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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 14 sur un total de 14

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La bonne éducation - Parents, réappropriez-vous l'éducation de vos enfants !

Livre de Etienne Liebig, édité par Michalon, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Maintien du lien, Éducation, Éducation familiale, Approche historique, Génération, Norme sociale, École, Religion, Pédagogie, Psychanalyse, Relation enfant-parents

Votre enfant préfère jouer à des jeux idiots sur son smartphone plutôt que la saine lecture de L'Iliade et l'Odyssée ? Soyez rassurés : vous n'êtes pas les seuls à penser que vous payez vos erreurs éducatives puisque, comme chacun sait : « On a les enfants que l'on mérite » ! Et si le rôle parental n'était pas aussi déterminant qu'on le croit ? Fruit de trente ans d'observations et d'accompagnement au sein de son travail d'éducateur, le livre d'Étienne Liebig égratigne avec humour les dogmes et normes supposés éternels – Église, école, médecine, psychanalyse, pédagogie – et ouvre la réflexion sur ce que signifie aujourd'hui une « bonne éducation » au regard de ce qu'elle signifiait hier.
Le parent démissionnaire est un mythe et les règles sont à réinventer. Et si on autorisait les enfants à nous manquer de respect quand il le faut ? Et si les limites qu'on leur fixait n'avaient plus de sens ? Un essai un brin provocateur pour vous déculpabiliser : à vous, parents, de vous réapproprier l'éducation de vos enfants et d'accepter d'être en concurrence permanente avec une nouvelle forme de liberté qui leur est donnée.[présentation de l'éditeur]

Avons-nous besoin de père et de mère ?

Livre de Daniel Coum, édité par Erès, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Père, Mère, Couple, Enfant, Parentalité, Paternité, Maternité, Relation enfant-mère, Relation enfant-père, Famille d'accueil, Maintien du lien, Interculturel, Suppléance familiale, Approche historique

Avons-nous toujours besoin d'un père et d'une mère ? A l'évidence, oui ! Un enfant a bien sûr une mère. L'enfantement l'impose. Quant au père, si le doute subsiste, sauf à recourir à l'ADN, nous ne manquons pas de stratagèmes - fictions ou semblants : mariage, présomption de paternité et dogme du patriarcat - pour consolider sa place, sinon sa fonction, à la mesure de son incertitude. Mais l'évidence aveugle ! Répondre par la positive aussi vite à cette question revient à faire l'impasse sur le fond : de quoi parlons-nous lorsque nous parlons de père ou de mère ? S'agit-il d'un rôle à jouer ou d'une place à occuper selon qu'on est homme ou femme ? Dans moult organisations familiales d'ici ou d'ailleurs, tout se passe bien différemment.
Et finalement, l'enfant n'y grandit pas si mal, même en l'absence de père et/ou de mère ! En écho aux évolutions sociétales qui bouleversent nos modalités de "faire famille" et le traitement social qui en découle, les auteurs se livrent à une opération de déconstruction, c'est-à-dire d'analyse (théorique et non pas idéologique) de ces catégories chargées d'histoire, de sens et d'affects - père, mère, papa, maman...
- et dont l'évidence des significations qu'elles véhiculent forcent le sens et empêchent la connaissance. [présentation de l'éditeur]

Lutter contre les violences conjugales : féminisme, travail social, politique publique

Livre de Elisa Herman, Rose Marie Lagrave, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Ethnologie, Sociologie, Approche historique, Enquête, Politique sociale, Féminisme, Réseau, Militantisme, Association, Travail social, Socialisation, Résistance, Démocratie participative, Femme, Victime, Accompagnement, Autonomie, Précarité, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Ce livre prend appui sur une enquête ethnographique menée auprès d'associations, de victimes, de professionnels et de personnalités politiques et universitaires actifs sur ces sujets. Il décrit la construction de la cause des violences conjugales, ainsi que les politiques publiques mises en oeuvre, dans une démarche sociohistorique. Il met ainsi en lumière la porosité des espaces militant, universitaire et institutionnel.

La paix des ménages : histoire des violences conjugales : XIXe-XXIe siècle

Livre de Victoria Vanneau, édité par Anamosa, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Approche historique, Autorité, Patriarcat, Justice, Droit pénal, Victime, Parole, Système, Norme sociale, 19ème siècle-20ème siècle

Devenue un « fait de société », la question des violences conjugales avance aujourd'hui lestée de chiffres, mais aussi d'une « belle » mythologie : nous autres modernes serions les premiers à lutter contre elles, à les juger réprouvables et même à les punir. À l'heure où les historiens s'emploient à revisiter la place de l'État dans l'organisation des sociétés, ce livre est une contribution majeure à la compréhension historique de la place du droit et de la justice dans le processus de pacification des moeurs qui tenaille tant la France depuis le XIXe siècle. Nourri des centaines de cas de violences conjugales dont la justice n'a pas cessé d'être saisie, il plonge le lecteur au coeur des tribunaux et fait le pari de se placer au plus près des magistrats qui traitent ces affaires. En montrant comment on s'y prenait, jadis, pour punir les « maltraitements » domestiques, cet ouvrage entend alimenter les débats citoyens et lutter contre les idées reçues : non, le XIXe siècle ne fut pas que celui du « droit de correction » du mari sur son épouse et, sans doute, ayant su faire de ces violences un « fait de droit » et non pas un « fait de société », savait-il mieux les réprimer qu'aujourd'hui.