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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La gérontologie sociale : héritages et réflexions contemporaines

Livre de Catherine Gucher, Alain Villez, Agathe Gestin, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Gérontologie, Concept, Personne âgée, Vieillissement, Société, Identité, Livre pour enfant, Conditions de vie, Recherche universitaire, Sociologie, Sciences humaines et sociales

Démocratie précaire : chroniques de la déraison d'Etat

Livre de Eric Fassin, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Immigration, Démocratie, Sociologie, Vie politique, État, Contrôle, Fichier, Informatique, Identité, Nation, Inconscient, Idéologie, Mariage, Couple mixte, Minorité culturelle, Racisme, Intégration, Gens du voyage, Islam, Laïcité, Média, Acculturation, Voile religieux, Sarkozy (Nicolas), Hortefeux (Brice)

La France est une démocratie. Or la politique menée à l'égard des "autres", immigrés ou Roms, mais aussi musulmans, s'autorise de l'identité nationale. Donc, des fichiers aux tests ADN, en passant par la chasse aux "mariages blancs", cette politique serait forcément démocratique. Tel est le syllogisme à la Ionesco dont l'absurdité permet à notre société de s'accommoder, tant bien que mal, d'une démocratie de plus en plus précaire. D'où le nouveau "syndrome de Vichy" : c'est au nom de la démocratie qu'on interdit à ceux qui critiquent les dérives d'évoquer ces "années sombres". Pourtant, ce passé hante aussi nos gouvernants ; mais c'est pour proclamer qu'on ne peut le comparer avec notre présent : ce n'est quand même pas le nazisme ; nous sommes donc bien en démocratie ! En mettant sans cesse en avant le "problème de l'immigration" ou la "question musulmane", une partie de la classe politique s'acharne à nourrir cette logique folle. Il faut raison garder, nous dit-on, mais la déraison d'Etat étourdit la raison démocratique. Et si l'aveuglement d'aujourd'hui nous menait demain à l'abîme ? Dans ce livre introduit par un long essai rétrospectif en forme d'autopsie du régime, Eric Fassin a rassemblé des chroniques parties de 2006 à 2012. Pour ne pas s'enfermer dans les actualités, temporalité que partagent médias et politiques, il convient de penser l'actualité, soit un présent que traverse et travaille l'histoire. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, Éric Fassin est chercheur à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (sciences sociales, politique, santé), unité mixte de recherche associant le CNRS, l'Inserm, l'EHESS et l'université de Paris XIII. Sociologue engagé dans le débat public, il travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales, en France et aux États-Unis. Il est le frère de Didier Fassin."

L'essentiel pour comprendre la sociologie

Livre de Dominique Glaymann, édité par Ellipses, publié en 2012.

Mots clés : Sociologie, Théorie, Concept, Individu, Groupe, Société, Inégalité, Droit, Classe sociale, Exclusion sociale, Culture, Norme sociale, Déviance, Socialisation, Identité, Changement social, État, Démocratie, Citoyenneté, Vote, Vie politique, Famille, Évolution, Travail, Emploi, Identité professionnelle, Identité sociale, Chômage, Emploi précaire, Éducation, Rôle, Statut

L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université

Les Organisations : Etat des savoirs

Livre de Jean Michel Saussois, Michel Crozier, Eugène Enriquez, Erhard Friedberg, et al., édité par Sciences humaines, publié en 2012.

Mots clés : Organisation, Théorie, Décision, Gestion, Action collective, Management, Changement, Économie, Entreprise, Hiérarchie, Internet, Individu, Identité, Sens, Sociologie, Université, Stratégie, Mintzberg (Henry)

Entreprises, hôpitaux, associations, administrations, ONG,... les organisations sont omniprésentes et structurent la vie sociale et économique. Multiples, multiformes, changeantes, elles font l'objet de nombreuses théories et analyses que cet ouvrage tente de synthétiser. Quelles sont les formes majeures des organisations ? Quels enjeux pour le management aujourd'hui ? Quelles sont les dimensions cachées des organisations ? Comment se prennent les décisions stratégiques ? Accompagner le changement, innover, gérer les conflits, repérer, valoriser les talents, autant de tâches qui sont aujourd'hui renouvelées par les conséquences de la crise économique et de la mondialisation. Empowerment, responsabilité sociale de l'entreprise, knowledge management,... autant de concepts nouveaux qui irriguent la réflexion sur les organisations. Cet ouvrage propose un bilan actuel des connaissances permettant à l'étudiant ou au praticien (consultant, formateur, DRH, manager...) de se repérer dans le dédale des analyses concernant les organisations. Il est réalisé par des spécialistes de toutes disciplines : économistes, sociologues, DRH, psychologues du travail, professeurs de management, spécialistes de la communication...
Ouvrage coordonné par Jean-Michel Saussois, professeur émérite à l’ESCP Europe, spécialiste des organisations et auteur de Théorie des Organisations, La Découverte 2007.

Séparée : vivre l'expérience de la rupture

Livre de François de Singly, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Séparation, Divorce, Couple, Sociologie, Enquête, Passage à l'acte, Décision, Motivation, Biographie, Émancipation, Changement, Enfermement, Conflit, Identité, Maturation, Épanouissement, Femme

Les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes. Un sociologue s'empare de ce fait de société, en analysant le récit des femmes qui ont rompu. Il découvre que la séparation n'est pas seulement une expérience de désenchantement et d'épreuves à franchir. Aussi douloureuse soit-elle, elle apparaît aussi comme une étape par laquelle la femme moderne s'affranchit. Cette émancipation revêt plusieurs formes. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d'autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l'a pas assez investi.À chacune sa formule de séparation pourrait-on penser. Mais par un habile jeu de miroir, François de Singly nous présente l'expérience de la rupture comme le reflet de la vie conjugale : on se sépare comme on a vécu ensemble. Et on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s'accomplir.François de Singly est sociologue, professeur à l'université Paris Descartes. Il a écrit de nombreux livres sur le couple et la famille.François de Singly est professeur de sociologie à l'Université Paris-Descartes, directeur du CERLIS, CNRS-Université Paris-Descartes.

Identité et contrôle : une théorie de l'émergence des formations sociales

Livre de Harrison C. White, Michel Grossetti, Frédéric Godart, édité par EHESS, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Identité, Théorie, Concept, Relation, Lien social, Individu, Recherche en sciences sociales, Sociologie, Groupe, Communauté, Culture, Société, Littérature, Dépendance, Communication, Typologie, Modèle, Parenté, Valeur, Discours, Interaction, Vie quotidienne, Environnement social, Rôle, Activité, Repère

"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.

Sociologie des prénoms

Livre de Baptiste Coulmont, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Identité, Prénom, HISTOIRE, Rôle, Fonction, Sociologie, Évolution, Parents, Classe sociale, Mode, Groupe d'appartenance, Sociabilité, Parenté, Différenciation sexuelle, Acculturation, Religion

"En deux siècles, le prénom, outil étatique d'identification, est devenu support personnel d'identité : le prénom de l'état civil est de plus en plus perçu comme exprimant le moi profond. Et, en même temps, la ronde des prénoms obéit à la mode : certains prénoms sont propres à une époque ou à une classe sociale. Les sociologues s'en sont donc souvent servis : au niveau macrosocial pour étudier l'affaiblissement des identités religieuses, la dilution de caractéristiques liées à la migration ou certaines formes de ségrégation ; au niveau microsocial pour comprendre la répartition du pouvoir dans la famille ou le monde du travail à partir des usages quotidiens du prénom. Baptiste Coulmont, ancien élève de l'École normale supérieure, est sociologue, maître de conférences à l'université Paris-VIII. Il est l'auteur de Sex-shops, une histoire française (Dilecta, 2007). Son site, http://coulmont.com, aborde ses différents thèmes de recherche. "

Les rites de passage : étude systématique des rites

Livre de Arnold Van Gennep, édité par Picard, publié en 2011.

Mots clés : Rite de passage, Concept, Organisation, Rite, Ethnologie, Anthropologie, Sociologie, Sacré, Symbole, Symbolique, Individu, Identité, Puberté, Communauté, Groupe, Tatouage, Échange, Voyage, Adoption, Étranger, Grossesse, Accouchement, Naissance, Séparation, Initiation, Mutilation sexuelle, Religion, Mariage, Solidarité, Mort, Deuil, Sexualité, Changement, Société primitive

Pour les groupes, comme pour les individus, vivre c'est sans cesse se désagréger et se reconstituer, changer d'état et de forme, mourir et renaître ".Marqués par des rites déterminés, baptême, adoption, couronnement..., les principaux changements s'opèrent par un passage spécial du monde profane au monde sacré.Arnold Van Gennep insiste sur ces seuils à franchir que l'on retrouve dans toute société et qui forment les " cycles cérémoniels d'une vie ".Il étudie l'importance des séquences types où le passage à travers les diverses situations se traduit le plus souvent par un passage matériel, de porte ou de porche par exemple.Ethnologue de grand renom, sociologue et spécialiste du folklore, Arnold Van Gennep explique, en le plaçant dans son contexte, chacun de ces " stages intermédiaires " qui ponctuent la vie des individus et des sociétés et qui tissent la toile des rites de passage.

L'enfant la mère et la question du père : un bilan critique de l'évolution des savoirs sur la petite enfance

Livre de Gérard Neyrand, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Jeune enfant, Sujet, HISTOIRE, Société, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Recherche clinique, Idéologie, Évolution, Identité, Parentalité, Maternité, Psychanalyse, Théorie, Inadaptation sociale, Anthropologie, Socialisation, Enfant, Féminisme, Puériculture, Mode de garde, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Accueil, Père, Symbolique, Modèle familial, Modèle parental, École maternelle, Apprentissage précoce, Paternité, Séparation, Divorce, Filiation, Procréation médicalement assistée, Adoption, Famille d'accueil, Média, Discours, Représentation sociale, Image, Presse, Analyse de contenu, Accueil enfant-parents, Marxisme, Kibboutz, Vygotsky (Lev Semionovitch), Wallon (Henri), Freud (Sigmund), Piaget (Jean), Lacan (Jacques), Bettelheim (Bruno), Badinter (Elisabeth), Dolto (Françoise), This (Bernard), Naouri (Aldo), Loczy, Maison verte, Institut Emmi Pikler

"Beaucoup plus qu’on ne peut généralement le penser, l’attitude des parents à l’égard de leur enfant, la façon dont ils se le représentent et les relations qu’ils entretiennent avec lui sont tributaires de l’état des connaissances savantes sur la petite enfance. Ce sont ces savoirs issus de la médecine, de la psychologie, des sciences humaines, qui délimitent le cadre de référence à travers lequel l’enfance est perçue. Les normes éducatives mais aussi les attitudes de tout un chacun à l’égard de l’enfant sont façonnées par ces discours savants. La parentalité – l’art d’être parent –, qui semble pourtant si naturelle, y trouve sa légitimité.
L’étude de l’évolution de ces savoirs depuis la dernière guerre mondiale montre bien l’importance de ceux-ci comme cadre de référence de la société à l’égard du petit enfant. Mais ces savoirs évoluent, et bien souvent de façon contradictoire et conflictuelle. L’importance prise récemment par la question du père et les polémiques développées auparavant sur l’intérêt de l’accueil collectif le montrent à l’évidence. En fait, la légitimité du discours scientifique masque son caractère hypothétique, alors même que la diffusion de ce discours par les médias tend à le constituer en discours de la vérité.
Le chemin est long de l’émergence de la théorie de la carence maternelle après-guerre aux questionnements sur la filiation suscités par les techniques de procréation médicalement assistée. Une image se construit, celle de l’enfant-sujet à multiples facettes?: l’épanouissement, la performance et la vulnérabilité. L’impact des théories psychanalytiques s’y donne à lire. Plus récemment, les travaux sur les apprentissages précoces favorisent l’investissement parental sur les performances d’un « super bébé » qui devra affronter l’âpreté de la compétition scolaire et sociale. Autant d’approches montrant qu’à l’heure actuelle, le petit enfant est constitué en enjeu social de la parentalité, et plus globalement encore, de la conception de la personne humaine."