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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Action sociale et empowerment

Livre de Bernard Vallerie, édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2018.

Mots clés : Empowerment, Accompagnement, Analyse de la pratique, Formation professionnelle, Travailleur social, Exclusion sociale, Système d'échange local, Echange de savoirs, Accorderie

Comment accompagner les personnes qui rencontrent des obstacles dans leur parcours de vie en évitant des impacts douloureux tels l'infantilisation ou la stigmatisation ? L'approche centrée sur le développement du pouvoir d'agir propose aux intervenants sociaux un cadre d'analyse afin de créer des conditions qui permettent aux personnes de décider pour elles-mêmes. Il n'est plus question de projet "pour" mais de projet "avec": c'est une dynamique d'affranchissement et non d'adaptation qui est impulsée, contribuant par là même au développement d'une plus grande justice sociale.
Cet ouvrage synthétique s'adresse en priorité aux intervenants sociaux et personnes qui souhaitent oeuvrer dans le champ du travail social mais aussi à quiconque s'intéresse au développement du vivre ensemble. Bernard Vallerie est actuellement enseignant-chercheur en sciences de l'éducation, après avoir exercé pendant 25 années en tant qu'éducateur spécialisé. Il est l'un des tout premiers à avoir élaboré et mis en oeuvre cette approche en France.

Autisme : j'accuse

Livre de Hugo Horiot, édité par L'Iconoclaste, publié en 2018.

Mots clés : Autisme, Représentation sociale, Rejet, Norme sociale, Exclusion sociale, Récit de vie, Témoignage

Soumise à une injonction de normalité, la société française méprise les personnes autistes, gênée par leur comportement différent, parfois mutique. Elle les enferme, les drogue, les marginalise et les envoie en Belgique dans des institutions spécialisées. Pour y échapper, certains d’entre eux choisissent l’exil et partent dans des pays plus éclairés, comme l’Italie, l’Espagne, La Suède ou encore le Canada.
Aujourd’hui, de nombreuses voix s’élèvent contre ces fondements médicaux archaïques. Il est urgent de considérer cette différence sous un autre angle que celui de la santé mentale ou de la pathologie. Et si l’autisme faisait partie de la biodiversité humaine, était une autre intelligence douée d’un potentiel hors normes, comme celui des surdoués ? De nombreux autistes non verbaux, et donc considérés comme « sévères », « lourds » ou de « bas niveau », peuvent présenter des aptitudes surprenantes voire exceptionnelles dans divers domaines, avec une mémoire visuelle, auditive ou olfactive phénoménale.
Un essai-manifeste qui démontre la puissance de l’intelligence des autistes. Notre regard est faussé par les critères de normalité qui nous poussent à confondre autisme et handicap.

Politiques de la vulnérabilité

Livre de Marie Garrau, édité par CNRS, publié en 2018.

Mots clés : Vulnérabilité, Philosophie, Lien social, Idéologie, Inégalité, Autonomie, Relation interpersonnelle, Exclusion sociale, Démocratie participative, Care, Morale, Citoyenneté, Honneth (Axel), Nussbaum (Martha)

En une vingtaine d’années, la notion de vulnérabilité est devenue omniprésente dans le débat public et les discours politiques. On ne compte plus le nombre de références aux groupes, populations ou personnes dites « vulnérables ». Mais en quoi consiste cette vulnérabilité à laquelle il est fait référence ? Et quelles en sont les implications morales et politiques ? C’est à ces questions que ce livre
est consacré.
Penser la vulnérabilité exige de naviguer entre plusieurs écueils. Il faut à la fois reconnaître qu’elle constitue une structure d’existence commune, à ce titre universellement partagée, sans toutefois omettre de prendre en compte ses variations différentielles et sa distribution inégalitaire, soit le fait que certaines personnes sont rendues particulièrement vulnérables par certains types d’organisation sociale. Aussi faut-il appréhender la vulnérabilité à partir d’une double perspective, philosophique et sociologique. Il sera alors possible de définir une politique de la vulnérabilité, visant la reconnaissance de notre fragilité commune et la lutte contre les processus sociaux qui induisent son intensification.

Politiques d'intégration et de lutte contre les exclusions

Livre de Thomas Scandellari, édité par Dunod, publié en 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Politique sociale, Action sociale, Immigration, Intégration, Réfugié, Immigré, Droit d'asile, Étranger, Droit des étrangers, SDF, Mineur non accompagné, Exclusion sociale, Hébergement, SIAO, Législation

Les stratégies et les politiques d’insertion des dix dernières années sont fortement impactées par l’évolution géopolitique, la récession, les cultures sociales et les besoins des pays d’accueil. La construction des politiques d’intégration a connu de nombreuses réformes, cherchant à répondre à des directives générales (européennes, juridiques, budgétaires) et à des enjeux sociaux locaux. Il en résulte une organisation administrative compliquée qui détermine les compétences de l’État et des acteurs territoriaux.
Les conséquences de cette organisation sont importantes dans les pratiques sociales. Qu’ils soient travailleurs sociaux, cadres ou bénévoles, tous ces acteurs ont à comprendre l’organisation et l’intention des politiques d’intégration pour agir auprès des publics : migrants, demandeurs d’asile, réfugiés, sans domicile. Il s’agit de pouvoir informer les usagers, d’accompagner au mieux les personnes en les aidant à se situer dans cet environnement complexe.

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De l'insertion à l'exclusion : le cas des centres d'hébergement et de réinsertion sociale

Livre de Claire Fleury Gorkowski, édité par l'Harmattan, publié en 2018.

Mots clés : Lien social-Précarité, CHRS, Exclusion sociale, Réinsertion sociale, Fin de la prise en charge, Stigmatisation, Travailleur social, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Projet d'établissement, Accompagnement social, Échec, Analyse de la pratique, Comportement, Conseil de la vie sociale, Sortie, Exclusion institutionnelle

Cet ouvrage tente de mettre en exergue les mécanismes pouvant conduire à l'exclusion de personnes hébergées en centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). A partir d'un constat de terrain professionnel, l'auteure va mener une recherche pour comprendre ce qui se joue dans l'exclusion des personnes en CHRS. Ce processus est en effet antinomique par rapport à la mission de "réinsertion" visée par ce type de structure.
Selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, presque un tiers des personnes quittent ce dispositif sans trouver une solution stable. Ces personnes sont parties d'elles-mêmes ou ont été exclues pour des raisons de comportement ou de non-respect des règles. Cet état de fait rejoint le constat effectué sur le terrain. C'est à partir de la souffrance des professionnels, en lien avec le fonctionnement institutionnel et les comportements des personnes hébergées qui mettent en échec l'accompagnement social, que l'auteure va tenter de comprendre le processus de stigmatisation et d'exclusion.
La publication de cette étude consiste pour l'auteure à faire partager son expérience professionnelle et de montrer comment certaines logiques actuelles dans le travail social peuvent rejoindre sur plusieurs points d'autres champs professionnels.

Droit de l'aide et de l'action sociales

Livre de Michel Borgetto, Robert Lafore, édité par Lgdj/lextenso, publié en 2018.

Mots clés : Droit, Justice, Action sociale, Société, Aide sociale, Approche historique, Politique sociale, Administration, État, Collectivité territoriale, Travail social, Travailleur social, ASE, Droit de la famille, Établissement pour personnes âgées, Protection sociale, Personne handicapée, Chômage, Chômeur, RMI, Accès aux soins, Exclusion sociale, Logement, Législation

Entre accueil et rejet : Ce que les villes font aux migrants

Livre de Véronique Bontemps, édité par le Passager clandestin, publié en 2018.

Mots clés : Immigration, Accueil, Milieu urbain, Hospitalisme, Hébergement, Exclusion sociale, Politique sociale, Réfugié

Une analyse du traitement de l'asile depuis 2015 et de la crise " migratoire ", offrant une généalogie des politiques et des polémiques sur cette question. Ce livre part du constat que c'est de plus en plus dans les villes que se pose la question de l'accueil, les villes sont devenues des acteurs de plus en plus présents (par rapport à l'Etat et à l'Europe). Pendant que les politiques publiques migratoires se focalisaient sur la maîtrise des frontière, les villes devaient gérer ce qui se passait réellement.
Souvent, les villes essaient tout simplement de fédérer les mouvements d'hospitalité privée, car ce sont souvent les citoyens qui réagissent en premier... Les enquêtes menées dans ce livre recherchent les formes officielles et officieuses de prise en charge des migrants dans les villes européennes. Une collection dirigée par l'anthropologue Michel Agier ; des enquêtes claires et approfondies menées dans plusieurs grandes villes européennes ; des témoignages d'acteurs concernés.

Tous autonomes ! : injonction des politiques sociales ou fabrication collective

Livre de Barbara Rist, Sylvie Rouxel, Chantal Nicole Drancourt, Marie Christine Bureau, et al., édité par Presses universitaires du Septentrion, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Solidarité, Récit de vie, Personne handicapée, Personne âgée, Logement, Travail, Parentalité, Violence conjugale, Femme, Protection de l'enfance, PJJ, Politique sociale, Exclusion sociale, Dispositif d'insertion, Action collective, Mère, Coopération, Squat, Innovation, Coopérative, Emmaüs, Théâtre du fil

L'autonomie est aujourd'hui la priorité des politiques sociales, le maître-étalon de la vulnérabilité des publics dans nos sociétés compétitives, et l'ambition de toute mesure d'accompagnement. Il faut que l'individu sorte de sa dépendance - ce négatif de l'autonomie - pour devenir, enfin, "autonome". Le modèle est si communément admis qu'on ne le questionne plus. Il existe pourtant d'autres approches.
Cet ouvrage propose un retour critique sur le couple autonomie-dépendance qui forme le socle inconscient des politiques sociales, et un tableau des alternatives qui s'expérimentent aujourd'hui. A partir d'études de cas, nous mettons en évidence plusieurs paradoxes de l'autonomie, entre injonctions politiques et aspirations des publics à l'autodétermination. Nous explorons ensuite des pratiques issues de la société civile : dans les squats ouverts, les mouvements coopératifs, chez les " Makers " ou la communauté d'Emmaüs émergent des modes de solidarité et d'échange inédits, où l'autonomie n'est plus conçue comme un envers de la dépendance, mais comme la liberté de choisir ses interdépendances.

Innommables, inclassables, ingouvernables - Aux frontières du social

Livre de Shirley Roy, Dahlia Namian, Carolyne Grimard, édité par Presses de l'Université du Québec, publié en 2018.

Mots clés : Lien social-Précarité, Intervention sociale, Non-recours, Exclusion sociale, Socialisation, Norme sociale, Marginalité, Autisme, Déviance, Enfant maltraité, Famille en difficulté, Justice des mineurs, Errance, Santé mentale, Risque, Toxicomanie, Soins palliatifs, Logement d'abord, Argentine

Le développement contemporain du champ d'analyse des problèmes sociaux se heurte à une difficulté récurrente : rendre compte de phénomènes qui mettent radicalement en tension les pratiques et les discours dominants, tels que la mort, la folie, l'excès, l'errance. Comment nommer et définir ce qui, a priori, est inclassable, innommable et ingouvernable ? Comment intervenir sur des problèmes aux contours flous, qui relèvent des domaines social, médical et pénal ? Comment décloisonner le silo des services ou conjuguer les expertises pour saisir des situations qui ne sont liées ni à l'un ni à l'autre de ces domaines de pratique ? C'est pour prendre à bras-le-corps ces figures innommables, inclassables et ingouvernables qu'ont été conviés à contribuer au présent ouvrage des auteurs en sciences sociales (sociologie, travail social, anthropologie) et spécialistes d'objets de recherche variés (itinérance, toxicomanie, santé mentale, soins palliatifs, mouvements sociaux, aide à l'enfance et à la famille).
En analysant de front ce qui échappe aux théories et résiste aux pratiques dominantes, ils attirent l'attention sur le caractère problématique du vivre-ensemble au sein duquel "l'autre", sous ses diverses failles et vulnérabilités, se débat contre les frontières normatives du social. Ce livre s'adresse aux chercheurs en sciences sociales et aux divers acteurs de la pratique oeuvrant dans le domaine des problèmes sociaux.