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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 29 sur un total de 29

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Manager un projet au quotidien

Livre de Jean Louis Muller, Yannick Trehorel, édité par ESF, publié en 2011.

Mots clés : Projet, Concept, Méthodologie, Organisation, Institution, Hiérarchie, Délégation, Travail d'équipe, Équipe, Réunion, Décision, Communication, Animation, Groupe, Conflit, Négociation

La formation des bandes : entre la famille l'école et la rue

Livre de Marwan Mohammed, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Bande, Enquête, Sociologie, Jeune, Adolescent, Ouvrier, Classe sociale, Culture populaire, Banlieue, Sociabilité, Lien social, Scolarité, Famille, Parents, École, Collège, Échec scolaire, Société, Hiérarchie, Relation famille-institution, Relation familiale, Famille monoparentale, Rupture, Éducation familiale, Autorité parentale, Parentalité, Fille, Leader, Garçon, Transgression, Déviance, Délinquance juvénile, Enfant de migrant, Ethnie, Communication, VIRILITE, Agressivité, Conflit, Rue, Territoire, Image de soi, Internet, Police, Vie politique

Le phénomène des bandes est à la fois ancien et en constante mutation. La société change, les bandes aussi. Il y a un demi-siècle, leur ampleur et leur durée de vie étaient limitées par le service militaire et surtout par le plein emploi. L'école ne conditionnait pas autant les destins sociaux et les territoires ouvriers n'étaient pas imprégnés par le " bizness ". Aujourd'hui, le public des bandes, essentiellement masculin, se construit principalement dans trois scènes sociales : la famille, l'école et la rue. Trois univers liés entre eux, analysés de l'intérieur dans cet ouvrage, afin de comprendre la " pertinence " des bandes pour ceux qui les forment, la recomposition des liens sociaux qu'elles imposent et leur poids dans le quotidien de ceux qui les côtoient.

Le logement intolérable : habitants et pouvoirs publics face à l'insalubrité

Livre de Pascale Dietrich Ragon, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Logement, Enquête, Sociologie, Logement insalubre, HISTOIRE, Politique sociale, Inégalité, Conditions de vie, Réseau, Besoin, Relogement, Décision, Administration, Usager, Institution, Droits des usagers, Attitude, Précarité, Hiérarchie, Exclusion sociale, Niveau de vie, Mobilité sociale, Mobilité géographique

Depuis le début du XXIe siècle, l'envolée des prix sur le marché immobilier des grandes villes françaises rend difficile l'accès à un logement de qualité pour une partie importante de la population.A Paris, de nombreuses personnes vivent dans des conditions qualifiées "d'intolérables", aux effets sanitaires et sociaux désastreux, que l'on a pourtant laissé perdurer. Dans le but de mettre fin à cette situation, une politique volontariste de résorption du logement dégradé a été mise en place par la Société immobilière d'économie mixte de la ville de Paris en 2002. De l'expérience vécue par les mal logés à la façon dont les institutions tentent d'enrayer le phénomène, en passant par sa dynamique propre, cet ouvrage répond aux questions essentielles concernant la dégradation du logement.L'auteur livre ici le fruit de ses recherches au sein de la SIEMP : un travail ethnographique de fond et une enquête auprès d'un échantillon de plus de 500 mal logés, permettant de mieux appréhender la complexité du phénomène de dégradation du logement. Pascale Dietrich-Ragon, docteur en sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, est chargée de recherche à l'Institut National d'Etudes Démographiques (INED). Elle est membre associée à l'Equipe de Recherche sur les Inégalités Sociales du Centre Maurice Halbwachs.

Qui a droit à quoi ? représentations et légitimation de l'ordre social

Livre de Christian Staerklé, Christophe Delay, Lavinia Gianettoni, et al., édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Justice, Droit social, Ordre social, Stigmatisation, Classe sociale, Identité sociale, Représentation sociale, Légitimation, Régulation sociale, Morale, Contrôle social, Sanction, Peur, Immigration, Insécurité, Déviance, Responsabilité, Aide sociale, Contestation, Discrimination sexuelle, Discrimination, Ethnie, Hiérarchie

Pour quelles raisons voulons-nous renforcer ou au contraire réduire les droits de certains groupes de personnes ? Sur quelles bases allons-nous, par exemple, contester le droit de vote des étrangers, soutenir le partenariat homosexuel, ou juger juste une augmentation du budget de l'aide sociale ? En adoptant une perspective psychosociale, les auteurs analysent les conceptions des droits dans la vie quotidienne. Ils fournissent une lecture des raisonnements que les individus mettent en ouvre pour justifier l'ordre social ou le transformer. A partir d'une enquête d'opinion, leur analyse aborde les questions cruciales du rôle social et sécuritaire de l'Etat, des droits collectifs, de la gestion des inégalités sociales et des rapports de pouvoir. Le livre permet ainsi de mieux comprendre les fondements des prises de position politiques dans une société individualiste, diversifiée et inégalitaire.

Les français face aux inégalités et à la justice sociale

Livre de Michel Forsé, Olivier Galland, Yannick Lemel, et al., édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Justice, Enquête, Statistiques, Population, Opinion, Valeur, Société, Salaire, Revenu, Égalité professionnelle, Classe sociale, Mobilité sociale, Pauvreté, Discrimination, Ethnie, État, Rôle, Régulation sociale, Ordre social, Santé, Risque, Vie politique, Politique sociale, Chômage, Logement, Économie, Hiérarchie, Rémunération

Il ne manque pas de Cassandres pour l'annoncer, le « vivre ensemble » ne saurait plus résister bien longtemps à la rancoeur provoquée par la croissance des privilèges d'un tout petit nombre, le déclassement des couches moyennes, la montée de la grande pauvreté. Il ne manque pas non plus de moralistes pour déplorer l'égoïsme généralisé, l'individualisme roi, les corporatismes, les logiques de castes, l'oubli des idéaux républicains ou la perte de civisme. Il peut y avoir du vrai dans tout cela, mais la vérité de notre société n'est pas là et les Français n'ont pas basculé d'un bloc dans le désespoir social ou le cynisme désabusé. Leurs appréciations restent étonnamment fines et équilibrées, ouvertes à des solutions raisonnables plutôt que démagogiques. C'est ce qui ressort manifestement de cette grande enquête, récemment réalisée, sur la perception qu'ont les Français des différents types d'inégalités et sur leurs sentiments à l'égard de la justice sociale. Que rejettent-ils absolument, que tolèrent-ils, vers quels aménagements ou compromis tendent-ils ? Ce livre dresse le portrait moral d'un peuple pour lequel la triade républicaine - liberté, égalité, fraternité - garde toute sa valeur, pourvu qu'on sache la décliner avec les nuances et la sagesse qui conviennent. Membre de l'Observatoire sociologique du changement (Fondation nationale des sciences politiques et CNRS), il est spécialiste des questions de la jeunesse.

Les risques du métier : la santé dans le travail social

Livre de René Knüsel, édité par Presses polytechniques et universitaires romandes, publié en 2010.

Mots clés : Santé, Concept, Enquête, Questionnaire, Entretien, Groupe, Travailleur social, Femme, Pratique professionnelle, Travail social, Compétence professionnelle, Responsabilité, Conditions de travail, Équipe éducative, Hiérarchie, Relation professionnelle, Communication, Temps, Rythme, Pouvoir, Décision, Autonomie, Créativité, Organisation du travail, Santé mentale, Risque

La santé au travail est une préoccupation importante depuis des décennies. Sauf dans les métiers du social. Ce livre permet de combler cette lacune dans la connaissance. Quelles sont les conditions de travail des personnes actives dans le travail social ? Comment envisagent-elles la santé? Quelle importance donnent-elles à la santé? Autant de questions qui trouvent réponse grâce à l'enquête originale menée auprès de professionnel les de plusieurs institutions sociales. Autre originalité de ce livre, la démarche d'enquête fait l'objet d'une présentation détaillée. Elle permet à toute institution intéressée de réaliser un diagnostic de l'état de santé de son personnel. René Knüsel. Professeur de politique sociale à l'Université de Lausanne. Il travaillait également à la Haute Ecole fribourgeoise de travail social (HEF-TS) au moment de la récolte des données.

Hommes, femmes : la construction de la différence

Livre de Françoise Héritier, édité par Le pommier, publié en 2010.

Mots clés : Psychologie génétique, Psychologie, Différence, Sexe, Cerveau, Identité sexuelle, Hiérarchie, Homme, Femme

XX, XY, comment devient-on un homme ou une femme ? Qui gouverne la construction de notre identité sexuelle ? Nos gènes ? Nos hormones ? La société ? La famille ? …Simone de Beauvoir avait-elle raison lorsqu’elle écrivait "On ne naît pas femme on le devient" ? Sauf accident, tout individu obéit aux lois de la génétique et de la physiologie qui créent dans notre espèce des mâles et des femelles. Mais au-delà, le regard de nos parents, de la société toute entière, nous façonne dans notre intimité. Et si la différence des sexes structure la pensée humaine, peut-on changer les rapports du masculin et du féminin ? Que disent désormais les sciences sociales, humaines et les sciences du vivant de cette construction ?

Conversations sur le sexisme : éduquer pour l'égalité filles-garçons

Livre de Philippe Clauzard, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Discrimination sexuelle, Différenciation sexuelle, Éducation, École, Éducation familiale, Égalité, Représentation sociale, Hiérarchie, Citoyenneté, Pédagogie, Rôle social, Norme sociale

L'heure demeure au développement d'une éducation à l'égalité filles - garçons, à la révision d'attitudes et de discriminations sexistes qui s'inscrivent dans des représentations traditionnelles de dévalorisation du féminin par rapport au masculin. Cette infériorisation est gravée dans le marbre de la langue, elle réside dans la catégorisation en genres hiérarchisés. "Désexiser" la langue, les jouets enfantins, les rôles sociaux des adultes ; repenser la notion de genres et leurs attributions conformes aux usages ; resituer les rapports humains dans une perspective historique et théorique ; bousculer les normes, les lieux communs... Tout cela répond à la Convention interministérielle de 2007 sur l'égalité entre femmes et hommes et les missions éducatives afférentes. Ces conversations en famille, en classe, entre élèves sont des invitations éducatives à des discussions pédagogiques qui visent plus amplement une éducation à la citoyenneté, copartagée par les coéducateurs que sont les enseignants et les parents. Homme ou femme : c'est une question de connaissance et de respect, tout simplement. Conversons-en. Philippe Clauzard est enseignant formateur. Docteur en sciences de l'éducation, il s'intéresse de près à la formation des enseignants, aux questions de citoyenneté et de maîtrise de la langue ainsi qu'aux pratiques enseignantes. Ces conversations sur le sexisme font suite à la publication de précédentes "conversations sur l'homophobie". Sexisme et homophobie étant deux formes d'exclusion en interaction.

Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.