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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 68

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Capabilités : comment créer les conditions d'un monde plus juste ?

Livre de Martha C. Nussbaum, édité par Flammarion, publié en 2012.

Mots clés : Compétence sociale, Individu, Théorie, Qualité de la vie, Liberté, Inégalité, Société, Justice, Philosophie, Vie politique, Environnement social, Environnement socioprofessionnel, Dignité, Projet de vie, Santé, Développement sensoriel, Imaginaire, Pensée, Émotion, Groupe d'appartenance, Jeu, Identité sexuelle, Personne âgée, Handicap, Citoyenneté

Nos indicateurs économiques échouent à saisir la réalité des vies individuelles. Nos théories du développement ignorent les plus élémentaires besoins de dignité. Mais il existe une alternative : l'approche des capabilités, sans doute la plus novatrice et la plus prometteuse des contributions de la philosophie politique à la question de la justice sociale. Que sont les capabilités ? Ce sont les réponses à la question : « Qu'est-ce que cette personne est capable de faire et d'être ? »... Martha Nussbaum est professeur à l'université de Chicago. Trois de ses ouvrages sont traduits en français : Femmes et développement humain, L'approche des capabilités (Éditions Des Femmes, 2008) ; La Connaissance de l'amour : essais sur la philosophie et la littérature (Cerf, 2010), et Les Émotions démocratiques (Climats, 2011). Elle est, avec Amartya Sen, présidente fondatrice de la Human Development and Capability Association."

L'élève humilié : l'école

Livre de Pierre Merle, édité par Presses universitaires de France, publié en 2012.

Mots clés : Violence institutionnelle, École, Relation, Classe, Élève, Insulte, Sanction, Droits de l'enfant, Inégalité, Justice, Liberté d'expression, Discipline, Autorité, Pouvoir, Compétition, Relation pédagogique

L'humiliation des élèves en classe existe encore de nos jours. Elle pose la question des droits des élèves. Quels sont ces droits ? Comment évoluent-ils ? Sont-ils respectés ? De nombreux règlements scolaires les ignorent. Dans l'école comme dans la société les mêmes problèmes existent : humiliation, violence, individualisme égoïste. L'école forme des citoyens, l'institution scolaire se doit d'être attentive à ce respect des élèves

La politique de santé mentale en France : acteurs, instruments, controverses

Livre de Lise Demailly, Michel Autès, édité par A. Colin, publié en 2012.

Mots clés : Santé mentale, Psychiatrie, Souffrance psychique, Politique sanitaire, Évolution, Sectorisation psychiatrique, Inégalité, Management, Territoire, Prévention sanitaire, Suicide, Communauté thérapeutique, Débat, Nord Pas de Calais

Les débats sur la politique de santé mentale se déploient en tous sens : sur la "sécurité", sur l'insuffisante prévention de la récidive, sur le manque d'accès au soin, sur les dérives technocratiques, sur les atteintes à la dignité de la personne humaine, sur les soins les plus efficaces. Plus généralement, le langage de la santé mentale et de la souffrance psychique est devenu un des vecteurs les plus habituels pour parler des tensions sociales ou des troubles existentiels. Enfin, la question du soin est instrumentalisée dans le cadre d'une pratique émotionnelle de la politique. En même temps, la psychiatrie comme discipline médicale est confrontée aux impératifs gestionnaires de la rigueur budgétaire. Face à l'extension de diverses formes de souffrance psychique, la psychiatrie est appelée à devenir l'acteur central d'une politique de "santé mentale", dont les tentatives de rationalisation ne sont pas sans susciter de multiples débats. Ces questions ont été jusqu'ici peu étudiées par les sociologues. Le présent ouvrage en propose une description et une analyse synthétique. Comment se construit une politique de santé mentale ? Quels en sont les acteurs ? Les outils ? Les enjeux ? Les connaissances ? Quelles controverses traversent aujourd'hui son champ ? Ces différents angles d'analyse mettent en évidence les incertitudes propres à notre modernité tant sur la construction des subjectivités que sur les conceptions politiques et éthiques du lien social.

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L'école et la méritocratie : représentations sociales et socialisation scolaire

Livre de Elise Tenret, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Éducation, Inégalité, Sociologie, Société, Valeur sociale, Ministère, Système, Diplôme, Modèle, Représentation sociale, Réussite scolaire, Légitimation, Socialisation, Université, Démocratie, Discours, Reproduction sociale, Enquête, Égalité des chances

Emblème de la réussite méritocratique, l’école n’en a pas moins été l’objet de nombreuses critiques ces dernières années. La permanence de l’inégalité scolaire des chances ou les phénomènes de déclassement, soulignés de manière récurrente, ont pu faire douter du caractère juste d’une société entièrement bâtie autour de la valeur scolaire de chacun. La popularité de la méritocratie scolaire en a-t-elle été affectée ? Que pensent les acteurs sociaux de ce modèle ? Comment l’école modifie-t-elle la croyance en la méritocratie ?
Mobilisant un grand nombre d’enquêtes, aussi bien internationales que locales, cet ouvrage interroge les représentations sociales attachées à la méritocratie. Il montre que la popularité a priori de ce modèle tranche avec les nombreuses critiques qui lui sont adressées, en particulier dans sa version scolaire. Derrière le « mérite », se cachent en réalité un grand nombre de significations sociales affectées par l’expérience scolaire et sociale de chacun. À une époque où cette notion est abondamment mobilisée, cet ouvrage contribue à enrichir le débat public en soulignant la complexité du raisonnement méritocratique.

Les mutilations sexuelles féminines

Livre de Natacha Carbonne, édité par Berg international, publié en 2011.

Mots clés : Mutilation sexuelle, Femme, Socialisation, Inégalité, Identité sexuelle, Féminité, Bisexualité, Mythe, Corps, Tradition, Loi, Afrique

L'auteur de cet ouvrage étudie le phénomène des mutilations sexuelles féminines à travers les âges et les peuples qui les pratiquent de nos jours. Elle décrit les différentes méthodes utilisées (excision et infibulation entre autres) et leurs conséquences. Une des principales fonctions de ces mutilations est de "créer des femmes". La socialisation féminine et la construction de l'identité de genre sont donc au coeur de sa recherche.Cette obligation de socialisation s'appuierait sur une misogynie universelle (le sexe féminin serait impur et indéfini) et la domination masculine qui l'accompagne. Dès lors, la phrase de Simone de Beauvoir "On ne naît pas femme, on le devient" révèle ici toute sa portée : la nature ne suffit pas, il faut la recréer et lui donner un sens, ce qui permet l'intégration au groupe pour notamment prétendre au mariage.Ainsi, la culture s'empare du corps des femmes, devenu vecteur de socialisation, pour l'assigner physiquement et symboliquement ; cette emprise culturelle cherche à ôter toute masculinité aux femmes et à pousser au paroxysme les "ingrédients" de la féminité. En effet, la bisexualité et l'androgynie supposées par la présence du clitoris sont perçues comme des "entre-deux" insupportables et des figures de chaos.Bien que durant ces trente dernières années la lutte contre l'excision se soit intensifiée par des campagnes de sensibilisation, la promulgation de chartes et la signature de conventions, la pratique perdure dans des proportions considérables. Natacha Carbonne a travaillé à partir d'entretiens et d'enquêtes qu'elle a menés en Afrique et particulièrement au Mali. S'appuyant sur une abondante documentation, dont des archives d'ONG en lutte contre cette pratique, l'auteur expose les raisons invoquées par les principaux concernés (purifier, socialiser, définir une identité) mais aussi les buts recherchés (dominer, fidéliser, déchoir) et les conséquences, autant physiques que psychologiques, de ces pratiques sur les femmes

La vie en réseau : dynamique des relations sociales

Livre de Claire Bidart, Alain Degenne, Michel Grossetti, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Typologie, Jeune, Relation, Lien social, Durée, Évolution, Âge, Changement, Intimité, Mobilité géographique, Espace, Réseau d'information et de communication, Marché du travail, Inégalité, Influence sociale, Enquête, Caen, Toulouse

Comment se tissent les réseaux personnels, et que nous disent leurs évolutions ? Comment naissent, disparaissent, se transforment et se connectent les différentes relations qui constituent l’entourage d’une personne ? Comment relient-elles les individus et les organisations sociales ? Ce livre apporte pour la première fois une vision mêlant les histoires des relations et les dynamiques des réseaux, sans les dissocier des contextes et des collectifs qui les englobent. Il montre combien les étapes et les événements de la vie marquent les réseaux personnels. Il analyse les ressources qu’ils constituent ainsi que les inégalités qu’ils reflètent.
Grâce à deux enquêtes inédites, dont l’une a permis de suivre des jeunes pendant dix ans jusqu’à leur entrée dans la vie adulte, et l’autre permet de comparer des réseaux de tous les milieux sociaux et de tous les âges, cette étude ouvre une perspective dynamique sur les relations et les réseaux au long du parcours de vie.

L'invention de la violence : des peurs - des chiffres - des faits

Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.

Les classes populaires à l'école : la rencontre ambivalente entre deux cultures à légitimité inégale

Livre de Christophe Delay, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2011.

Mots clés : Classe sociale, École, Culture, Inégalité, Famille, Norme sociale, Entretien, Échec scolaire, Représentation sociale, Difficulté scolaire, Devenir, Projet de vie, Orientation scolaire, Scolarité, Travail scolaire, Compétence, Éducation familiale, Télévision

Depuis un demi-siècle, les recherches scientifiques ont mis en évidence l'inégalité des performances scolaires en fonction de l'origine sociale des élèves.Ce fait (trop ?) bien connu semble avoir perdu de son intérêt depuis 1980, période à laquelle l'objet sociologique des classes populaires est tombé en désuétude, alors même que l'inégalité des chances d'accès au capital scolaire se reproduisait avec une inertie étonnante. La présente étude se met volontairement à contre courant et tente de retourner à des questions théoriques bien connues par des approches méthodologiques et empiriques renouvelées.S'appuyant sur une quarantaine d'entretiens réalisés avec des parents de milieux populaires ainsi que des observations en milieu scolaire, cet ouvrage entend mettre en lumière certains traits contemporains de la culture des classes populaires qui se trouve (mise) à distance de nombreux attendus de la culture scolaire légitime. Après avoir explicité les effets de classification et de normalisation qu'exerce l'institution scolaire à l'encontre des familles populaires, l'étude se penche sur des dimensions clefs de leur existence.Elle met en évidence les espérances sans grand espoir placées désormais par les parents en l'école ; leur suivi souvent modeste et " honteux " des devoirs ; le repli familial sur le foyer avec, en son centre, la télévision, objet d'usages hédonistes ; ou encore l'attitude ambivalente mêlée de confiance et de méfiance à l'égard des enseignantes qui appartiennent à un monde bien souvent encore perçu comme étrange et étranger.En montrant comment ces dernières décennies, les catégories populaires se sont appropriées les enjeux scolaires niais de manière partielle ce livre contribue à rendre intelligible les forces d'inerties sociales en jeu dans un monde social qui demeure hiérarchisé, organisé et travaillé par des clivages de classes.

Le logement intolérable : habitants et pouvoirs publics face à l'insalubrité

Livre de Pascale Dietrich Ragon, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Logement, Enquête, Sociologie, Logement insalubre, HISTOIRE, Politique sociale, Inégalité, Conditions de vie, Réseau, Besoin, Relogement, Décision, Administration, Usager, Institution, Droits des usagers, Attitude, Précarité, Hiérarchie, Exclusion sociale, Niveau de vie, Mobilité sociale, Mobilité géographique

Depuis le début du XXIe siècle, l'envolée des prix sur le marché immobilier des grandes villes françaises rend difficile l'accès à un logement de qualité pour une partie importante de la population.A Paris, de nombreuses personnes vivent dans des conditions qualifiées "d'intolérables", aux effets sanitaires et sociaux désastreux, que l'on a pourtant laissé perdurer. Dans le but de mettre fin à cette situation, une politique volontariste de résorption du logement dégradé a été mise en place par la Société immobilière d'économie mixte de la ville de Paris en 2002. De l'expérience vécue par les mal logés à la façon dont les institutions tentent d'enrayer le phénomène, en passant par sa dynamique propre, cet ouvrage répond aux questions essentielles concernant la dégradation du logement.L'auteur livre ici le fruit de ses recherches au sein de la SIEMP : un travail ethnographique de fond et une enquête auprès d'un échantillon de plus de 500 mal logés, permettant de mieux appréhender la complexité du phénomène de dégradation du logement. Pascale Dietrich-Ragon, docteur en sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, est chargée de recherche à l'Institut National d'Etudes Démographiques (INED). Elle est membre associée à l'Equipe de Recherche sur les Inégalités Sociales du Centre Maurice Halbwachs.

Femmes de l'immigration dans le travail précaire

Livre de Odile Merckling, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Immigration, Emploi précaire, Femme, Insertion professionnelle, HISTOIRE, Travailleur immigré, Travail ménager, Commerce, Hôtellerie, Activité de service, Aide à domicile, Assistant maternel, Travail à temps partiel, Travail de nuit, Flexibilité de l'emploi, Professionnalisation, Conditions de travail, Illégalité, Travail, Clandestinité, Syndicalisme, Grève, Conflit, Inégalité, Salaire, Temps, Discrimination, Ethnie

Le présent ouvrage est consacré à l'étude des modalités de travail des migrantes et de leurs descendantes, de leur syndicalisation et du développement de conflits dans plusieurs secteurs d'activité. Depuis une vingtaine d'années, les femmes immigrées sont massivement entrées sur le marché du travail. Dans le contexte de la mondialisation, la transformation des processus de production a entraîné la constitution d'un marché du travail segmenté. Les femmes d'origine étrangère sont désormais la catégorie la plus concernée par des modes de gestion précarisants, liés au développement de la flexibilité dans les entreprises. (... ) Cette stratification n'apparaît pas pour autant inéluctable. Des salarié(e)s immigré(e)s - dont des sans-papiers - ont engagé des luttes, qui ouvrent la possibilité d'une recomposition de l'unité du monde du travail.