreurs sont-elles des délits ? Quelles solutions leur propose t-on pour se protéger?
Ces risques sont multiples et les solutions ne sont, bien souvent, pas proposées par l'institution.
Limiter les conséquences pouvant amener ces professionnels à répondre de leurs actions devant le tribunal correctionnel. Organiser la prévention de ces risques en mettant en place des habitudes de travail simples limitant leur responsabilité. Connaître les procédures internes à l'institution et s'en servir, pour se protéger sans s'opposer frontalement. Appréhender les situations de harcèlement moral au travail ou de disqualification professionnelle, qui impactent parfois le parcours de ces agents à risque lorsqu'ils agissent. Devenir lanceur d'alerte sans cesser de se protéger. Trouver les bons interlocuteurs et adopter le bon comportement.
Ce livre est une boîte à outils. Il transmet les informations nécessaires à la protection d'un corps de métier parfois malmené. Il positionne les travailleurs sociaux en tant qu'acteurs de leur sécurité. Il leur indique avec quels moyens, juridiques, institutionnels et professionnels, ils peuvent se protéger.
Livre de Sofyen Brahim, Stéphane Rullac, édité par L'Harmattan / Les Presses de Parmentier, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Démocratie participative, Intervention sociale, Travail social, Recherche-action, Quartier, Jeune, Enfant de migrant, Ethnie, REP, Participation, Exclusion sociale, Précarité, Politique de la ville, Empowerment, Lien social, Collaboration, Grajep, Groupe de recherche-action jeunes et espace public, Paris, La Goutte d'Or
Comment agir ensemble dans l'espace public pour qu'il devienne un lieu de socialisation propice à l'épanouissement de tous ? Voici restitués les résultats d'une expertise professionnelle de l'intervention sociale, à partir du quotidien de la Goutte d'Or dans le 18ème arrondissement de Paris.
Titulaire d'un Master en Sciences économiques et sociales obtenu à l'Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense, Sofyen Brahim appréhende le monde associatif en développant dans le cadre de ses études une expérience d'animateur socio-culturel et se penche sur les questions liées à la recherche action collaborative et l'empowerment.